AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 164 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Régulièrement à la lecture de vos chroniques je mets un titre en pense-bête, trop souvent pour je lise tous ces titres, de nombreux resteront non lu. Shadowscent ne fera pas partie de ces derniers. Après la lecture des chroniques très positives d'iz43, de florencem et de Rogues il y a déjà plusieurs mois de cela je n'ai pas pu résister à emprunter ce premier tome à la médiathèque quand je l'ai vu dans les rayons. C'est donc en toute confiance que je me suis lancé dans ce dernier sans même en relire le résumé.

He bien je dois dire qu'après 80 pages de lu j'ai sérieusement songé à arrêter ma lecture pour en choisir une autre plus divertissante. En effet, je ne peux pas dire que le début de ce roman m'a franchement passionné, la mise en place de l'intrigue est longue.

Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de roman choral et ceux d'autant moins avec une narration à la première personne du singulier. Ces deux choix de l'autrice expliquent en partie la lenteur du récit, l'intrigue ne se mettant que doucement en place. Il faut en fait lire une bonne centaine de pages avant que l'intrigue ne commence réellement. C'est ¼ du roman et je trouve cela dommage car j'ai trouvé les ¾ restant vraiment très sympa.

On fait ici la connaissance de Rakel et d'Ash, la première souhaite devenir parfumeuse, un métier convoité et d'importance dans une société ou le parfum à une place centrale. La jeune femme est bien déterminée à passer les épreuves pour atteindre cet objectif et ainsi gagner assez d'argent pour soigner son père malade. le second est bouclier, il voue sa vie à la protection du prince et futur empereur désigné. Les deux personnages n'avaient donc aucune raison de se rencontrer mais les circonstances vont les entraîner bien malgré eux dans une aventure aux 4 coins de l'empire afin de sauver la vie du prince empoisonné.

Si le début est long à cause de la structure du roman, il me faut bien admettre cependant que l'alternance des points de vue d'un chapitre à l'autre apporte un véritable plus au récit, les deux protagonistes étant tous les deux vraiment bien travaillé pour un roman jeunesse. J'ai passé un excellent moment en leur compagnie et voir leurs relations évoluer tout au long de leur périple fut fort agréable. C'est ici l'un des points forts de ce roman qui par ailleurs apporte un vent de fraîcheur en fantasy jeunesse par l'univers original que nous propose ici P. M. Freestone.

L'odorat est probablement l'un des cinq sens le moins mis en avant en littérature, dans ce roman il est central et prend le pas sur les autres et je dois dire que j'ai trouvé que c'était vraiment très bien réalisé par l'autrice. le monde est lui aussi creusé, on ressent l'important travail de l'auteur à la conception de ce dernier avec des peuples différents, toute une mythologie, des lieux différents et variés. C'est bien construit, plein de mystère, on sent lors de la lecture que l'autrice en a encore sous le coude et que de belles surprises se profilent pour la suite. le seul regret que j'ai eu durant ma lecture est l'absence de carte en début de roman. Rakel et Ash voyagent beaucoup lors de ce tome et pouvoir suivre leur itinéraire sur une carte aurait pu être sympathique.

Pour finir je dirais que malgré un début un peu lent ce premier tome reste une belle découverte en littérature jeunesse. Une fois l'intrigue lancée cela se laisse lire tout seul, les personnages sont sympathiques, l'univers bien travaillé et le tout original. La fin par ailleurs donne envie de lire rapidement la suite alors je ne me suis pas privé d'enchainer directement avec la lecture du tome 2.

Commenter  J’apprécie          463
Dans l'empire d'Aramtesh, il y a les légendes et la mythologie, la magie et les ombres.
Mais il y a surtout les parfums.
C'est l'essence de cette histoire.
Un pétale de magie, un pétale d'ombre ; le parfum de l'ombre.

Rakel est une parfumeuse dans l'âme, elle doit trouver un moyen de soigner son père atteint de la maladie nommée pourriture. Ash est Bouclier du prince Nisaï, il le couve comme son ombre.

Que se cache-t-il sous ce Bouclier et sous ses tatouages ?
Quel parfum de l'ombre Rakel va-t-elle découvrir ?

On parcourt avec Rakel et Ash les provinces de l'empire, rencontrant une faune et une flore étonnante et d'autres personnages tout aussi habilement décrits. L'écriture est fluide et nous épargne un scénario "à l'eau de rose". Elle révèle sans se presser le côté occulte de l'empire d'Aramtesh ; ses temples, ses dieux, ses créatures féroces.

La fin de ce premier tome laisse exhaler une suite prometteuse, avec des relents d'ombre et une effluve de magie. Elle nous laisse avec un parfum de mystère.

Je remercie les Éditions La Martinière Jeunesse et Babelio pour ce roman de fantasy jeunesse et jeune adulte.
Commenter  J’apprécie          350
J'ai obtenu ce livre lors d'une masse critique privilégiée de mon site Babelio favori. Pour cette dernière, j'ai patienté pendant très très longtemps car je devais recevoir ce livre depuis le mois de janvier ....

Je me demandais si il y avait eu un problème mais j'ai finalement reçu mon cadeau au début du mois et j'ai ainsi pu le lire tranquillement chez moi ! En cette période de confinement je n'ai pas mis beaucoup de temps à le lire : 9 jours en tout et pour tout !

Dès les premières pages un monde de senteurs s'ouvre à nous et on accompagne dès le départ la jeune Rakel qui souhaite exercer le métier de parfumeuse pour aider son père.

Il est vrai que la quatrième de couverture dévoile un peu trop l'histoire...

La quête aventureuse de Rakel commence à partir de l'empoisonnement du prince Nisaï et aussi quand celle-ci est rejoint par Ash le bouclier du Prince.

Rakel est poursuivie par Ash qui va finir par l'accompagner dans cette quête à la recherche d'un antidote pour guérir le Prince.

Une belle aventure dans des univers fantastiques. Différentes contrées composent l'Empire et ce sont à chaque fois de nouvelles découvertes et de nouveaux paysages qui s'offrent à nous.

On accompagne ce duo dans des moments forts en émotions et des péripéties multiples. On se prend pour "Indiana Jones" pour découvrir des endroits secrets et ancestraux.

Toute cette inventivité est très agréable et les plus jeunes seront tout aussi charmés que moi je pense.

Prendre mon livre tous les jours et avancer sur les chemins, dans les forêts, dans les prairies , sur les montagnes en compagnie de Rakel et de sa fidèle jument Lil et de Ash fût une très sympathique aventure !

Aventure humaine aussi, car ces deux là vont apprendre à se connaitre par delà les difficultés et leur propre histoire. En quelque sorte s'apprivoiser et s'unir pour être plus forts ensemble.

J'ai noté cependant quelques petits bémols :

Mon enthousiasme a été freiné par le changement de narrateur qui a lieu à chaque paragraphe : une fois Rakel, une fois Ash ...
Si ce procédé est intéressant pour découvrir chaque protagoniste de façon plus intime, celui-ci implique des redondances dans les aventures vécues en commun par les deux héros.
De plus, ce saut perpétuel de narrateur trouble le lecteur qui doit changer continuellement de point de vue et nous mélange les pinceaux dans les dialogues insérés (Mais qui parle ?). Je pense que pour des jeunes lecteurs ceci n'est pas une bonne chose.

Et puis côté traduction j'ai un peu de mal quand je lis : "Réponds-je " mais bon, je chipotte je chipotte.

Cette lecture est très sympa et j'ai vraiment aimé l'univers et les personnages créés par P.M. Freestone dont c'est le premier livre ce qui est à souligner. Bravo !

J'ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de ce jeune duo dans les contrées de l'empire et je me suis évadée avec eux, au delà des murs de chez moi.

La fin de cette histoire, n'est pas la fin des personnages, car l'auteure nous invite à les retrouver dans un prochain tome avec de nouvelles aventures ! Des héros récurrents, c'est cool !

Je vous invite, jeunes et moins jeunes, à découvrir ce livre
pour vous offrir un dépaysement salvateur en cette période de confinement.

Une belle évasion à la quête d'un antidote en compagnie
de personnages sympathiques, attachants et mystérieux !

Bon courage à tous,
Prenez-soin de vous,
Restez confinés
et lisez pour vous évadez !

Merci à Babelio et aux Editions La Martinière Jeunesse !
Lien : https://imagimots.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          310
J'ai bien failli abandonner. Pas un début de chronique très prometteur... Et pourtant, malgré mes bonnes résolutions de ne pas me forcer avec mes lectures, j'ai poursuivi. le début de Shadowscent n'est pas mauvais, attention, mais il est très lent. Il faut bien dépasser les cent cinquante pages pour enfin se prendre au jeu. Et c'est long, car on cherche l'intérêt, la petite étincelle qui fait que l'on accroche et que l'on a envie de poursuivre. Et quand elle vient enfin, c'est un soulagement.

Le "problème" avec la mise en place de l'univers de Shadowscent réside, je pense, dans deux éléments. le premier est que nous suivons deux personnages totalement différents : Ash et Rakel. L'un vit au palais, l'autre est une jeune femme du peuple. Deux univers diamétralement opposés. le second est que l'univers est très riche. Il y a une géographie à expliquer, une politique, des croyances, des créatures, des us et coutumes... le temps que cela se mette en place pour que l'on s'imprègne de tout... Il y a de quoi perdre le lecteur. Paradoxalement, pourtant, je pense que cette mise en place est nécessaire. Alors oui, si le résumé vous a plu, si vous vous êtes attachés à nos deux héros, persévérez un peu.

Du moment où l'élément déclencheur arrive, c'est un grand bol d'air. L'histoire est lancée, l'intérêt est bien là, et on embarque dans l'aventure de Ash et Rakel sans aucun soucis. Il y a certaines facilités, mais franchement, j'ai apprécié leurs péripéties, au point de très vite oublier mes débuts difficiles avec l'histoire. J'aime particulièrement le fait que l'auteur ait choisi de jouer sur pas mal de plans différents : politique, religion, aventure et romance. Cela donne un très bon rythme, avec des moments de tension, et une paranoïa qui est toujours là, même dans les moments plus calmes et sereins. Il y a de quoi réfléchir, avec des intrigues et des rebondissements, tout en ayant cette douceur, parfois amère, que peut amener une romance, mais aussi la découverte de ces deux personnages au passé douloureux.

Ash est une interrogation dès le départ. J'ai eu du mal à le cerner vis-à-vis de son passé. On le comprend très rapidement, et on s'attache sans problème, mais cette noirceur qui l'entoure est mystérieuse. Il a un côté peut-être un peu stéréotypé, mais plus on apprend à le connaître, plus on se rend compte de sa complexité. Rakel est à l'image des héroïnes fortes que l'on peut voir fleurir de plus en plus ces derniers temps. J'ai aimé son côté rentre dedans, son franc parlé, ainsi que sa témérité. Des qualités qui sont parfois sources d'ennuis pour elle, mais qui lui donnent également plus de relief. Il est aussi facile de voir combien cette carapace cache une jeune femme en souffrance. Mais surtout, c'est son don qui sort de l'ordinaire.

P. M. Freestone fait un pari audacieux d'ailleurs en choisissant les parfums comme point d'encrage, ainsi que la religion. Original, Rakel se retrouve avec ce que l'on pourrait appeler "un nez" chez les parfumeurs. Elle est capable de reconnaître les plus subtils essences mais cela lui rend également la vie assez désagréable. Un don qui lui pourrit aussi la vie en quelque sorte. Mais je trouve l'idée intéressante, car cette dualité fait qu'on ne voit pas le talent de Rakel comme quelque chose d'extraordinaire. On s'émerveille, certes, mais on comprend aussi ce qu'elle peut endurer au quotidien. Quant à la religion, je l'ai trouvé également très bien traitée, alors que je ne suis pas fan de ce genre de chose généralement. L'auteur arrive à gérer cela avec subtilité, sans fanatisme. Et pour le coup, j'ai trouvé que la place de la religion dans cette société lui donnait un aspect plus réel. J'ai d'ailleurs hâte de voir si c'est un pan de l'histoire qui sera développé dans le second tome.

La fin est très réussie, et surtout, elle nous promet de très bonnes choses pour la suite. J'ai eu ce sentiment de contentement, sans être frustrée par ces petites révélations qui nous laissent espérer quelque chose de passionnant. J'ai envie de lire la suite, mais sans être frustrée. C'est assez nouveau, et j'adore ça. Nous n'avons pas forcément toutes les réponses à nos questions, mais l'essentiel est donné, et cette sorte de teaser donne l'eau à la bouche. Donc en conclusion, je suis contente d'avoir poussé un peu plus avec Shadowscent. Reste à espérer que Crown of Smoke ne me déçoive pas.
Commenter  J’apprécie          230
Je voudrais remercier l'opération Masse critique de Babelio et les éditions La Martinière pour l'envoi de ce roman-jeunesse Shadowscent – le Parfum de l'ombre de P. M. Freestone. Sur son site, l'éditeur français le conseille pour des lecteurs de 9-12 ans, ce que je trouve parfaitement adéquat.
***
Les deux narrateurs à la première personne qui se partagent le récit des faits en alternance, Rakel et Ash, vont se rencontrer lors d'événements dramatiques qui les obligeront à fuir ensemble afin de découvrir l'antidote d'un poison inconnu. Rakel intervient la première. Dans notre monde, on dirait qu'elle est « un nez » : elle possède un odorat extrêmement développé et, non seulement elle sait reconnaître les parfums, mais elle a aussi le talent de distinguer et de mémoriser les odeurs qui les composent ; elle en devine même les proportions sans se tromper. Nous découvrirons très rapidement qu'elle connaît les plantes et qu'elle a un vrai talent de guérisseuse. Ses dons devraient lui donner accès à un avenir de Parfumeuse, mais le milieu social dont elle est issue ne lui permet que d'en rêver. de plus, Rakel fait du marché noir : elle a désespérément besoin d'argent pour soigner son père atteint de la Pourriture (que les riches préfèrent nommer l'Affliction) et déjà amputé d'une jambe. L'autre narrateur de cette aventure, c'est Ash, un jeune homme auquel un rôle très particulier a été dévolu : il est le Bouclier du prince héritier Nisaï, dont il est aussi l'ami et avec lequel il partage un lourd secret. On sait beaucoup moins de choses sur Ash que sur Rakel dans les deux premiers tiers du livre : il faudra attendre les progressives confidences du jeune homme pour comprendre d'où il vient et découvrir son secret.
***
Ne lisez pas la quatrième de couverture ! Comme souvent, elle en dit trop sur l'intrigue en dévoilant un événement précis, ce qui a pour effet d'induire chez le lecteur l'attente d'un fait qui ne se produira qu'au treizième chapitre, et l'exposition semble donc longue pour en arriver là. Cette présentation est pourtant capitale. L'histoire se déroule sur Aramtesh, un monde qui possède deux lunes jouant un grand rôle dans la floraison des plantes, et dont le passé politique est assez troublé. Au moment où commence le roman, l'empereur, le père de Nisaï, tient sous sa coupe différentes provinces ayant chacune une spécialité dans le domaine des parfums, mais il ne va pas bien et certaines provinces complotent. Les mythes, les dieux contemporains et anciens, les différentes religions qui ont cours et celles qui ont disparu, l'économie, presque toute la vie de ce monde est régie par les parfums. Cette exposition présentée de manière très progressive et sous plusieurs angles devient ainsi accessible même à de jeunes lecteurs. Les dialogues occupent une grande partie du texte et lui donne du rythme. La quête commune des deux fuyards pour des motifs différents les emmène vers des aventures dans lesquelles mythes et réalité se confondent et où chacun va découvrir l'autre, apprendre à le respecter et à accepter ses faiblesses et, pourquoi pas, à l'aimer. Je sais déjà à quel(le)s jeunes abonné(e)s de la bibliothèque je vais conseiller cet attrayant roman !
Commenter  J’apprécie          180
« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui on va parler d'un roman fantasy jeunesse, Shadowscent, le parfum de l'ombre, signé P. M. Freestone, découvert grâce à la conjonction d'Iz43 dans la constellation Mauriceandré, le tout près de la galaxie des Trolls de Babel !

-J'ai RIEN pigé.

-Ca veut dire que c'est une lecture d'Iz43 et de Mauriceandré, et qu'elle va m'être bien utile pour les challenges sur le forum des Trolls de Babel.

-Ben c'était nul.

-Sans doute, mais ça me faisait plaisir ! pour en revenir au bouquin…

Or donc Rakel monte à la ville d'Aphoraï dans l'espoir de devenir parfumeuse et, qui sait, trouver un remède ou un soulagement pour la maladie affligeant son père.
Or donc Ash, Bouclier du prince héritier, le jeune et doux Nisaï, s'apprête à le suivre en voyage.
Lorsque Nisaï est empoisonné, Rakel, que tout désigne, est accusée. Elle s'enfuit pour trouver un antidote et prouver son innocence, suivie par Ash.

-Ca en fait, des « Or donc… ».

-Ben oui, obligée : c'est un roman à deux voix et à la première personne. Les chapitres alternent la narration de Rakel avec celle d'Ash. Leurs deux histoires commencent séparément, d'où la nécessité de deux « Or donc ».

-Ben heureusement que tu n'écris pas de critique des Rois maudits ni de Trône de fer, parce que, s'il te faut un « Or donc » pour chaque perso, on n'est pas sortis de l'aubergine* !

-(soupir) Et sinon, on peut parler du roman, s'il te plaît ? Merci. Alors, la première chose que j'ai adorée, dans ce roman, c'est l'exploitation du sens de l'odorat. Et je me délecte quand mon nez est stimulé par mes lectures ! Shadowscent ne m'a pas déçue sur ce chapitre, bien au contraire, il m'a comblée ! Et j'ai trouvé originale cette histoire toute entière centrée sur l'art de la parfumerie.

-Ben moi, j'ai été déçue par ledit art de la parfumerie ! Pas une seule technique, pas une seule recette dans le bouquin ! J'ai bien repéré une allusion à l'enfleurage à froid (merci M. Süskind, sans vous, rien n'aurait été possible), et c'est tout !

-Mais le bouquin s'adresse à la jeunesse et il est déjà épais comme une polenta de châtaigne ! Si tu ajoutes des détails techniques, tu n'en finis pas et tu risques de perdre les lecteurs !

-M'en fiche. Je trouve ça dommage.

-Et ce que j'ai trouvé intéressant, c'est la façon de s'exprimer de Rakel ! Toujours dans l'ironie ou le sarcasme ou l'humour pince-sans-rire, cela la rend très agréable à lire ! Son langage est rempli d'images frappantes ou amusantes. Ash se montre moins subtil, plus premier degré en comparaison.

-Moi, j'ai trouvé le roman trop déséquilibré dans le rythme. le début est super long… pas désagréable, mais long… et quand la grande aventure commence, certaines étapes sont traitées avec une étonnante rapidité ! Et parfois, j'avais l'impression de me trouver dans un jeu vidéo, quand un perso te propose une quête que tu plies en deux secondes ! Et on tombe toujours sur de quoi se laver en voyage ! Un peu trop facile tout ça, madame !

Je ne suis pas non plus convaincue par les descriptions ! La Bibliothèque, les os d'Azéred, je n'arrivais pas à me figurer à quoi ça ressemblait, comme s'il me manquait des morceaux dans les images. Certains passages m'ont semblé confus, notamment les scènes d'actions, et je suis d'autant plus désappointée que j'en attendais beaucoup !

-Oui, alors, là, je ne peux pas dire si tu as raison ou tort. Nous travaillons comme des bêtes depuis des semaines, je suis donc incapable de déterminer si ce dernier point est une conséquence de notre fatigue ou de l'écriture.

Moi, en tout cas, j'admire de tous mes yeux ébaubis la construction de l'univers : P. M. Freestone a inventé tout un monde fabuleux, avec ses rites, ses cultures, ses religions. Découvrir l'empire d'Aramtesh m'a plongée dans le rêve et le ravissement. J'espère qu'on en saura plus sur les religions, d'ailleurs…

Shadowscent, le parfum de l'ombre n'est pas exempt de défauts, non. Toutefois le roman reste fort intéressant et possède suffisamment de points forts pour s'intéresser à la suite. »

*Rendons à Franquin ce qui appartient à Franquin : c'est une blague de Franquin.
Commenter  J’apprécie          153
Tout d'abord, un grand merci à Babelio et aux Editions de la Martinière Fiction pour l'envoi de cet excellent roman dans le cadre de l'opération Masse Critique.

Ainsi que le laisse supposer le titre, le récit se situe dans l'univers du parfum, un macrocosme orientalisé, dans un empire fantastique à la mythologie riche et superbement imaginée. J'ai vraiment beaucoup aimé ce monde parfumé, toute cette magie, cet univers habilement construit et très bien travaillé où mythe et réalité se confondent dans le coté occulte de l'Empire d'Aramesh, sa faune, sa flore, etc... Tout est distillé au fur et à mesure, sans entrée en matière trop introductive, et j'ai aimé cela. J'aime que l'on m'embarque tout de suite sans perdre de temps à planter le décor, je préfère le découvrir au fil de la lecture.

En alternance, nous suivons tour à tour deux protagonistes. Tout d'abord Rakel, orpheline de mère et parfumeuse dans l'âme, à l'odorat délicat et extrêmement développé, (un "nez" en quelque sorte, comme chez les créateurs de parfums) elle est aussi guérisseuse, et doit trouver un moyen de soigner son père atteint de la maladie appelée "pourriture", lui l'ancien commandant de la garde d'Aphoraï... le second est Ash, un "Bouclier", une sorte de protecteur, auprès du prince héritier Nisaï.
Nos deux héros vont se rencontrer assez vite lors de dramatiques événements, et fuiront ensemble afin de trouver l'antidote d'un poison inconnu.

J'ai bien aimé Rakel, réfléchie et déterminée, bien qu'intrépide, et parfois tête brûlée. Ash est un peu moins attachant, bien que dévoué et plutôt silencieux, mais il est peut-être plus stéréotypé, en quelque sorte, pourtant l'on sent quelque chose de mystérieux chez lui, et l'intrigue qui occupe et unit nos deux héros est bluffante.
Des questionnement apparaissent au fur et à mesure de la lecture, au fil de leur périple et de leur quête. Et comme on nous laisse tout de même sur un cliffhanger, (si si !) j'ai hâte de découvrir la suite !
La plume est très agréable à lire et sait où elle va, on prend un véritable plaisir de page en page dans cette galaxie très originale où aventure, magie, mystère et action ne quittent pas le lecteur.
Un bémol ? Il n'y en a pas, ou alors peut-être ce coté un peu trop orientalisé, mais c'est une belle histoire que je conseille à tous de lire car c'est un beau voyage...

Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
Commenter  J’apprécie          112
J'ai reçu Shadowscent dans le cadre de l'opération Masse Critique, et j'en remercie Babelio et l'éditeur.

Premier volet d'une série, Shadowscent nous emmène dans les traces de Rakel et d'Ash. Les chapitres sont courts et alternent entre les points de vue de ces personnages principaux, de ces héros, même, en fin de compte.

Rakel est très inquiète pour son père, atteint d'un mal incurable, et décide d'aller tenter sa chance : elle a un nez, les parfums, ça lui connaît, et elle pense pouvoir réussir les tests qui lui permettront de faire carrière... et d'avoir les fonds pour soigner son père.

Ash, quant à lui, est le Bouclier du Prince héritier de l'empire.

Ces deux là vont se rencontrer malgré eux, et vont devoir faire cause commune s'ils veulent sauver qui son père, et qui son prince...

Ce premier volet de la saga est bien rythmé, la quête a ce qu'il faut de mystère et de rebondissements pour entraîner le lecteur à la suite des deux jeunes protagonistes, et le point fort de cet univers est réellement, à mon sens, la focale réalisée sur l'univers olfactif. le rendu est très original et très dépaysant.

Le seul bémol est le style parfois un peu lourd, défaut d'écriture ou de traduction, je ne saurais le dire, mais largement compensé par l'originalité de l'univers et de la quête entamée. de même, j'ai trouvé la psychologie des personnages parfois un peu limitée. Bien que j'aie tiqué sur ces deux points, je ressors enchantée de cette lecture et c'est avec grand plaisir que je suivrai Rakel et Ash dans la suite de leurs aventures !
Commenter  J’apprécie          80
C'est l'histoire d'une jeune fille nommée Rakel qui veut devenir parfurmeuse.
C'est l'histoire d'un jeune homme nommé Ash dont le rôle de Bouclier lui intime de protéger le Prince Nisaï.
Une tentative d'assassinat par empoisonnement, couplée à un incendie intentionnel destiné à brûler tout le dahkaï, va les obliger à faire équipe afin de trouver l'antidote censé guérir le Prince et, par là même, gagner leur liberté, rétablir la vérité et sauver le père de Rakel. Pour cela, ils vont voyager dans tout Aramtesh, à la recherche de lieux et d'ingrédients mythiques. Bien sûr, ils auront beaucoup de surprises, des bonnes, comme des mauvaises. Car, que serait une quête sans imprévus ?

Commencer ce livre, c'est entrer dans un monde nouveau, avec sa propre histoire, ses propres règles, ses bases et sa structure tournant autour du parfum. Même s'il me fait personnellement penser à un mélange entre l'Antiquité et l'Arabie des Milles et Unes Nuits, Aramtesh est un monde bien à part, imaginé et organisé, qui reste difficile à comprendre, surtout au début. Malgré tout, il regorge de merveilles et de surprises.
Les personnages sont très différents les uns des autres et ont une personnalité bien à eux et tout à fait crédible. On s'accroche à certains tandis que d'autres nous dégoûtent ou nous déçoivent...

Il m'a fallut du temps pour rentrer dans l'histoire. Mais une fois imprégnée de cet univers particulier, il m'était très difficile d'en sortir. J'aurais juste apprécié savoir que c'était une série avant de me faire surprendre par cette fin emplie de suspens.
C'est donc, d'après moi, un livre palpitant et difficile à lâcher si on a réussi à s'accrocher suffisamment pour ne pas se sentir trop perdu(e) dans l'univers particulier d'Aramtesh. Je déconseille ce livre à ceux qui n'aiment pas les univers magiques et imaginaires, ni à ceux qui veulent de l'action des les premières pages.

Je remercie Masse Critique pour l'envoi de ce livre (ainsi que l'auteure pour l'avoir écrit, bien entendu) et j'attends la suite avec impatience (comme si j'avais pas déjà assez de bouquins à lire comme ça)...
Commenter  J’apprécie          80
Shadowscent nous raconte les aventures de Rakel, une jeune femme au nez exceptionnel et d'Ash, le bouclier du futur empereur. Dans un monde de fantasy qui n'a ni époque ni lieu et qui met à l'honneur le parfum. Les senteurs ont leur importance, surtout quand du poison s'invite dans vos vies.

L'histoire : Rakel vit avec son père atteint d'une maladie qui fait pourrir ses membres (un peu comme la Lèpre) et qui isole les malades. Cette maladie n'est pas soignable mais un traitement peut en retarder les effets. Mais ce traitement coûte cher, trop pour Rakel. Elle décide donc de partir en ville pour devenir maître-parfumeur, elle qui a un nez exceptionnel. Tout ne va pas vraiment se passer comme prévu et elle va se retrouver au mauvais moment au mauvais endroit. Sa vie est désormais en danger.

Nisaï est le prince héritier de l'empereur. Ce dernier est souffrant depuis de longues années et Nisaï et les autres sont confinés au palais. Mais un jour, il a l'autorisation de quitter le palais pour rendre visite à son oncle. Ash, son “bouclier”, n'est pas favorable à ce voyage qu'il juge trop dangereux. Les événements lui donneront raison lorsque son ami sera victime d'un empoisonnement. Et si cette mystérieuse Rakel pouvait l'aider à sauver Nisaï ? Et si seulement son sombre secret ne venait pas tout gâcher ?

Retour de lecture : J'ai eu quelques difficultés à entrer dans l'histoire de “Shadowscent” mais le train bondé et très bruyant dans lequel j'ai commencé le roman n'a pas dû m'aider. Je m'attendais à ce que la thématique du parfum soit plus exploitée (mais c'est un détail car les senteurs sont bien présentes.) L'univers créé par l'autrice est intéressant et personnellement j'ai pris plaisir à suivre les aventures de Rakel et Ash. Même si j'ai sans doute commencé à vraiment prendre plaisir lorsque les deux personnages partent chercher de quoi sauver le prince.

Un univers intéressant
C'est le gros point fort de “Shadowscent” (bien avant les personnages.) L'autrice ne souhaitait pas que son histoire se déroule dans une époque reconnaissable ni dans un lieu précis. Il y a un petit goût d'Orient pour moi, peut-être de par les noms des lieux, l'importance du parfum et des odeurs, le désert etc.
En partant à la recherche de la solution pour sauver le prince, Rakel et Ash vont plonger au coeur de la mythologie de ce monde. Et c'est cet aspect qui m'a beaucoup plu. J'aimerai l'approfondir, découvrir leurs dieux et tout le reste. Je n'aurai pas été contre que tout le background de l'histoire soit plus présent. En tout cas il me donne envie d'en savoir plus.
Je n'ose pas en révéler plus de peur de trop en dire.

Le conseil de la bibliothécaire : “Shadowscent” est un roman young adult qui peut convenir dès 13 ans (pour bons lecteurs.) Je le conseillerai aux amateurs de fantasy “young adult”. Et si vous aimez bien être plongés dans un autre monde, vous pouvez aussi essayer “l'antidote mortel” de Cassandre Lambert. Et si c'est le côté “Orient” et moins fantasy “young adult” qui vous intéresse, je peux vous conseiller “les seigneurs des tempêtes” (plus pour les 16 ans et plus.)
Lien : https://journaldunebibliothe..
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (421) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2494 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}