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3,92

sur 728 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un livre intense, témoignage à la chère épouse disparue qui laisse derrière elle un homme sonné qui cherche sa présence partout.
Un récit touchant disséminé par petites touches tentant de nous rendre compte de ces instants de manque et de lucidité parfois avec nostalgie, souvent avec auto dérision. En fait, terriblement humain.
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L'auteur nous parle de 40 ans de vie commune qui d'un coup cesse par la perte d'un être cher.

Il est souvent difficile de se reconstruire face a un tel drame qui est souvent inattendu.

La plume de l'auteur m'a embarqué.

Ce roman restera mon préféré de l'auteur.
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"Je suis veuf, Sylvie est morte le 12 novembre.
C'est bien triste.
Cette année, on n'ira pas faire les soldes ensemble."

C'est ainsi que commence le livre de Jean-Louis Fournier paru en 2011 chez Stock.

L'auteur a perdu sa femme, subitement, de façon inattendue, après 40 ans de vie commune. Elle qui n'aimait pas être mise en avant, la voilà au centre de ce texte. "Elle n'aimait pas parler d'elle, encore moins qu'on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu'elle est partie." Et voilà donc cet homme qui s'adresse à sa femme, dans de petits textes courts regroupés sur un peu plus de 150 pages.

Si vous suivez un peu ma page, vous savez que je n'ai pas du tout aimé un autre ouvrage de l'auteur pourtant encensé: Où on va, papa? Un texte dans lequel il parlait de son rôle de père auprès de deux fils porteurs de handicaps. J'avais trouvé ce texte profondément injuste à leur égard, dur, méchant, à charge. Je n'avais pas ressenti une once d'amour et d'empathie de la part de leur père. Alors oui, cet humour noir, cette distanciation dont l'auteur a usé dans son texte auraient pu me plaire. Mais cela aurait peut-être été le cas si le texte avait contenu quelques gentillesses, quelques points positifs, un peu d'humanité. Je n'ai rien senti de cela... Et lorsque j'ai découvert que la mère des enfants était même victime d'une décision de justice lui interdisant la possibilité d'un droit de réponse, j'ai été profondément choquée.

Est-ce que j'ai préféré Veuf? Oui, tout à fait. J'ai aimé la forme, les textes, l'humour, les souvenirs. Est-ce que Jean-Louis Fournier m'est pour autant plus sympathique? Non. Il se dépeint lui-même comme un être égocentré et invivable. Cela n'engage évidemment que lui, mais c'est bien ce qui ressort pour moi de mes deux lectures. Je ne peux cependant pas lui retirer un talent d'écriture qui me donne envie de poursuivre malgré tout la découverte de ses textes. le fameux dilemme: "Faut-il séparer l'homme de l'artiste?". Je continue à me poser la question, inlassablement!
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Résumé éditeurs :
Sylvie est partie discrètement sur la pointe des pieds, en faisant un entrechat et le bruit que fait le bonheur en partant.
Elle ne voulait pas déranger, elle m'a dérangé au-delà de tout.
Cette année, l'hiver a commencé plut tôt, le 12 novembre. Je crois qu'il va durer très longtemps et être particulièrement rigoureux.
Sylvie m'a quitté, mais pas pour un autre. Elle est tombée délicatement avec les feuilles. On discutait de la couleur du bec d'un oiseau qui traversait la rivière. On n'était pas d'accord, je lui ai dit tu ne peux pas le voir, tu n'as pas tes lunettes, elle ne voulait pas les mettre par coquetterie, elle m'a répondu, je vois très bien de loin, et elle s'est tue, définitivement. Les pompiers sont arrivés, ils n'ont pas réussi à ranimer le feu, elle s'était éteinte.
Elle n'aimait pas parler d'elle, encore moins qu'on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu'elle est partie.

Encore un livre de J.L. Fournier qui m'a émue, touchée. Cet auteur a une façon très personnelle d'écrire, de décrire, de suggérer, de raconter.
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Le deuil d'un conjoint est un moment douloureux pour celui qui reste. Pourtant, dans ce livre de Jean-Louis Fournier, il prend une couleur nostalgique, pleine de tendresse, d'émotions, de souvenirs, de doutes aussi devant l'avenir qui s'annonce, incertain. Un roman en forme d'hommage, magnifique.
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Quel bel éloge post-mortem, mieux : une déclaration d'amour à son épouse disparue. Avec beaucoup d'humour (n'était-il pas le complice de Pierre Desproges... ?). Ecriture très aérée, chapitres compacts, souvents amusants, qui donnent un rythme au roman.
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Sylvie n'est plus. Elle est décédée et a laissé Jean-Louis, seul. A travers ses mots nous ressentons sa peine. La tristesse qu'il éprouve suite à la disparition de sa bien aimée est immense. Il est perdu et peine à reprendre goût à la vie. Chaque chose qu'il fait lui rappel Sylvie. Après tant d'années de vie commune, il lui est impossible de tourner la page pour l'instant. Ce livre est écrit uniquement pour elle, pour leurs souvenirs, pour leur amour, en sa mémoire. Bien sûr il n'aura d'autre choix que d'avancer et ces mots couchés sur du papier, l'aideront à exprimer tous ses sentiments cachés.
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C'est une très belle déclaration d'amour d'un homme à sa femme après sa disparition subite. Fournier raconte dans ce petit livre ses souvenirs et sa vie actuelle à sa femme décédée de manière très tendre et avec un certain humour en lui rendant hommage. À lire
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Encore une très belle lecture avec Fournier. de lui, je n'avais lu que Où on va, papa ? qui m'avait émue... et celui-ci en a fait tout autant. Fournier nous raconte sa femme, Sylvie, partie trop tôt et trop vite. Elle est morte subitement d'une crise de coeur, sans préparer personne, sans avertir personne. Une seconde elle était là, la seconde d'après, partie. Laissant dans le coeur de Fournier et de toute sa famille et amis, un vide immense. Fournier nous raconte la chance qu'il a eu de l'avoir dans sa vie... Tous ces moments du quotidien qui a fait de ses 40 ans passés ensemble, des moments de pur bonheur, de magie... Comme toujours avec lui, c'est touchant, drôle, rempli de vérité et d'émotions... Difficile de se remettre de la peine et de la perte, Fournier le sait et nous le dit... Mais dans le souvenir et dans la place précieuse qu'occupe Sylvie dans le coeur de Fournier, elle vit, encore... Un très beau texte.
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Jean-Louis Fournier écrit ce qu'il n'a jamais su dire à sa femme. Décédée subitement, le vide, le manque, se fait ressentir et se rend compte, trop tard, combien il l'aimait.
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