Traqué, tome 1 : Cessez d'être la proie, devenez le chasseur

Traqué c'est un peu un mélange de Hunger Games et des vampires. du coup, par certains points, j'ai trouvé ça très proche de Hunger Games (une loterie, des candidats sélectionnés pour une tuerie, la traque, un couple qui se forme, une couverture médiatique de l'évènement et, un seul vainqueur. Mais, les ressemblances s'arrêtent là! Et tant mieux !

C'est vrai que j'ai trouvé le démarrage assez long. Après, c'est pour mieux mettre en place la situation, expliquer les façons de vivre, les comportements des vampires, tout ça. C'est là qu'on se rend compte qu'ils sont particulièrement monstrueux. Oui, c'est le bon terme. Ils sont décris comme des monstres, qui ne pensent qu'à manger (ou plutôt boire). D'ailleurs, j'ai envie de dire, pourquoi pas montrer des individus aussi horribles. Ça change après tout!

Et puis nous avons Gene, homiféré. Humain quoi. Qui se fait passer pour un autre. Tout de suite on se rend compte de la complexité de se comporter comme ses prédateurs. D'ailleurs, cela fait partit du passage long. Mais bon. Petit détail, je n'ai pas réussi à me mettre à la place du personnage, peut être parce que c'est un garçon ? Ou parce qu'au début, il ne montre aucun sentiment. Il appelle tout le monde par des surnoms (Abdos, Sinistre...) j'avoue que c'est un peu bizarre...

Bref, la majorité du livre se passe avant la chasse... quelque part, je ne m'attendais pas à ça. On comprend mieux pourquoi la première partie du livre est assez lente en explications.

Et puis après, Gene se retrouve à l'entrainement pour cette fameuse chasse, et là, ça devient plus intéressant. Déjà, parce qu'il y a plus de suspens, il se fait quasiment repérer par les autres et puis il y une première révélation : Ashley est humaine elle aussi! D'ailleurs, leur petite relation qui se met en place donne un côté à l'histoire qui manquait un peu. Une attache, une façon de s'attacher un peu plus aux personnages.

Ensuite, nous entrons vraiment dans une course poursuite, et là, il y a du suspens. [spoiler]Je n'en revenait pas qu'il abandonne Ashley là bas... ça fait assez bizarre quand même non?

Et enfin, LA révélation de la fin de ce livre le père de Gene est LE scientifique qui tentait d'aider les homiférés enfermés dans le dôme.

J'attends la suite parce que l'histoire prend vraiment de l'ampleur dans la seconde partie! J'ai envie de savoir ce qu'il va se passer pour Gene [spoiler]et la découverte de son père et Ashley, toujours enfermée et surtout pour savoir comment cela va finir !
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J'ai acheté ce livre sur un coup de tête sans en avoir jamais entendu parlé. du coup je ne savais pas que les avis étaient plus ou moins mitigés. Sinon, je pense sincèrement que j'aurais passé mon chemin. Et je ne sais pas si ça aurait vraiment été une grande perte.

L'idée est excellente, il faut le dire. Les vampires sont plus forts que les hommes, ils gouvernent donc le monde et élèvent une poignée d'humains pour organiser des chasses afin de ravir le peuple vampire. Les "homiférés" sont pour les vampires ce que les poulets sont pour l'homme… en quelque sorte. Vraiment, l'idée me plaisait.

Par contre, le héros qui survit parmi les vampires, j'avais un peu plus de mal. Mais soit, en faisant hyper attention, en devenant une sorte de ninja vampirique, pourquoi pas. Sauf que Gene est un boulet ! Il fait idiotie sur idiotie. Il doit respecter des règles que son père lui avait inculqué pour s'en sortir, avant de disparaître, mais il fait tout de travers. Bref, à mes yeux, si Gene survit, ce n'est pas parce qu'il est brillant, doué ou quoi que ce soit, mais bien parce qu'il a une bonne étoile sur-entraînée.

D'une manière générale, tout est beaucoup trop gros pour être cru. Par exemple, les vampires ne sentent pas, à comprendre qu'ils ne transpirent pas. du coup, l'hygiène de Gene doit être impeccable. Sauf que si il court trop, ne se lave pas assez ou quoi que ce soit et bien son corps sent. Oui, c'est un être humain en somme. C'est très bien. Sauf que là aussi, les vampires sont complètement stupides. Ils sont une dizaine enfermés dans une pièce, ils sentent une odeur d'homme qui les rend fous (rongés par la faim) mais personne n'est capable de dire d'où elle vient… En gros, à mes yeux, Gene n'aurait pas du survivre assez longtemps pour que ce livre voit le jour.

Je ne me suis pas attachée à un seul personnages. Pas un seul. Qu'il s'agisse de Gene, des vampires, des méchants, des gentils… pas un ! Sans rire, je ne pensais pas que c'était possible. du moins jusqu'à ce que je termine ce livre. Au passage, le résumé me fait bien rire. Gene serait le dernier être humain vivant ? La bonne blague. Soit l'auteur se fiche de nous soit Gene possède les chevilles les plus grosses du monde.

Dans la dernière partie du livre, un journaliste assez étrange révèle quelques détails pour le moins importants relatifs à la chasse et à Gene. Mais il faut attendre longtemps avant que l'action ne commence. le pire, c'est que le héro lui même le sait. Il dit à un moment donné que le vainqueur de la chasse pourrait faire plusieurs livres sur l'événement et qu'il pourrait remplir le premier volume rien qu'avec les préliminaires… Vous ne pouvez imaginé ma rage quand j'ai lu ça. Parce que c'est exactement ce qui se passe dans le cas présent. le tome 1 n'est qu'une reproduction écrite des préliminaires de la chasse. Tout arrive dans le dernier chapitre et c'est long…

Il faut donc retenir que la chasse ne commence qu'au dernier chapitre et que tout ce qui se trouve avant est relativement long et pas spécialement intéressant. On ne s'ennuie pas non plus, mais on attend l'action impatiemment. Par contre, je n'ai pas imaginé la fin une seule seconde. du coup ce fut une bonne surprise. Les dernières lignes nous offrent un bon retournement de situations comme on les aime. J'aimerai bien en savoir plus après ça. J'espère seulement que le tome 2 sera plus "vivant".

Je suis assez mitigée après avoir terminé ce premier tome. Je ne me suis pas attachée aux personnages. L'histoire met trop de temps à démarrer pour moi. Certains passages sont vraiment trop gros pour être crédibles… Pourtant la fin est prometteuse et les informations données dans la deuxième moitié du livre laissent espérer un bon retournement de situation. Je pense que je lirai le tome 2, juste pour voir.
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Dans le futur la société est constituée par des vampires. Les humains ou « homiférés » sont considérés presque comme du bétail primitif et ont pratiquement tous disparus, dévorés et traqués.

Cependant, un garçon de 17 ans survit au milieu d'eux, masquant depuis des années toutes les traces de son humanité car elles pourraient lui être fatales : les vampires n'ont pas de noms, pas de transpiration, pas de pilosité, pas d'expressions faciales (la seule façon dont il exprime un rire est en se grattant le poignet)... et bien sûr ne supportent pas le soleil.

Une des originalités ici, est que l'on oublie l'image romantique et mystérieuse des vampires (ce nom n'est d'ailleurs pas utilisé), ils sont justes « normaux » dans une société à leur image, et leur vie qui se déroule de nuit, pourrait presque être la nôtre à plein de détails près. On retrouve, par ailleurs, plus le côté sombre, froid et un peu bestial de Nosferatu, que le charme d'un Dracula ou le « Fleur bleue » du « les vampires peuvent être nos amis » de Twillight...

La vision que le héros a fini par avoir de sa propre espèce à force d'en imiter une autre est également assez intéressante et son Humanité ne tient parfois qu'à un fil.

En regardant d'autres avis, certains en parlent comme d'un livre jeunesse mais, à moins qu'ils usent du terme de façon très large, je le situerai personnellement plus pour ados et adultes.

Au final c'est un roman vraiment prenant, qui, s'il joue de temps en temps avec des rebondissements un peu prévisibles, arrive aussi à s'en déjouer et à nous surprendre (un peu), ce qui au final donne un rythme que j'ai plutôt apprécié. L'ambiance et l'univers sont plutôt atypiques (à voir pour les gros consommateurs de ce genre, mais bon...) et si certains regretteront un manque de descriptions des vampires, je trouve qu'au contraire cela renforce leur rigueur froide et laisse plus libre cours à l'imagination.

Le bandeau promotionnel signé (soi-disant) Becca Fitzpatrick (auteure de Hush, Hush, une saga que j'ai beaucoup aimé par ailleurs) promettait un roman effrayant. La seule chose effrayante dans ce roman, c'est le ridicule patenté de son intrigue et la pauvreté de son style.

Et si ce roman est éprouvant pour les nerfs, c'est uniquement du fait de sa lenteur. Il ne se passe rien pendant les trois quarts du roman sinon des scènes si improbables et idiotes qu'elles en deviennent hilarantes (au moins j'aurai ri, c'est déjà ça).

J'ai détesté ce roman jeunesse à la fois pour la crétinerie absolue de l'histoire mise en scène mais aussi pour ces personnages insupportables.

Traqué se complait dans les détails sanguinolents pour masquer son manque de profondeur.

La fin tourne en rond et n'est qu'une (longue) fuite qui s'étire inutilement.

Bref, il faut qu'Andrew Fukuda arrête de fumer des carambars, là !

Son roman est une blague ou quoi ? C'est d'un ridicule ! J'ai passé mon temps à ricaner, tellement c'est du n'importe quoi (le coup de l'aisselle m'a achevé de rire). Quand je pense que c'est censé être effrayant et addictif … euh…

J'en ai tellement bavé (un mot de circonstance, croyez-moi) pour le lire que j'ai même pensé ne pas le terminer.

Vous l'aurez compris, je déconseille fortement. Sauf si vous aimez les histoires invraisemblables à base de vampires-cannibales qui passent leur temps à baver et à grogner, se témoignent leur affection en se frottant mutuellement les oreilles, dorment sur des perchoirs et s'embrassent en tournant leur coude sous les aisselles de leur partenaire (beurk !) et j'en oublie beaucoup, niveau absurdités …
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Un livre sur les vampires, mais dans un futur où les humains sont en voie d'extinction. le personnage principal essaie de se faire passer pour l'un des leurs afin de survivre. le concept est sympa parce qu'on y représente les vampires comme le haut de l'échelle alimentaire. A bas les idées visant à les rendre sympathiques : ici ils sont brutaux, affamés et mangent le peu d'humains encore présent !

Pour commencer, c'est mon premier de ce genre là, c'est-à-dire, qui parle de la survie des rares humains restant sur terre. Mais je n'en suis pas déçu, pendant que tu lis, tu as vraiment l'impression de vivre ce que Gene vit. On se fait la réflexion que Gene est vraiment malin pour ne pas oublier les règles, pour ne pas les enfreindre, et fait un effort colossale pour ne pas être découvert en faisant tous ce qu'ils font, même si ça le dégoute, il le fait quand même, alors qu'il n'a que 17 ans.

Ce livre a quelques similitudes avec Hunger Games. du coup, les fans de la saga pourront être séduits. Mais en même temps, l'univers est totalement différent donc, on ne ressent pas une impression de déjà-vu. L'histoire est assez longue à démarrer. L'univers est vaste et l'auteur veut vraiment se laisser le temps de poser les bases pour le lecteur. Les "monstres" sont plutôt horribles. Par bien des aspects, ils sont semblables à des vampires mais en plus cruels. La fin est assez déroutante. Je n'ai pas retrouvé le Gene du début. Et puis Ashley est étrange. Malgré ce que l'on découvre, j'ai du mal à lui faire confiance. J'attends de voir ce que la suite nous prépare.
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Une bonne lecture !

Globalement, j'ai passé un bon moment de lecture ! Je l'ai trouvé addictive, prenante, c'était une dystopie un peu originale puisque la race humaine a quasiment disparue, et les vampires ont pris sa place. On va suivre Gene, qui tente depuis plusieurs années de survivre parmi eux incognito. le problème ? Il a été sélectionné pour La Chasse : un événement légendaire où 5 vampires sont sélectionnés pour chasser leur proie favorite : l'être humain. Gene va devoir tout faire pour ne pas être démasqué, quitte à chasser sa propre nature ?

Le livre est très fluide, j'ai apprécié tous les rebondissements et l'auteur a réussi à me surprendre par moment. La seule chose qui m'a un peu étonnée c'est que la chasse arrive très tard dans le roman alors qu'elle semblait en être le centre. Bon, par contre, on est loin des vampires sexy à la Edward Cullen — Damon et Stefan Salvatore — Klaus Mikaelson car là ils sont profondément idiots et surtout ils bavent partout (ewwww).

Par contre, j'ai eu beaucoup de mal avec le personnage principal, Gene. Bon certes, il n'a jamais connu la liberté mais je l'ai trouvé franchement fermé d'esprit et arrogant. Il met du temps à enfin réfléchir par lui-même et prendre les bonnes décisions.

En bref : une lecture très sympa, j'ai hâte de lire la suite !
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Je démarre donc la trilogie avec ce premier tome. Dans les avis que j'ai lu jusqu'ici, il n'y avait pas de demi teinte, les lecteurs l'ont soit adoré, soit détesté ..
Pour ma part, j'étais un peu sur la réserve au début de ma lecture devant cet univers particulier : l'espèce humaine s'est pratiquement éteinte pour devenir un simple gibier. Cependant, je me suis finalement vite prise dans l'histoire et devant le déploiement de stratagèmes du héro pour survivre parmi des prédateurs prêts à ne faire qu'une bouchée de lui s'il était mis à jour.
Certains passages m'ont énervé du fait des mensonges du héro à ses semblables encore en vie, mais quand on a passé sa vie à mentir sur ce que l'on est pour survivre, accorder sa confiance et être totalement honnête est logiquement inenvisageable.
Le rythme va crescendo pour terminer dans une folle traque et une angoissante course à la survie. J'ai terminé le roman complètement happée dans l'action et me suis jetée sur le tome 2 !

Ce premier tome est une excellente découverte. Ce roman est un très bon mélange des genres si vous avez aimé Bird Box, Hunger Games ou le film Bienvenue à Gattaca, vous ne pourrez qu'être séduits par TRAQUE.

Et le moindre que l'on puisse dire, c'est qu'Andrew Fukuda sait maitrise le rythme. Je cherchais un livre sans temps mort, je l'ai trouvé. Il a su nous proposer un univers complexe, où on ne sait pas très bien si les Hommes se sont transformés en vampires ou sont atteints d'un genre de porphyrie, mais c'est totalement effrayant. Nos nerfs sont mis à rude épreuve et on a du mal à reposer le livre.

Nous évoluons dans un monde totalement métamorphosé à travers les yeux de Gene, jeune homme de 17 ans, homiféré, c'est à dire un des derniers humain sur la Terre, qui a réussi à se noyer dans la masse. Dernier survivant de sa famille, il a été éduqué par son père de nombreuses années à se déshumaniser : pas de sourire, pas d'éternuements, pas de transpiration, pas de poils, il doit donc s'obliger à une rigueur pour ne pas se faire prendre ce qui signifie ne pas se faire dévorer par les autres.
J'ai beaucoup apprécié ce personnage masculin qui est bien travaillé. Il a parfois l'insouciance de son âge, mais je trouve qu'il a également la maturité due à son éducation, il a su développer des réflexes autant physiques qu'intellectuels. C'est vraiment agréable de le suivre, on souffre lorsqu'il souffre, on en transpirerait presque.

Andrew Fukuda a su distillé la peur, l'angoisse dans son roman, il a su placer les bons rebondissements au bon moment relançant sans cesse le lecteur jusqu'à la dernière page.

J'ai pu lire plusieurs critiques négatives concernant ce roman où il est noté beaucoup d'incohérences, je crois que je suis passées à côté de celles-ci tellement j'ai été happée par l'histoire. J'ai à plusieurs reprises retenu ma respiration, fermé les yeux, été parcourue de frissons, ce roman m'a fait ressentir que j'étais humaine.

Ce roman mets en avant l'espoir, le fait que l'on ne doit pas abandonner, que l'on doit pas oublier qui l'on est et d'où on vient, que nous avons notre propre identité et que c'est ce qui fait notre force. Nos imperfections, nos moments de doute, nos différences font que nous sommes nous-même, que nous existons pour nos convictions, nos valeurs et non pas pour les autres ou pour ressembler aux autres. Tant que nous existons, il y a de l'espoir pour vivre, aimer, partager, rire. Derrière la noirceur du monde inventé par Andrew Fukuda, il y a tellement de luminosité, tellement d'espoir, vivement la suite ...

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