Sous le pseudonyme de
Nicci French, il y a deux auteurs anglais,
Nicci Gerrard et
Sean French, qui ont co-écrit de nombreux thrillers, dont la série consacrée à Frieda Klein, une psychanalyste londonienne dévouée corps et âme à son métier au point de passer la majeure partie de son temps sur les dossiers de ses patients, pour tenter d'élucider les mystères qui les entourent. de ce fait, elle se retrouve souvent mêlée à des enquêtes policières.
Comme souvent, je suis entrée dans la série, par hasard, sans suivre l'ordre chronologique en commençant ma découverte par
Cruel Vendredi, La fin approche, le cinquième opus. Il aurait été pourtant simple de suivre l'ordre des jours de la semaines ! Allez comprendre…
Le Dr Klein est confrontée à la mort de son ex-petit ami Sandy dont le cadavre a été retrouvé dans la Tamise ; une rupture houleuse, quelques indices et Frieda devient vite la principale suspecte et ne voit qu'une seule issue possible : prendre la fuite, vivre comme une paria et mener sa propre enquête.
Ce que j'ai le plus apprécié dans ce roman tourne autour de la psychologie des différents personnages et des liens tissés entre eux, sans doute au fil du temps (la lecture des autres opus me le dira…) et aussi au cours de cette enquête proprement dite.
L'intrigue est superbement échafaudée, pleine de rebondissements (grands et petits), de choses laissées un peu en suspens. L'écriture est efficace et travaillée ; les auteurs mêlent des détails de la vie courante aux péripéties inhérentes au genre et cela donne une effet de réel, une certaine perspective et profondeur à tout ce qui se passe car ce n'est ni superflu ni redondant.
Et puis, un dépaysement à Londres et ses environs… Pourquoi pas ?
Cette lecture m'a vraiment donné envie de lire toute la série (et dans l'ordre !) car les auteurs se réfèrent souvent à des évènements passés et, même si ce n'est pas obligatoire, je pense qu'il vaut mieux respecter la chronologie des tomes, pour éviter des dévoilements qui risquent de divulgâcher des éléments clefs des précédentes affaires.
Dans la version audio, chez Lizzie, j'ai modérément apprécié la narratrice,
Bénédicte Charton car si sa prestation est correcte pour les passages narratifs, elle contrefait trop sa voix pour les dialogues cherchant à donner des intonations particulières à tous les personnages ; ainsi les voix d'enfants sont à la limite du tolérable et son accent ukrainien vraiment pas convaincant. Je répète à l'envi qu'une lecture ne doit jamais être une interprétation…
Lien :
https://www.facebook.com/pir..