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3,86

sur 182 notes
Une lecture diesel : démarrage poussif, puis montée en régime et en puissance à mesure que la chute des protagonistes s'accélère.
Anthony et Gloria se rencontrent dans la belle société new-yorkaise du début du siècle. Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils vivent des rentes familiales et sont bien décidés à ne jamais s'abaisser en dessous de leur condition. Encore faut-il que la fortune colossale du grand-père leur revienne en héritage. En attendant, tutoyons les étoiles et buvons...
Rarement j'aurais rencontré des personnages aussi antipathiques, puants d'arrogance, vains, velléitaires. Et pourtant, est-ce le parallèle que l'on ne peut s'empêcher de faire avec Fitzgerald lui-même et l'incandescante Zelda, est-ce la connaissance intime de ce milieu à la fois moribond et éternel dont l'auteur fait preuve, on s'attache à ces deux losers magnifiques qui n'ont pas les clés ni l'énergie du nouveau monde né après la guerre, un monde dans lequel après avoir brillé comme des étoiles ils semblent, à mesure que l'argent vient à manquer, errer comme des spectres. La scène finale, en faux happy end, est terrible.
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"Beaux et damnés" est le deuxième livre de F Scott Fitzgerald.
Il est dit que ce roman décrit des éléments autobiographiques de la relation de F. Scott Fitzgerald et de sa femme Zelda. J'espère qu'ils sont peu nombreux au vu de ce qui est conté ici.
C'est l'histoire de la destruction d'un couple qui a basé son amour sur l'échange de la beauté de Gloria contre l'héritage à venir d'Anthony sauf que "le vieux" tarde à mourir et leur léguera t'il quelque chose ?
L'auteur décrit un société qu'il exècre de jeunes oisifs, beaux, futiles et profondément égoïstes.
Leur cupidité et ambition les entraînent vers une déchéance annoncée.
Il y a peu d'espoir et d'optimisme dans ce roman.
L'auteur fait en sorte que le lecteur ne puisse s'attacher aux personnages et il y réussit parfaitement.
C'est sombre et cynique.
L'action est longue à se mettre en place. le style fourmille de détails et n'échappe pas à quelques longueurs mais illustre parfaitement une époque et un milieu.
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En 1922, lors de la publication des Heureux et les damnés, Francis Scott Fitzgerald est un écrivain en vogue. Son premier roman, publié deux ans plus tôt, L'Envers du paradis a fait scandale et l'a propulsé en tête des jeunes auteurs américains. Pour ce second roman, Fitzgerald puise son inspiration tout simplement dans sa vie et parle de ce qu'il connait bien, la jeunesse américaine issue de la bourgeoisie. On retrouve ici des thèmes déjà présents dans l'Envers du paradis, et qui seront développés dans toute l'oeuvre de Fitzgerald.

Anthony Patch est l'héritier d'une grande famille, il ne lui reste pour seul parent que son grand-père. Mélancolique, Anthony est un piètre étudiant, mais noue des amitiés indéfectibles à l'université. C'est d'ailleurs par l'intermédiaire de l'un d'entre eux qu'il va rencontrer Gloria, sa future épouse, une très belle jeune femme dotée d'une armée de soupirants. Les jeunes gens se marient rapidement, vont de soirée en soirée, leur vie n'est faite que de plaisirs. Tout naturellement l'argent vient à manquer, ni l'un ni l'autre n'a l'intention de travailler. L'essentiel de leur activité consiste à attendre la mort du grand-père Patch pour toucher l'héritage. Voilà qui résoudrait tous leurs problèmes ! Seulement, ce n'est pas aussi simple, la guerre éclate en Europe et Anthony est mobilisé, le couple jadis si amoureux, s'éloigne toujours un peu plus l'un de l'autre, pour mieux se rapprocher par la suite ?

On fait souvent la comparaison entre les couples Anthony/Gloria et Scott/Zelda, certes Scott a mis beaucoup de lui-même dans le personnage d'Anthony, il y a même quelque chose de prémonitoire particulièrement touchant dans l'alcoolisme d'Anthony. Quant à Gloria, cette pimbêche tient autant de Ginevra King, le premier amour de Fitzgerald, que de Zelda. Gloria rêve d'une carrière au cinéma comme Zelda souhaitait être danseuse, voeu contrarié par son mari. Avec Les Heureux et les damnés,

Fitzgerald canalise son écriture, améliore la construction de son roman, plus équilibrée. On trouve déjà de belles pages sur la grandeur et la décadence, cette vision du monde désenchantée, car les valeurs prônent Anthony et Gloria, n'ont plus cours, leur mode de vie est dépassé. Appartenant à la classe dirigeante, pour eux travailler est signe d'abaissement social, l'écriture peut être à la fois une source de revenus et un passe-temps aristocratique pour Anthony, il apprendra à ses dépens que ce n'est pas le cas ! La guerre a changé les mentalités, sépare les hommes entre ceux qui ont combattu, les héros, et les autres. Ce livre n'est pas mon préféré de Fitzgerald, mais j'aime savoir que ce qui m'a fascinée, ce que j'ai tant aimé dans Gatsby et Tendre est la nuit, est déjà là et ne demandait qu'à s'épanouir. C'est comme un amour de jeunesse, pas très abouti, mais dont on se souvient avec tendresse…
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Julien Gracq disait de l'évolution du style des écrivains qu'il en est de deux types: les premiers ont déjà le leur propre dès leur première oeuvre, qui ne se modifie jamais par la suite: les seconds acquièrent la plénitude de leur talent, voire de leur génie de manière progressive, au fur et à mesure des publications successives.

Ayant lu dans l'ordre inverse à la chronologie les romans de Fitzgerald, (Tendre est la nuit et le Dernier Nabab, Gatsby le Magnifique puis les Heureux et les Damnés) j'en déduis que celui-ci appartient incontestablement à la seconde catégorie.

S'il est en effet une chose particulièrement frappante une fois qu'on vient de refermer le livre, c'est de constater à quel point ce roman semble anticiper Tendre est la nuit, bien que des différences nettes existent aussi entre ces deux romans, ne serait ce que par leur longueur assez similaire (507 pages pour les Heureux et les Damnés, 413 pages pour Tendre est la nuit, là où les autres romans de Fitzgerald sont bien plus courts).

En ce qui concerne la forme les Heureux et les Damnés comme Tendre est la nuit suivent une progression en trois parties, qui correspondent plus où moins qui plus est à un schéma narratif assez proche:

-une première partie d'exposition assez longue, présentant les personnages sous leur meilleur jour: jeunes, beaux et riches, insouciants et à l'allure dégagée (Anthony et Gloria dans les Heureux et les Damnés, Dick et Nicole dans Tendre est la nuit)

-une seconde partie introduisant le changement majeur qui guidera la suite du roman (le mariage d'Anthony et Gloria, suivi de la décision du grand-père du premier de les déshériter dans les Heureux et les Damnés, la découverte de la schizophrénie de Nicole dans Tendre est la nuit).

-une troisième partie, centrée sur la déchéance progressive des personnages centraux, causée par les bouleversements survenus dans le livre second (problèmes financiers pressants dans les Heureux et les Damnés, alcoolisme de Dick désespérant de pouvoir guérir Nicole dans Tendre est la nuit).

Bien entendu, les différences entre ces deux romans sont également flagrants. La plus importante est bien entendu le dénouement: heureux pour les Heureux et les Damnés, tragique pour Tendre est la nuit.

Par ailleurs, Tendre est la nuit introduit deux innovations majeures inconnues du Fitzgerald encore jeune lorsqu'il écrivait son second roman: le recours au personnage tiers témoin de la magnificence puis de la détresse du personnage principal, Rosemary (en fait le procédé est apparu avec Gatsby le Magnifique, à travers la figure de Nick Carraway), ainsi que le brusque retour en arrière temporel, qui dévoile l'envers du décor de la vie des personnages principaux.

Le roman à proprement parler est, à vrai dire déjà de très haute tenue, même s'il n'atteint sans doute pas l'intensité lyrique d'un Tendre est la nuit ou Gatsby le Magnifique. le caractère strictement chronologique de l'intrigue peut à de rares moments donner une impression de monotonie, là où Tendre est la nuit introduit une rupture radicale entre la première et la seconde partie, à l'intensité dramatique inégalée (ceux qui ont lu ce roman savent de quoi je parle: il s'agit de l'épisode où la schizophrénie de Nicole jusqu'alors dissimulée est brusquement découverte).

L'intérêt de Fitzgerald réside également dans sa capacité inégalée à refléter non seulement par son oeuvre mais également par sa vie même son époque, les vicissitudes de sa carrière littéraire étant intimement liées à la grande Histoire des Etats-Unis. le dénouement heureux des Heureux et des Damnés, inhabituelle dans l'oeuvre fitzgeraldienne, est à cet égard un clin d'oeil désinvolte aux temps heureux des années 20, celle de l'Age du Jazz marquée par la prospérité dont l'écrivain lui même profita amplement, ses deux premiers romans étant de grands succès.

L'aspect autobiographique, souvent sous-jacente chez Fitzgerald s'exprime de nouveau dans ce roman. le passage d'Anthony Patch par l'armée lors de la Première Guerre mondiale et sa démobilisation avant même son envoi au front suite à l'armistice de 1918 est un calque de l'expérience vécue par l'écrivain lui-même.
Il n'est guère douteux par ailleurs que Gloria soit inspirée de Zelda: il est de notoriété publique que Francis Scott n'hésitait jamais à piocher dans le journal intime de sa femme pour enrichir ses romans. Il l'a certainement fait pour les Heureux et les Damnés (certains chapitres du roman reproduisent le journal intime de Gloria...)

Un certain idéal de vie, fondée sur une oisiveté ostentatoire et se voulant dégagée des contraintes matérielles et même sociales traverse le couple formé par Anthony et Gloria. L'on oscille entre une certaine hostilité à leur égard et de la compréhension, lorsque l'on songe au modèle qui leur est proposé en vue de sortir de leur vie oisive: le grand-père d'Anthony, Adam Patch n'a pas mieux à proposer à son petit-fils que de devenir courtier en Bourse à Wall Street...Anthony ne tiendra pas plus de quelques semaines, le monde de la finance et plus largement celui de l'entreprise lui étant fondamentalement étrangers.

Mais là où cette révolte, somme toute passive envers ce modèle social est ambigüe, c'est le fait que pour refuser d'entrer dans le monde du travail, Anthony dépend de la fortune que son grand-père a acquise...précisément à l'issue d'une carrière à Wall Street, et dont il veut hériter à tout prix. En somme, tout en refusant d'intégrer le système, il n'en dédaigne pas ses avantages (d'autant plus qu'une partie de ses revenus provient des dividendes versées pour ses parts détenues dans diverses sociétés cotées à Wall Street...).

Un autre détail d'intérêt apparaît dans le constat suivant: une fois n'est pas coutume, Fitzgerald a transposé son expérience personnelle à travers deux personnages du roman. A part Anthony, Richard Caramel est l'autre grand pendant autobiographique des Heureux et des Damnés. Celui-ci reflète fidèlement ses débuts: un premier roman à succès, puis une série de nouvelles très lucratives. Les préoccupations de Richard Caramel, craignant de prostituer son talent en des productions commerciales et devant néanmoins continuer à écrire pour maintenir un train de vie devenu luxueux, reflètent bien celles de Fitzgerald lui-même, également auteur prolifique de nouvelles...

Je ne saurais que conseiller de lire ce roman, bien moins connu mais déjà très grand malgré quelques imperfections, à fortiori si vous avez aimé Tendre est la nuit.

Pour ma part ne me reste plus que l'Envers du paradis, son premier roman...
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Une claque, à relire absolument dans notre décennie: comment nos choix de vie nous trahissent ou, plutôt, comment nous trahissons le cadeau de nos vies par une accumulation de choix qui obstruent l'accès à nos rêves d'enfance. L'écriture est élégante - comme presque toujours avec FSF - et elle atteint sa pleine maturité, annonçant Gatsby et Tendre est la nuit.
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Gloria et Anthony sont faits l'un pour l'autre. Riches, beaux, cultivés, ils évoluent dans la haute société américaine du début du siècle. Oisifs l'un et l'autre, lui estime qu'il ne peut accomplir que de grandes choses, elle, que sa beauté doit suffire à lui fournir tous les plaisirs de la vie. Ils se rencontrent et s'aiment comme s'ils s'étaient cherchés.

Mais les choses se passent mal, l'oisiveté, la recherche du plaisir pour le plaisir sombre vite dans une débauche inconsistante, une spirale infernale. Ni l'un ni l'autre ne veulent donner un sens classique à leur vie. Ils attendent, sagement la mort du grand-père d'Anthony, richissime mais aussi bien pensant…

Leur vie sombre dans une monotonie déconcertante. Ces personnages suscitent un peu de pitié et pas mal de déceptions. Déshérités, ils avanceront dans l'alcoolisme mondain, puis de moins en moins mondain. Aucun ne fera réellement les efforts nécessaires pour préserver la dynamique de leur amour et seul l'habitude de vivre ensemble, le fait aussi peut-être de ne pas pouvoir trouver d'autre bonheur, fera tenir ce couple, malgré la guerre, malgré le manque d'argent, malgré la déchéance sociale et humaine.

Ecrit comme un scénario, cet ouvrage tourne un peu en rond. Les personnages secondaires n'ont guère d'intérêt, ils soulignent les traits de caractère des deux héros, mais n'enrichissent guère l'ouvrage, à l'exception peut-être de Maury Noble…

En guise de fil rouge, qu'advient-il du fameux héritage…tout tourne autour de cela…l'argent ne fait pas le bonheur…paraît-il.
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Anthony Patch est un jeune homme qui, à défaut d'avoir de réelles dispositions ou de talent particulier, a du brillant. Il professe un dégoût aristocratique pour le fait d'avoir à gagner sa vie, le nec plus ultra du dilettantisme. Posture justifiée semble-t-il par l'espérance d'entrer en héritage de son grand-père, homme influent, tenant de la tempérance, puritain devant l'Éternel. Non, l'unique ambition du godelureau est de faire la conquête de la - à tout point de vue, superbe Gloria Gilbert, ayant toute une cour de prétendants éconduits à ses pieds. Mariés, ces deux-là, frappés d'une curieuse inertie, n'ont de cesse que de s'étourdir en soirées bien arrosées. Lorsque l'argent vient à manquer, les voilà bien en peine. Anthony Patch s'avère être un incapable, un raté complet, quant à elle, de travailler, il n'en est tout simplement pas question. Alors lorsque le grand-père les surprend en pleine bacchanale, ce dernier prend une décision radicale, et c'est la bascule, la descente aux enfers des damnés.

Certains auteurs ont à coeur de se renouveler, d'autres écrivent toujours un peu le même livre : Fitzgerald est de ceux-là. Çà a du bon. Soit vous vous arrêtez après un roman, vous les aurez tous lu, soit vous êtes un inconditionnel et vous ne serez jamais déçu, à chaque fois en pays de connaissance. C'est toujours de la vie transposée de l'auteur dont il s'agit. Reste que malgré leur milieu privilégié et leur bonne éducation relative, les héros de l'auteur sont des êtres assez vulgaires, volontiers poseurs, par cela même antipathiques. Cela dit Francis Scott à un style indéniable, Bernard Pivot n'a d'ailleurs que Fitzgerald à la bouche, avec un humour singulier notamment dans le présent volume, un vrai sens de la formule. Un bon millésime, mais sans surprise.
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Il s'agissait de découvrir la nouvelle traduction de Julie Wolkenstein. Elle est plus fluide que la précédente et donc plus agréable, mais ne rend pas ce livre plus facile pour autant. C'est son 2ème roman et il est loin de la perfection des suivants. de plus, il est prémonitoire de la faillite d'un couple sombrant dans l'alcool. C'est assez tragique à parcourir, car pour peu qu'on connaisse la vie du couple Fitzgerald, le parallèle est saisissant. Sinon, c'est longuet, après une bonne dynamique de départ, le milieu se traine dans un long effritement et il faut souvent maintenir son attention pour garder de l'intérêt. Bref, à éviter de lire si on aime Gatsby et ses oeuvres suivantes qu'il faut même relire tellement c'est bien !
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Que dire ? Ce fut une histoire d'amour littéraire comme il en arrive peu, ce genre de moment où les mots de l'auteur trouvent tellement d'écho en nous que l'on se dit qu'on aurait pu les écrire (avec un moindre talent). Ah ! J'ai aimé détester cet Anthony Patch et me dire que ç'aurait pu être moi en pire comme il fut un avatar désenchanté de l'écrivain.

Les Heureux et les damnés s'articule autour des soirées qui constituent la raison d'être de la société aristocratique américaine des années 20 et plus particulièrement du couple Patch puisque Anthony et Gloria sont des êtres sans passions. Faire la fête est un signe de prodigalité, et les lieux que l'on fréquente déterminent la classe à laquelle on appartient. Lorsque Anthony et Gloria n'ont plus les moyens d'accéder aux clubs mondains, les invitations se raréfient, les amis se retrouvent réduit à une douzaine (ridicule lorsqu'on voit qu'un train complet a été réservé pour leur mariage) puis, finalement, Anthony ne peut s'appuyer que sur ses relations de comptoir du Sammy's. Nous les voyons ainsi passer d'un milieu à l'autre à mesure qu'ils sombrent dans la pauvreté.
Si l'héritage d'Adam Patch leur permet de retrouver amitiés et vie d'avant, la conclusion est tragique dans le sens où les personnages n'ont rien appris, se donnent raison alors que tout dans le roman nous montre la décadence de cette vie mondaine fin XIXe et la nécessité de trouver d'autres moteurs pour vivre. La fête n'est plus la finalité de la nouvelle élite sociale, qui se réalise d'abord et avant tout dans le travail. S'opère alors un retour en arrière, une régression dans un roman qui s'est articulé sur une pente descendante sans jamais donner de leçon aux personnages. Anthony et Gloria appartiennent au passé. le monde dans lequel ils sont finalement réintégrés grâce à leur argent n'est plus le leur. Ils n'ont pas su évoluer et sont condamnés à rester dans une sorte de passé figé dans le présent tandis qu'autour d'eux, tous les anciens oisifs s'accomplissent. Les valeurs ont changé. La naissance et la bonne éducation ne suffisent plus à donner à l'élite sa respectabilité. Retour poignant avec Fitzgerald sur toute une génération perdue.

Lien : http://unityeiden.fr.nf/les-..
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Nommé aussi "Beaux et damnés" ce roman de Fitzgerald démarre lentement, peut-être même un peu laborieusement.
Mais peu les personnages deviennet plus riches, plus intéréssants. Leur dérive amoureuse entre mondanités, alcool, chimère d'un riche héritage éloignent les amoureux d'hier.
On les suit avec l'irrésistible envie de les secouer pour leur faire prendre leur vie en mains.
Un très bon livre au final.
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