Poète et paysan

Mes lectures de Fournier sont toujours un vrai plaisir tant par l'écriture talentueuse, drôle, tendre et simple. Celui-là aussi a su gagner mon suffrage.

Pour plaire à mon pote Laurent, j'ai lu LE Fournier (dont on avait apprécié le précédent (Où on va papa). Mais ici nos avis divergent quelque peu, puisque je n'ai pas contrairement à lui, goûté cette fois son humour et n'ai pas passé un bon ni un très bon moment de lecture. Il est gentil Laurent, sans doute trop ! Et je suis un peu dur, sans doute trop. Car ça s'est arrangé un peu au fil de la lecture. J'ai même bien ri parfois. Mais la situation intéressante de départ n'est, me semble-t-il, pas assez travaillé. Ni le style : sujet verbe complément qui est quand même très exagéré.

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« Poète et paysan » de Jean-Louis Fournier est un récit court et vif, particulièrement fidèle au style de l'auteur : les phrases sont lapidaires, les mots sont simples et les émotions sont suggérées avec beaucoup de pudeur. On retrouve également son humour pinçant, parfois cynique, ainsi que son sens aigu de la formule.

Il convient également de mentionner que de même que pour « Où on va, Papa », le récit est osé et peut facilement attirer la polémique. Jean-Louis Fournier y raconte que dans les années 70, il a abandonné ses études de cinéma et que fou d'amour pour sa dulcinée, il s'est mis en tête de reprendre l'exploitation agricole des parents de cette dernière. On rencontre alors tous les clichés sur le monde rural et les antagonismes flagrants entre microcosme intellectuel parisien et vie à la campagne.
Etre agriculteur ne s'improvise pas et l'autodérision sauve l'auteur, et le récit, d'une tournure trop dramatique.

Mais je n'ai malheureusement pas été emportée par ce récit comme j'ai pu l'être auparavant avec Jean-Louis Fournier. Celui-ci est certes fidèle à son style séduisant et efficace mais dans l'ensemble, il me semble que l'on ne croit pas vraiment à cette histoire, peut-être pas assez développée en si peu de mots.

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Le titre et la 4ème de couverture m'avaient attirée faisant écho à mon expérience personnelle. Je ne savais pas très bien ce que je cherchais dans cette lecture mais je ne l'ai pas trouvé...
Une histoire caricaturale ou peut-être pas tant que ça qui m'a arraché quelques sourires en coin.
Sourires, qui ont bien vite laissé place à de l'ennui face à ce récit de vie au final un brin pathétique et morose.

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J'aime Mozart, j'aime ma mère, j'aime les frites..

Jean-Louis Fournier jeune qui compte sa brève expérience d'agriculteur pour les beaux yeux d'une jeune fille, ça vaut le détour! Poète et paysan ne font pas bon ménage, et il semble définitivement meilleur en tant qu'écrivant qu'en tant qu'agriculteur!

Un livre drôle qui se lit bien même si pour moi ce n'est pas le meilleur de l'auteur.

Le style typique de Fournier : parler de choses graves avec humour et poésie en courts chapitres.

Je vais certainement avoir un esprit plus dur que "critique" mais je suis d'autant plus déçue par ce livre que je l'ai choisi comme cadeau à offrir, d'après un extrait (la 4ème de couverture) qui se révèle à mon sens comme la partie la plus réussie.

Néanmoins, bonne synthèse de la vie paysanne. Nous sommes au 21ème siècle et le modernisme est là. Il n'y a que la bouse qui, elle, reste présente et est un peu le symbole de la vie à la campagne.

Les personnages ne sont pas des attardés et le quotidien n'est ni plus ni moins celui d'un grand nombre de familles même si elles sont citadines. Seule le cadre change.

J'ai retrouvé dans "Poête et paysan" le même style que dans "on va où Papa" mais si je ne l'apprécie pas, je n'y retrouve pas l'émotion dégagée
dans ce précédent livre;

En bref, même si j'ai apprécié les émissions de J.L.Fournier, je ne pense pas réitérer l'expérience de le lire une fois de plus.