AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 237 notes
L'action se situe dans un quartier glauque de Londres. Les détritus y sont entassés, les puanteurs les accompagnent.
Dans un immeuble proche, vivent des êtres humains qui semblent tous dans un état de délabrement inquiétant, des oubliés de la société.
Un homme est retrouvé mort assis dans un canapé et ce, dans l'appartement d'une dame qui faisait l'objet d'une visite par une assistante sociale.
La dame est complètement à l'ouest,. Elle collectionne des bouts d'ongles et tutti quanti et tout cela très bien ordonné.
L'inspecteur Karlsson fait appel à Frieda Klein, une psychothérapeute afin d'éclaircir son enquête.
Ennuyeuses, les références à la précédente enquête quand on ne l'a pas lue.
J'avais découvert les deux auteurs Nicci Gerrard et Sean French dans le roman "Sourire en coin" voici quelques années maintenant. J'en avais un souvenir de lecture agréable.
Ici, ce qui est dérangeant, c'est l'ajout de détails écoeurants comme l'odeur dans les rues, la description du cadavre et j'en passe.
Ce sont des détails que les auteurs ont imaginé pour appâter les lecteurs.
Tant mieux pour eux si cela marche chez certains et sert leur marketing.
Personnellement, cela m'a dégoûtée.
Seule la psychothérapeute m'a permis de tenir le coup dans ce livre et encore, en tournant vite certaines pages.
Commenter  J’apprécie          370
Je continue mon nouveau challenge 2023, lire toutes les séries que j'ai en stocke… Et j'en ai « plus » que je ne le pensais.
Mais cette série-là je l'adore, j'aime les enquêtes, les personnages, Londres (que je découvre), et les fins inattendues… Bien que j'avais deviné certaines finalités, mais peu importe je me suis laissé enivrer par ce récit.

La suite le mois prochain normalement…

Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          322
Bienvenue dans ce thriller psychologique, ambiance tamisée au bord de la Tamise.

Nicci French, couple dans la vie, est une entité écrivaine à quatre mains bien connue des amateurs de ce genre de thrillers.

« Sombre mardi » succède à « Lundi mélancolie » (paru en 2012), deuxième épisode des aventures de la psychothérapeute Frieda Klein ; aventures qui devraient en compter huit.

S'il n'est pas indispensable d'avoir lu Lundi pour se plonger dans Mardi (les auteurs font leur boulot en ce qui concerne le rappel des précédents évènements), je ne saurais pourtant trop conseiller de suivre l'ordre chronologique de ces aventures, celui-ci faisant apparaitre un fil conducteur qui devrait perdurer par la suite.

Nos quatre mains et deux cerveaux proposent une enquête à l'ambiance So British, à la fois Old School et profondément moderne.

Old School, avec ce penchant pour une histoire sans violence excessive, un rythme maîtrisé et une enquête qui progresse pas à pas.

Moderne, par le choix d'une psychothérapeute comme héroïne et par l'analyse psychologique des protagonistes poussée à l'extrême.

Mais le tout est surtout sacrément intelligent ! L'analyse des personnages est d'une finesse rare, le ton et l'évolution de l'histoire sont d'une étonnante subtilité. Pas d'effets grandiloquents, pas de personnages improbables (l'héroïne est d'une remarquable sobriété dans son comportement).

Un tout profondément humain.

Sobriété ne veut pas dire histoire au rabais, le livre est étonnement épais (520 pages) et le final « à tiroirs » est surprenant et fort bien mené.

Avec une Frieda Klein qui prend de l'épaisseur dans ce second volet (qui place la barre encore plus haute que le précédent), l'avenir de cette série s'annonce belle !

Je signe de suite pour l'ensemble des prochains tomes.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          210
Frieda Klein est une psychothérapeute complexe, travaillée, bourrée de secrets, de contradictions, de profondeur…

Un peu à l'image du roman que je viens de lire.

Ce qui implique qu'il faut du temps avant de la connaître et qu'on ne lit pas ce roman comme un banal page-turner de gare.

Contrairement à un épisode des Experts où l'enquête se déroule sur des chapeaux de roues, notre couple d'auteurs prennent leur temps durant l'enquête, nous parlant des amis, de l'ex-amour et des emmerdes de notre Frieda, et si vous avez une plainte à déposer à son encontre, prenez un ticket et faites la file.

D'ailleurs, vu de prime abord, on pourrait penser que d'enquête, il n'y en aura point, qu'elle sera vite classée, c'est d'ailleurs ce que souhaite le chef… Allez hop, circulons, y'a plus rien à voir, on tient notre coupable, elle est zinzin, dossier bouclé, au suivant.

Frieda Klein a tout du chien qui, une fois accroché à son bout de bois, ne veut plus le lâcher, ou alors, avec réticence… Tel le chien de chasse, une fois qu'elle flaire un truc louche, elle poursuit sa piste, reniflant les petites incohérences tel un Sherlock Holmes, et quand bien même le commissaire Karlsson la sifflerait, elle continuera à garder la truffe au vent, ruminant ce qu'elle pense jusqu'à ce qu'on l'écoute.

Oui, il y a un peu de Sherlock Holmes en elle : elle fait quelques petites déductions basées sur l'observation des petits détails; elle a une vie de couple compliquée; une vie sociale qui a l'air pauvre en amis, même si les rares qu'elles possèdent lui sont tout dévoués; des sombres secrets; et une personnalité complexe.

Ce qui m'a plu, dans ce roman, c'est la psychologie des personnages, leur côté humain, et donc, faillibles, tous autant qu'ils sont, commettant des impairs qui auront quelques fois des conséquences dramatiques.

Lorsqu'une psychothérapeute n'écoute pas ce qu'un de ses amis veut lui dire, boudant sur lui pour une mini faute qu'il a commise (pour moi, la faute était mini), additionné d'une policière qui ne veut pas écouter la théorie de Frieda et de flics qui ne répondent pas à une alerte, les conséquences sont souvent tragiques.

Mais comme tout le monde est humain, tout le monde a un jour envoyé un(e) ami(e) sur les roses parce qu'il avait un autre truc en tête, de la rancoeur, autre chose à faire.

Alors, si vous chercher un policier qui file comme le vent, passez votre chemin, ici, tout n'est que prise de temps, mise en place des personnages, de leur vie, de leurs emmerdes, de leur amours ratés et l'enquête prendra son temps, progressant comme une véritable enquête, c'est-à-dire pas très vite et remplie de restrictions budgétaires de tout poils.

Même si j'avais compris qui était coupable, même si je l'avais vu venir de loin avec ses gros sabots (par contre, je ne savais ni le pourquoi du comment), j'ai pris plaisir à lire ce livre, malgré les petites longueurs.

Le final est à tiroirs, inattendu, bourré de suspense. Tu crois que tout est fini, mais non, ça continue ! Te donnant envie aussi d'entamer directement le troisième volet.

Un roman dont il vaut mieux commencer par le premier car dans celui-ci, notre Frieda Klein s'étoffe, prend de l'épaisseur (sans prendre de kilos) et puis, dans le deuxième, vous avez toute la résolution de sa première enquête !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          200

Le tome II de cette série qui en compte sept, autant que de jours de la semaine, confirme l'attrait du duo récurrent et la capacité des auteurs (un duo également) à nous immerger dans Londres et dans les pensées de Frida Klein. La psychanalyste collabore à nouveau avec la police et, à nouveau, s'implique un peu trop dans le devenir des différents suspects et victimes.
Ce tome II annonce également que la série doit se lire dans l'ordre. En effet, des passages importants font référence à l'intrigue du tome I.
Commenter  J’apprécie          150
Sombre mardi, le jour où les vieilles dames parlent aux morts de Nicci French, traduit de l'anglais par Marianne Bertrand, Lizzie, 2018 (1ÈRE édition : Fleuve Édition, 2013)

Sous le pseudonyme de Nicci French, écrivent deux auteurs anglais, Nicci Gerrard et Sean French, qui ont co-écrit de nombreux thrillers, dont cette série consacrée à Frieda Klein, une psychanalyste londonienne dévouée corps et âme à son métier au point de passer la majeure partie de son temps sur les dossiers de ses patients, pour tenter d'élucider les mystères qui les entourent. de ce fait, elle se retrouve souvent mêlée à des enquêtes policières.

Ayant repris la lecture de la série depuis le début, ce qui est préférable car chaque opus fait plus ou moins référence aux enquêtes passées, je me trouve beaucoup plus à l'aise avec la chronologie qui suit les jours de la semaine.
En ce sombre mardi, l'inspecteur Karlsson et son équipe se trouvent confrontés à une scène de crime peu banale : le cadavre d'un homme nu, assis dans un fauteuil, une pâtisserie à la main, découvert par une assistante sociale dans l'appartement d'une jeune femme paumée, atteinte de troubles psychiques.
L'inspecteur Karlsson fait appel à Frieda Klein et à son incomparable capacité à sonder l'âme humaine car, pour découvrir le meurtrier, il faut d'abord connaître la victime...

Une histoire de manipulation, d'escroquerie, d'abus de confiance…
Une galerie de protagonistes vulnérables ou machiavéliques…
Une alternance de points de vue entre le déroulé de l'enquête et le parcours d'une étrange jeune femme…
La présence familière de personnages récurrents dans l'entourage de Frida…
Une belle description de Londres et de ses quartiers…

Une série qui tient ses promesses avec un réel souci du détail révélateur.

Dans la version audio, chez Lizzie, je continue à modérément apprécier la narratrice, Bénédicte Charton car si sa prestation est correcte pour les passages narratifs, elle contrefait trop sa voix pour les dialogues cherchant à donner des intonations particulières à tous les personnages. Je répète à l'envi qu'une lecture ne doit jamais être une interprétation…

Lien : https://www.facebook.com/pir..
Commenter  J’apprécie          110
Une lecture qui n'a pas été désagréable, un peu comme un Big Mac, mais ne me laissera pas un souvenir impérissable, un peu comme un Big Mac.
Tout l'attirail du bon policier/thriller est là, y a rien qui manque. le cadavre retrouvé, résultat d'un meurtre dont le meurtrier reste à tu sais quoi ? A démasquer, ohé, ohé. le flic est ici remplacé par une psychothérapeute qui collabore avec la police (une "consultante", et si tu as déjà vu ça x fois à la téloche dans des séries anglo-saxonnes, c'est normal). Il y a bien sûr un petit twist dans les vingt dernières pages, un autre dans les dix dernières, pas de quoi pousser un grand cri de jouissance, mais j'imagine que ça fait toujours son petit effet auprès de ceux qui n'auraient pas vu venir tout ça.
C'est bien écrit, vraiment. Infiniment plus que le dernier thriller auquel je me suis essayé. Toute l'attention que j'ai pu accorder à ce livre est dû à la personnalité de son héroïne, où transparaît une profonde humanité et empathie, et aux quelques personnages attachants qui gravitent autour d'elle. C'est ici, vraiment, que réside le peu d'épices de ce bouquin. S'il n'y avait pas eu ça, je me serais copieusement fait chier. Normal, je ne suis pas la cible. J'ai besoin en lisant un livre de ressentir autre chose que devant un téléfilm de l'après-midi, de ne pas avoir l'impression de lire une recette éprouvée.

Donc voilà, Nicci et French, c'était bien, mais pas trop.
Commenter  J’apprécie          110
Pour la deuxième collaboration de l'inspecteur Karlsson et de la psy Frieda Klein, Nicci French aborde divers troubles neuropsychologiques comme le syndrome de Capgras, la schizophrénie ou encore les délires paranoïaques. Il s'agit de maladies complexes et pourtant, l'auteur parvient à ne pas alourdir l'histoire par une trop longue description de ces dysfonctionnements. Elles participent à l'intrigue, en sont la clé, tout naturellement. C'est déjà en soi un tour de force.
Au passage, le monde médical est égratigné, jugé sur ses avis à l'emporte-pièce et son peu d'empathie envers les malades. Tel cet éminent médecin qui proclame qu'il a fait médecine pour comprendre et étudier le fonctionnement du cerveau, pas pour s'occuper des gens ou tel autre qui se passionne pour leurs troubles sur le plan théorique mais n'est pas intéressé par leurs histoires…

L'intrigue de ce thriller psychologique se déroule en grande partie au bord de la Tamise. L'eau joue un rôle prépondérant ici de même que les balades de Frieda le long des rivières canalisées de Londres. (Une carte est d'ailleurs insérée à la fin du roman.) C'est, en effet, lors de ces balades que Frieda met de l'ordre dans ses pensées et tisse des liens entre les révélations de l'enquête et son ressenti, ses intuitions. Et si l'enquête est linéaire, sans réelle surprise, elle nous permet cependant, par de nombreux faits qui s'enchevêtrent et une foule de personnages finement dépeints, de nous forger une opinion, de tenter une hypothèse et de la confronter aux pensées de Frieda. Frieda dont l'intérêt pour autrui et l'humanisme, tout en discrétion et retenue, s'oppose si bien à l'indifférence ambiante, quelle soit médicale ou policière. le tout sonne juste et donne à voir d'intéressantes confrontations.

Ce deuxième opus est abouti, intriguant d'un bout à l'autre. Il se lit indépendamment du premier « Lundi mélancolie » mais en est la continuité – des éléments de la première enquête interférant dans la seconde. Il est donc recommandé de lire ces récits dans l'ordre.

J'ai apprécié ma lecture et passé un très bon moment.
Commenter  J’apprécie          110
Sombre mardi m'a plu d'emblée, j'avais hâte de savoir le fin mot de l'histoire, mais j'ai été vite perdue dans tous ces personnages qui. Vont être bien sûrs importants par la suite.
J'avoue que j'étais touchée par la vie de la psychothérapeute Frieda mais au delà de ça j'ai passé un agréable moment malgré tout mais sans plus.
Commenter  J’apprécie          70
Une assistante sociale fait une macabre découverte dans un appartement social en plein coeur de Londres. Un homme mort est assis dans un fauteuil, une odeur pestilentielle se dégage de son corps et comble de l'horreur, il tient une pâtisserie dans la main… L'inspecteur Karlsson est mis sur l'affaire, il propose à la psychothérapeute Frieda Klein de l'épauler dans l'enquête. Ce qui devait être une affaire rapidement bouclée va se transformer en véritable casse-tête.

L'enquête avance de façon étrange, sans que le lecteur soit réellement tenu au courant de certaines avancées. D'ailleurs, celle-ci avance de manière significative seulement vers la fin du livre, et il manque certaines informations. Les policiers ne servent strictement à rien, ils font tout sauf leur boulot, leur querelle avec la psychothérapeute est quelque peu ridicule et la plupart des personnages semblent s'être trompés de vocation. Certains dialogues sont trop récurrents, comme par exemple ; « Je sais ce que vous pensez de moi » qui revient une dizaine de fois dans le roman.
J'ai vraiment eu du mal à apprécier l'histoire, je n'ai pas lu le tome précédent et je ne pense pas le faire. C'est bien dommage, car le personnage de Frieda est plutôt intéressant !
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (733) Voir plus



Quiz Voir plus

Mémoire piégée

Jane est architecte. Son rituel est de

sabrer le champagne évidemment!
donner le premier coup de pelle.
faire un bon gueuleton.

15 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Mémoire piégée de Nicci FrenchCréer un quiz sur ce livre

{* *}