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sur 998 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Marnie et Taz ont acquis une maison assez délabrée à Missoula dans le Montana. Taz, menuisier-charpentier passionné a entrepris de la retaper. Ils s'aiment et adorent aller se ressourcer dans cette rivière tout près, où, coupés du monde, au milieu de cette nature magnifique, ils vivent des moments de bonheur intense. Lorsque Marnie annonce à Taz qu'elle est enceinte, ils sont un peu inquiets mais infiniment heureux malgré les difficultés financières et Taz va mettre les bouchées doubles pour que la maison soit en état au moment de la naissance. Il est aidé en cela par Rudy, son meilleur ami.
Mais Marnie meurt en accouchant et Taz va se retrouver seul avec sa petite fille dans une maison inachevée où tout lui rappelle les merveilleux moments passés ensemble.
Comment Taz, va-t-il arriver à faire face à cette tragédie, continuer à vivre et élever leur enfant après ce terrible jour ? C'est ce que Pete Fromm nous raconte dans ce texte sublime extrêmement fort et beau de la vie en chantier.
Jamais larmoyant, mais plein de tendresse, d'espoir, ce roman d'amour est bouleversant. Nous nous attachons à ce personnage de Taz qui, avec l'aide de Rudy, son pote, de Midge, cette petite puce aux cheveux dorés, d'Elmo, la baby-sitter, de Lauren, sa belle-mère, va tenter de se reconstruire et de reprendre goût à la vie, accompagné très souvent par l'ombre et la voix de Marnie. Nous assistons pas à pas, quasiment jour après jour, le compte et le décompte de ceux-ci donnant le titre des chapitres à la reconstruction si difficile de cet homme souvent tenté de renoncer mais dont la volonté d'avancer prendra le dessus. Comment, en effet faire face à sa responsabilité de père et ne pas ployer sous le chagrin et la fatigue ?
La nature, l'amitié et l'amour portent ce splendide roman. C'est avec délicatesse, justesse et sobriété, une immense sensibilité et une poésie teintée d'humour que l'auteur a réussi à capter le sens de la vie. Tous les personnages sont magnifiques, impossible de ne pas les aimer.
J'ai, comme à chaque fois, bien apprécié la belle jaquette aux couleurs chatoyantes des éditions Gallmeister.
Je remercie Vincent, qui, en m'offrant ce roman de Pete Fromm pour mon anniversaire, m'a permis de découvrir la plume de cet écrivain si talentueux.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Marnie et Taz, un jeune couple fou amoureux, habite à Missoula, dans le Montana. Ils y ont acquis une petite maison à retaper. Mais, Taz étant menuisier et les chantiers fluctuant, et Marnie l'aidant à longueur de journée, ils espèrent en faire leur nid douillet, malgré leurs faibles économies. Un heureux événement va bientôt précipiter l'avancée des travaux : Marnie est enceinte. Il leur faut au moins faire la nursery, finir la salle de bains afin d'accueillir le bébé dans de bonnes conditions. Pour ce faire, ils sont aidés de leur ami, Rudy. Mais, lorsque Marnie décède à l'accouchement d'une embolie pulmonaire, Taz est effondré, anéanti. Une petite Midge dans les bras, il n'a pas d'autre choix que d'avancer dans la vie...

Comment faire face au deuil de la personne que l'on chérit plus que tout ? Comment ne pas dériver et se laisser emporter par le chagrin ? Comment suivre le nouveau chemin que la vie nous impose ? Égrenant les jours depuis la naissance de Midge et, malheureusement, la mort de Marnie, Pete Fromm nous plonge dans le quotidien de Taz qui se jette à corps perdu dans le travail. Soutenu par ses amis, aidé d'Elmo, la baby-sitter, tiraillé entre le passé et l'avenir, il n'a d'autre choix que de se reconstruire et tracer un nouveau chemin. Un chemin dépeint avec une incroyable finesse et sensibilité, sans jamais être larmoyant. L'auteur, de sa plume si délicate et sincère, nous offre un roman empli de tendresse, de larmes et de sourires, d'amour et d'amitié. Un récit de l'intime, de l'âpreté et de la douceur de la vie, de douleurs dévastatrices et de petits bonheurs du quotidien.
Émouvant et fort...
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♫ Quand notre coeur fait Boum
Tout avec lui dit Boum
Et c'est l'amour qui s'éveille. ♪

Sauf que celui de Taz vient de louper un battement.
Sa vie, en fait, vient de foirer une mesure.
La mélodie du bonheur qu'il jouait avec Marnie s'est tue.
Marnie n'est plus.
Morte en couches.
Une vie qui s'en va mais une nouvelle à assumer, Midge, leur fille.
Une minuscule bouée de sauvetage dans cet océan de douleur et de doute.

Il vient de prendre un tsunami, le gars.
Et c'est la chute sans fin.
La tête dans l'essoreuse poussée au max et ce, tous ces putains de jours passés sans Marnie.

Taz, diable de Tasmanie, je connais.
Taz, néo-veuf, néo-père, pas le karma étalon en terme de bonheur outrancier, à mes yeux.

Du grand Pete Fromm, encore.
La Vie en Chantier ou l'art d'égrener la vie d'après.
Des jours emplis de doutes, de grand vide existentiel mais également d'espoir fou.

C'est en ces temps d'emmerdes volant en escadrille que l'on reconnaît ses amis.
Fort heureusement pour lui, Taz peut s'enorgueillir d'en posséder de vrais, de fidèles. De ceux dont on fait les murs porteurs d'une relation inaltérable.
Belle-maman fait ce qu'elle peut, itou, mais difficile de secourir le naufragé lorsque l'on est soi-même à la dérive.
Puis survient le rayon de soleil, l'éclaircie que l'on espérait pas si chaleureuse et réconfortante.
Elmo, jeune baby-sitter à la vitalité aussi développée que sa propension à vous botter l'arrière-train.

Fromm touche au coeur, direct, sans fioriture ni esbrouffe.
Une écriture délicate, honnête, sans pathos outrancier et c'est votre palpitant qui, à son tour, fait des siennes.

Véritable journal de bord intime, La Vie en Chantier est un livre incroyablement optimiste au regard du drame qui vient de terrasser cet homme alors promis au bonheur.
Porteur d'une force peu commune, il nous chuchote tendrement que l'aube finit toujours par se lever quelle que soit la noirceur et la persistance de la nuit traversée.

Grand moment.
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C'est l'histoire très attendrissante d'un jeune couple, un peu bohème, unis dans la précarité financière. Lorsque l'avenir peu investi jusque-là se projette à trois, des mois d'un bonheur suspicieux passent jusqu'au jour fatal où Taz rentre chez lui avec l'unique compagnie de sa fille la petite Midge.
Le chagrin, la fatigue, les factures ne parviennent pas à abattre le doux rêveur qu'est Taz, qui vit avec le fantôme de Marnie, sourd aux suggestions de son entourage, le fidèle et fantasque Rudy et la jeune baby-sitter Elmo, mère de substitution pour la petite.


Même si j'ai été sensible à la détresse de ce jeune père de famille perdu entre l'intendance lourde que représente un nourrisson, la nécessité de faire entrer de l'argent pour vivre, et le chagrin qui pose une grisaille sur la vie, je me suis heurtée à des problèmes de compréhension. Moins sur les aspects techniques du travail du bois, c'est facile de combler les lacunes avec un dictionnaire, mais sur la syntaxe et le contenu des dialogues, qui m'ont fait trébucher maintes fois, pour revenir en arrière et tenter de découvrir le sens caché de ce qui était écrit là. Problème de traduction?


C'est très dommage car la lecture laborieuse a détruit la possibilité d'une vraie empathie, que les personnages attendrissants aurait dû susciter.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Une maison inachevée, un amour fauché, un homme brisé. Et pourtant il n'y a pas de place pour le mélodrame à tire-larmes ni pour la noirceur gorgée de culpabilité dans ce roman, Pete Fromm a pris le soin de se tenir à bonne distance de ce qui lesterait son histoire.
La vie en chantier séduit parce qu'il témoigne d'une beauté qui se diffuse tout au long du texte et qui n'a rien à voir avec l'esthétique littéraire ou la profondeur d'esprit. C'est plus une question de sensation que de contenu. Rétif aux manifestations trop démonstratives de la tragédie, le roman puise plutôt sa force dans l'authenticité des émotions qu'il charrie et le chagrin qui hante secrètement jusque dans les soubassements du texte.
La construction esquive ainsi sans cesse l'expression trop frontale des affects. Un territoire de non-dits, des conversations intuitives et dérivatives...c'est une histoire qui s'écrit autant dans les mots posés sur le papier qu'entre les lignes et invite à regarder les personnages d'un oeil ému. Et l'auteur propage tant de bienveillance et de complicité libératrice que l'on plonge dans cette lecture avec une sensation réconfortante.
Mais la beauté évoquée ne s'exprime pas uniquement dans les sentiments. L'auteur américain nous laisse la possibilité d'accompagner dans son deuil un artisan qui doit apprendre à se construire sans la pièce maîtresse qu'il formait avec sa femme, un ébéniste méticuleux et sensible aux essences de bois qu'il travaille dans un Montana qui nous charme avec des paysages préservés et intimes.

Si le symbolisme de la reconstruction de soi n'est pas spécialement novateur, il fait pourtant mouche dans ce récit. L'auteur montre sans effort au-delà de ce que le deuil détruit tout ce qui soude.
Je ne serais pas surprise de voir ce roman efficace transposé à l'écran tant il laisse l'impression d'être construit sous forme de plans-séquences avec un fort impact visuel.
Rien d'extraordinaire d'un point de vue littéraire mais c'est une lecture bien agréable et qui a la vertu de faire travailler le coeur en ce mois le plus pénible de l'année.
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Je savais que ce roman n'aurait rien à voir avec Indian Creek et son hiver fabuleux dans les Rocheuses, mais une première de couverture très alléchante, l'envie de passer quelques heures en compagnie de Pete Fromm, disons plutôt de Taz, héros de ce livre, ont vaincu mes dernières réticences pour aborder cette lecture.

Le titre de ce roman synthétise parfaitement son histoire car la vie de Taz qui bascule dès les premières pages avec le décès de sa femme, Marnie, dès la mise au monde de leur fille, Midge, enfant à laquelle ils ont attribué le nom d'une mouche pour pêcher la truite... Quelle belle idée!

C'était celle de Marnie avec qui Taz poursuit un dialogue personnel tout au long du livre, elle le conseille, lui donne, malgré leur séparation brutale et tellement douloureuse, la force de continuer dans cette vie en chantier, chantier de la maison qu'il aménage, chantier de son coeur bouleversé par la séparation mais en besoin d'amour, chantier de la présence d'un nourrisson avec le rythme effréné des premiers mois, les nuits sans sommeil, le tout imprégné du deuil insurmontable.

Pete Fromm parvient à traiter cette situation avec des pointes d'un humour assuré qui n'en fait pas trop mais donne un rythme enjoué à une histoire où la vie, celle de la naissance d'une enfant, est inévitablement plus forte que la mort, fût-elle celle de la mère et de l'épouse.

Trois personnages vont graviter autour de Taz et de Midge, l'ami, Rudy, la belle-mère, Lauren, et la babby-sitter Elmo. Chacun jouera son rôle pour que la vie de Taz reprenne, avec le temps, en respectant son parcours de deuil. Je retiens en particulier la personnalité de Lauren, belle-mère, qui au début aurait pu sembler envahissante voire destructrice et qui s'avère finalement facilitatrice.

Le roman tient dans les 509 premiers jours de la vie de Midge, c'est un beau texte où la poésie a aussi sa place, même si j'aurais personnellement souhaité qu'il y en ait davantage pour les pins ponderosa et les douglas, les courants à truites, la majesté des Rocheuses, et pour ce Montana tellement célébré dans Indian Creek.

Très belle lecture dans laquelle je n'ai pas ressenti la mièvrerie évoquée par de rares critiques mais au contraire une progression des pensées et sentiments servie par une belle écriture et des dialogues bien enlevés.


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Jusqu'à présent, je n'ai lu que trois livres de Pete Fromm, que j'ai tous adorés. C'est avec une grande impatience que je me suis plongée, le jour de sa sortie, dans son dernier roman, sans avoir pris la peine de lire le résumé (et que je suis plutôt contente de ne pas l'avoir fait, cela m'a permis d'apprécier pleinement l'histoire).

La vie en chantier, pourquoi...? Parce que Taz doit tout gérer : la rénovation de sa maison, sa fille, Midge, qui vient de naître... et aussi le décès de Marnie, sa femme, morte en couches... Pour la seconde fois consécutive, l'auteur nous entraîne dans une histoire d'amour bouleversante (bon, pour le précédent livre, je ne fais que relater ce que j'ai entendu, ne m'étant toujours pas plongée dedans...).

Mais, contrairement à ce qu'on pourrait penser, il ne s'agit pas ici d'un roman larmoyant, malgré la dureté du thème : le deuil. Nous allons suivre Taz dans sa reconstruction, son apprentissage en tant que père célibataire (et papa, tout simplement). Heureusement, il est aidé par sa belle-mère, Lauren, mais aussi son meilleur ami, Rudy, et d'Elmo, la baby-sitter de Midge.

Malgré toutes ces personnes qui gravitent autour de lui, Taz sombre dans la solitude et la peine, qui à se laisser aller et à oublier les autres. Mais l'amour pour sa fille et le soutien des autres - en particulier d'Elmo, qui sera très présente - vont l'aider à sortir la tête de l'eau, petit à petit.

C'est avec émotion que j'ai fermé cet ouvrage, à la fin prévisible mais néanmoins très belle, laissant derrière moi ces protagonistes auxquels je m'étais attachée. La vie en chantier parce qu'il faut parfois s'atteler à la reconstruire, et c'est sans doute le message que nous pouvons retenir de ce formidable roman de la rentrée littéraire.

En dépeignant le quotidien et les épreuves de la vie avec une simplicité et une écriture qui nous porte, Pete Fromm prouve une fois de plus (bien qu'il n'ait plus besoin de faire ses preuves) qu'il est un formidable écrivain. Je remercie la maison d'édition Gallmeister pour l'envoi de ce livre et cette très belle découverte.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Le problème avec Pete Fromm, c'est que j'aimerais en rester à ses fabuleux récits de nature writing sans forcément le suivre dans son tournant romance pris depuis quelques livres, sauf que le bougre m'y embarque à chaque fois. Et ça n'a à nouveau pas manqué avec La vie en chantier -traduit par Juliane Nivelt-, démarré avec un soupçon de méfiance, puis lu d'une traite avec un plaisir quasi coupable.

Car après avoir été ému et personnellement touché (si, si…) par Maddy et Dalt dans Mon désir le plus ardent, j'anticipais un « enregistrer sous » avec Marnie et Taz, le nouveau couple de la vie en chantier… Honte à moi, lecteur de peu de foi que je suis, car Oups, Fromm did it again ! Son approche de l'apprentissage du deuil, de la paternité, du rebond, de l'abandon, de la deuxième chance et de l'espoir qui renaît peu à peu, sonne en tout point incroyablement juste. Et ne comptez pas sur moi pour un pitch, ni pour un spoil : les réseaux en fourmillent.

En revanche, laissez-moi vous dire combien l'écriture de Fromm est simple face à des sujets si complexes, délicate face à des sentiments si secrets et quasi-envoûtante pour un lecteur qui s'abandonne peu à peu aux charmes désuets mais persistants de cette histoire d'amour dont le happy-end est pourtant rapidement révélé.

Alors de la nature de ses premières oeuvres à l'amour des plus récentes, Fromm réunit aujourd'hui tous ses talents et se révèle pour ce qu'il est : le conteur de l'intime, de la vie et de la nécessaire élégance qu'il faut pour la traverser ou la raconter. J'en redemande…
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Qui aime vivre dans les travaux ? Se lever et manger sur un coin de table avec pour toile de fond marteaux, clous, planches de toutes sortes ? Se laver dans la poussière ? Dormir sur un matelas rempli d'acariens et quasi éventré ? Personne !

Eh bien notre jeune couple du moment, Taz et Marnie, le font avec bonne humeur, d'autant plus qu'une pitchoune s'annonce à l'horizon. Leur maison – achetée à bas prix mais presque en ruines – , c'est leur nid, c'est là qu'ils élèveront la petite Midge, qu'ils seront heureux.
Hélas … La vie n'a pas voulu suivre ce schéma idyllique, et voilà que Taz se retrouve seul à élever leur petit bébé. le jeune père n'a même pas trente ans et est assommé par le deuil immense, sans compter les factures à payer, donc le boulot à trouver (il est menuisier) et le chantier dans la maison à terminer.
Comment arriver à tenir à bout de bras cette vie qu'il n'avait pas imaginée un seul instant ?

C'est jour après jour que nous suivons la vie de Taz, et franchement, Pete Fromm fait preuve d'une grande subtilité, d'une psychologie hors pair pour décrire ce parcours d'un homme jeune confronté à l'inacceptable. J'ai beaucoup aimé lire les nombreux dialogues pudiques où perce plus d'une fois l'humour (même si, je l'avoue, quelquefois je m'y perdais un peu : « qui parle à qui, là ? »). J'ai assisté au cheminement de Taz dans l'apprentissage des soins à un bébé, dans ses relations avec le monde extérieur, notamment avec sa belle-mère, son meilleur ami Rude, et la baby-sitter.

Ce roman est frais malgré son thème, le deuil, parce que la petite enfance attire, lestée de ses problèmes de sommeil, d'alimentation, de couches, de jouets, de siège-auto, de trotteur, de parc, de lit à barreaux. Il permet aussi quelques échappées dans un endroit secret du Montana, caché par les pins Ponderosa, où coule une rivière.

Bref, Pete Fromm s'ancre dans ma liste d'auteurs préférés, de plus en plus. Dommage qu'il ne soit pas plombier, peintre, électricien ou menuisier, je l'aurais volontiers engagé, nous allons totalement rénover notre salle de bain d'ici peu, nous vivrons donc dans un chantier…
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——— «  Avant , on partait ensemble . On descendait des rivières , on traversait des jungles.On escaladait des montagnes.
Mais cette fois, elle a dû partir seule , C'est l'expédition la plus longue de sa vie » .

Un extrait de ce beau livre de Pete Fromm, quel plaisir de retrouver cet auteur !
Je ferai court vu le nombre élevé de critiques : l'auteur nous touche au coeur , entre larmes , douleurs et sourires : Marnie et Taz , fous d'amour et de promesses ont tout pour être heureux , éperdus de désirs , ils rient, travaillent ensemble, insouciants, et une maison en chantier ……..
Lorsque Marnie tombe enceinte , ils sont prêts à relever le défi et retapent leur petite maison de Missoula .

Lorsque Marnie meurt en couches,, :
Comment faire face au deuil de la femme tant aimée ?
Comment reconstruire sa vie après une telle épreuve ?
Comment rebondir face à sa fille nouvellement née sur les bras ?

Faire face à de telles responsabilités sans sombrer dans le désespoir ?
Avec beaucoup de tact et de finesse ,l'auteur , sans pathos ni fioriture malgré la douleur dévastatrice, trace un nouveau chemin construit un vrai hymne à la vie , Taz va vivre pour Midge , avec laquelle , il noue une relation fusionnelle …

Ses amis l'aideront beaucoup , ses travaux de rénovation, de démolition , construction de banquettes et de meubles encastrables , son contact fort avec les essences de bois , son amour pour la nature, sublimée , ses discussions silencieuses avec Marnie , malgré la douleur …..

Une deuxième chance pour Taz dans l'apprentissage de la perte mais surtout de la paternité avec ses responsabilités , ses joies immenses ,ses doutes …..et ses insomnies …..

C'est beau, fort , tout en délicatesse et émotion , pétri de tendresse , plein d'espoir , pudique , jamais larmoyant , bienveillant et bouleversant , optimiste malgré la douleur .

Une trame qui dit la banalité du quotidien et des épreuves vives de la vie !
Une histoire triste baignée d'une lumière éblouissante !
Un récit de l'intime et de l'universel .
Merci à l'auteur pour son talent , il nous prend dans se filets et nous émeut aux larmes !
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