La vie en chantier

Marnie et Taz sont jeunes , ils s'aiment, ont une vie sympa. Marnie est enceinte, ce sera compliqué car ils n'ont pas de grosses ressources. Malheureusement, Marnie meurt pendant l'accouchement, Taz est perdu, il doit tout gérer ou essayer de gérer le travail, la maison , la petite Midge. Comment va-t-il de débrouiller? Il a un super copain Rudy qui va être présent, sa belle -mère et une nounou.
C'est une magnifique histoire de ce père qui essai de se reconstruire , avec toutes les difficultés que nous pouvons imaginer. le souvenir de Marnie, magnifique. Il faut évoluer mais ne pas oublier. Est ce que Taz a le droit , peut-il refaire sa vie , en a-t-il envie ?
Beaucoup de questions sur ce thème.
Ce n'est pas un livre larmoyant malgré le sujet; on a le droit aux doutes. c'est une belle écriture , délicate , intime.

Cette fois, contrairement à son livre précédent « mon désir le plus ardent », le drame se déroule dès le départ.
Marnie et Taz s'aiment. Elle est enceinte et ils sont heureux dans cette maison qu'ils ont achetée et où tout est à rénover, voire à créer. Comme leur future vie à 3.
Sauf que Marnie meurt en couche (c'est sur la 4° de couverture, je ne divulgache rien).
Commence pour Taz une nouvelle vie ... sans la femme de sa vie. Comment s'organiser ? Comment travailler avec un bébé qui le raccroche tellement à Marnie ? Les amis sont là mais lui est tellement loin.
Bref, c'est du Pete Fromm. C'est à la fois simple, beau, poétique, cru et c'est certainement ce qui rend le livre si profond.

Ce livre parle de la rénovation d'une maison , d'une reconstruction suite à un deuil mais surtout d'amour filial et d'amour tout court.
Ce roman est émouvant sans être larmoyant et aussi rempli de tendresse.
La plume est délicate , toute en finesse.
J'ai passé un excellent moment avec Taz , Marnie, Elmo et les autres.
J'ai découvert Pete Fromm avec ce livre et je compte bien continuer à lire ses écrits .

Pourquoi pas 5 étoiles je ne saurai vous l'expliquer.
Que de sujets évoqués dans ce roman.
Il suffit de lire les étiquettes.
Une histoire qui nous explique comment un papa seul essaye d'élever son enfant .
Pas de misérabilisme dans cette évocation , notre papa n'oublie pas en lui la voix de la défunte qui le fait aller de l'avant qui donne à notre héros des "petits coups de pieds aux fesses pour avancer"
Je me suis surprise à avoir larme l'oeil mais aussi à sourire devant notre petite fille du héros.
Allez faut continuer à vivre pour son enfant , ses amis .
Ce roman'est aussi une grande histoire d'amitié.
En bref lisez le

Une lecture douce, poignante et pleine d'espoir qui m'a convaincu. Une belle découverte de l'auteur !

Marnie et Taz, un couple jeune et énergétique qui s'aime, rit et retape ensemble leur modeste maison dans le Montana vont apprendre une heureuse nouvelle. Marnie attend son premier enfant. Mais la future maman meurt en couches et Taz se retrouve seul face à un deuil insurmontable et avec un nouveau-né sur les bras. Il plonge alors dans le monde inconnu et étrange de la paternité, un monde rythmé par les responsabilités, les insomnies et les doutes mais surtout par des joies inattendus.

Cette lecture a été la première de 2024 et ça a été un très bon choix pour commencer l'année en douceur. Premier livre de l'auteur pour moi et j'ai aimé sa plume mais aussi sa façon d'aborder le deuil avec justesse et pudeur. Suivre ce papa qui doit élever sa fille seul suite au décès de sa conjointe à été à la fois dure, d'une infini tristesse mais également touchant et plein d'espoir pour l'avenir malgré une reconstruction difficile...

Énormément d'amour rythme ce récit mais pas uniquement entre ce papa et sa progéniture mais également grâce à sa famille, sa belle-mère, son meilleur ami et même ses voisins qui veulent aider cet homme à élever sa fille mais aussi à finir sa maison. Un véritable chantier où tout est commencé mais rien n'est fini et qui va pousser Taz à ce bouger et reprendre sa vie en main pour offrir le meilleur à sa nouvelle famille.

J'ai beaucoup aimé cette lecture même si j'aurais apprécié quelques rebondissements pour donner un peu plus de rythm à cette histoire. Il y a également un point qui m'a un peu chagriné car arrivé trop tôt dans l'intrigue mais rien de méchant.
Dans l'ensemble c'était une magnifique lecture qui m'a vraiment touché et que je conseille sans hésiter.

Une histoire touchante d'un homme qui, à la mort de sa femme en couche, perd tout ses repères et s'isole socialement. Anesthésié par le chagrin, celui-ci se noie dans le travail et se consacre exclusivement à sa fille, laissant tout le reste partir à vau-l'eau . Malgré la tristesse de ce roman, j'ai passé un bon moment de lecture car Taz a la chance d'avoir des amis solides (presque un peu trop beaux pour être crédibles) qui le soutiendront malgré lui jusqu'à ce qu'il ait fait son deuil. C'est un peu convenu mais ça fait du bien.

Il m'a fallu 261 pages exactement pour prendre conscience de toute la magie contenue entre les lignes de la vie en chantier de Pete Fromm et les 120 restantes pour avoir envie de l'offrir tout autour de moi.
Ceux qui me lisent régulièrement le savent : je suis une inconditionnelle des romans du ranger devenu écrivain. Pourtant, à la différence de l'inimitable Mon désir le plus ardent, de l'exceptionnel Indian Creek et du fascinant Lac de nulle part, je ne suis pas entrée dans ce dernier roman avec facilité. Pas qu'il soit spécialement difficile non, mais il avait, de prime abord, quelque chose de désincarné. de froid. Et si j'ai conscience qu'il s'agissait, par la plume de l'auteur, de transmettre au lecteur les émotions liées à l'immense dépression dans laquelle était plongé Taz depuis la mort de son aimée, cela résonnait d'une drôle de manière en mon coeur.

N'ayez crainte : ce livre n'a rien du tire-larmes galvaudé. Jamais il ne sombre dans le pathos, la psychologie à la petite semaine et les poncifs éculés sur la paternité. La vie en chantier est un récit tout bonnement magnifique. Il m'a touchée au coeur d'une façon déconcertante, très simplement, sans crier gare. Car Pete Fromm a ce don de passer au tamis tous les détails qui font que le monde est monde pour en révéler la beauté.

Je le disais, il m'a fallu du temps pour m'attacher à ses personnages, goûter leurs réactions, m'amuser de leurs plaisanteries, pleurer contre leur épaule. 261 pages exactement. Car le chapitre intitulé « Jour trois cent soixante-cinq » a agit comme une bombe. Une déflagration dans mes entrailles. Un élan au fond de mon coeur.
Nous y voilà, me suis-je dit. Là où réside la Beauté avec un grand B, la Vérité, le point de non-retour.
J'ai entre les mains un grand roman.

Et une fois cet endroit atteint, je ne pouvais plus m'éloigner de ses personnages. Ils faisaient partie de moi, de ma vie, de mon intimité. J'ai été particulièrement sensible au fait que Midge, l'enfant de Taz et Marnie, soit considérée (littérairement parlant j'entends) comme un être à part entière. Avec son individualité propre. Et non comme un simple bébé qui pleure et ne fait pas ses nuits, comme c'est souvent le cas dans l'imaginaire collectif (et donc dans les fictions). Son père, Taz, est infiniment touchant dans sa façon d'aborder le deuil de celle qui lui était tout. Incapable ne serait-ce qu'oser envisager un avenir sans elle. Et que dire d'Elmo, la baby-sitter de Midge, de son intelligence, de son franc-parler, de sa clairvoyance ?

L'écriture de Pete Fromm est sobre, élégante et sensible. Elle s'attache à l'infime, au petit, à l'invisible et traite du grand, du très grand, de l'incommensurable :
Comment continuer à vivre après la mort de celle que l'on aime ? En donnant la vie, qui plus est, à ce que l'amour nous a donné comme fruit ?
Un texte grandiose. À lire absolument.
Lien : https://www.mespetiteschroni..

J'ai choisi de découvrir l'auteur P. Fromm après avoir vu de nombreuses fois ses livres chroniqués sur #bookstagram.

Lors de ma dernière visite à la médiathèque avant la fermeture estivale j'ai donc choisi la Vie en chantier qui raconte l'histoire de Taz et Marnie.

Ils s'aiment, ils achètent une petite maison à rénover et bien que les travaux traînent en longueur ils décident de faire un enfant. Marnie est enceinte, les travaux s'accélèrent. Sauf que Marnie meurt en couche et Taz va devoir apprendre à survivre et à s'occuper de sa fille. Heureusement il est bien entouré, notamment par Rudy son meilleur ami et Lauren, sa belle-mère. Viendra aussi Elmo la babysiter.

Au début de ma lecture j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, je bloquais sur certaines phrases, ne comprenait pas toujours le lien entre les phrases. Heureusement, c'est vite passé et j'ai plongé la tête la première dans le roman, comme Marnie &Midge plongent dans la rivière glacée.

J'ai apprécié la manière dont le deuil est abordé et couplé au fait de devoir prendre soin d'un enfant et de gagner assez d'argent pour vivre.

Un lecture agréable et rapide 😉

Certainement pas le meilleur Pete Fromm, mais un roman efficace.
Efficace par son écriture ...à mots couverts, sentiments, non-dits s'étalent devant nous et font vibrer nos petits coeurs sensibles. Pas de descriptions larmoyantes, pas d'apitoiement mais cela touche d'autant plus car cela libre court à notre propre interprétation.
Efficace par sa forme...une très bonne idée d'égrener l'activité et l'état d'esprit du héros jours après jours. Les jours heureux dans l'expectative de l'enfant....puis le plongeon après le drame, et la lente remontée vers la surface.
Efficace car il donne du plaisir, on passe un très bon moment, on dévore les pages. Peu de personnages car peu de personnes peuvent percer la bulle dans lequel s'est enfermé ce jeune veuf - mais chaque personnage secondaire est important, attachant.

Donc pas inoubliable mais à lire. Ce serait dommage de passer à côté.

Taz et Marnie sont jeunes et très amoureux. Ils retapent la maison qu'ils viennent d'acheter et attendent leur premier bébé. Mais Marnie meurt en donnant naissance à leur fille, Midge…Sonné, comme mort, Taz revient chez lui avec ce tout petit bébé. Taz se contente alors de faire en sorte que tous deux survivent à chaque journée, aidé par ses amis, sa belle-mère. Ce roman raconte donc ce lent et douloureux retour à la vie. C'est émouvant, juste, drôle aussi et très doux. Pete Fromm confirme l'évidence, que l'amour peut tout, mais aussi que nous sous-estimons toujours notre capacité de résilience. Très beau livre, qui me donne envie de lire d'autres livres de cet auteur.