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Citations sur Outlander, tome 4 : Les Tambours de l'automne (76)

-Que fais-tu, Sassenach ? Et qu'est ce que c'est que cette... chose que tu portes ?
Jamie, les bras croisés, était adossé à la porte, perplexe.
-Un soutien-gorge improvisé, répondis-je avec dignité. Je ne compte pas me promener dans les montagnes en montant en amazone et, si je ne porte pas de corset, il me faut bien quelque chose pour soutenir mes seins. Autrement, ils vont balloter pendant tout le trajet, ce qui est très inconfortable, crois-moi.
-Tu m'en diras tant, remarqua-t-il d'un air songeur.
Il décrivit un large cercle autour de moi, gardant une distance prudente, observant mes jambes d'un air intrigué.
-Et ça, on peut savoir ce que c'est ?
-Tu aimes ?
Je posai les mains sur mes hanches, ravie du pantalon de daim que Phaedre m'avait cousu en riant comme une folle du début à la fin. Le daim avait été fourni par un ami de Myers à Cross Creek.
-Non, répondit-il franchement. Tu ne vas tout de même pas sortir en... en...
Il le montra, faute de trouver le mot.
-En pantalon, répondis-je. Mais si, bien sûr. J'en portais tout le temps à Boston. Ils sont très pratiques.
Il me regarda un moment en silence. Puis, très lentement, il reprit sa marche autour de moi.
-Tu portais ça dans la rue ? s'écria-t-il incrédule. Devant tout le monde ?
- Oui. Comme la plupart des femmes. Pourquoi pas ?
- « Pourquoi pas » ? répéta-t-il, scandalisé. Mais on voit tes fesses, bon sang, même la raie !
-Et alors, on voit le tiennes aussi ! Ça fait des mois que j'admire ton derrière à travers tes culottes serrées, mais ce n'est qu'occasionnellement que sa vue m'inspire l'envie de te faire des proposition indécentes.
Ses lèvres frémirent ; il ignorait s'il devait rire ou non. Profitant de cette indécision, j'avançai vers lui et l'enlaçai en lui tenant fermement les fesses.
-À vrai dire, c'est surtout ton kilt qui me donne envie de me jeter sur toi, de te culbuter dans l'herbe et de te violer, lui susurrai-je. Mais les culottes ne te vont pas mal non plus.
Cette fois, il se mit à rire. Il se pencha vers moi et m'embrassa longuement ; ses mains explorèrent sans vergogne mon arrière-train à travers le daim. Il exerça une petite pression, me faisant dandiner contre lui.
-Enlève-le, dit-il en reprenant son souffle.
-Mais je...
-Enlève-le.
Il recula d'un pas et commença à dénouer les lacets de sa braguette.
-Tu pourras remettre plus tard si tu veux, Sassenach. Mais soyons clairs : s'il y a de la culbute et des viols à commettre, c'est moi qui m'en chargerai, d'accord ?
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Un homme ne peut pas être oublié tant qu'il reste deux personnes sur la terre. L'une pour raconter son histoire, l'autre pour l'entendre.
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- J’ai dit que tu vivrais ici en tant que son mari. Mais si tu la touches contre son gré, je t’arrache le cœur et le donne aux cochons. Tu m’as bien compris ?
Roger baissa les yeux vers la lame, et scruta Jamie dans le blanc des yeux.
- Vous croyez que je prendrais une femme contre son gré ?
C’était une question étrange, dans la mesure où Jamie l’avait déjà tabassé en se fondant précisément sur cette opinion erronée. Roger posa la main sur celle de Jamie et la poussa violemment, planta la pointe de la lame dans le bois de la table.
Jamie rengaina son arme et courut derrière lui.
Brianna me lança un regard désemparé.
- Qu’est-ce qu’il va fai…
Elle fut interrompue par un bruit sourd contre le mur extérieur, suivi d’un grognement de douleur et de la voix mâle de Jamie, éructant en gaélique :
- Si tu la maltraites, je te couperai les couilles et te les ferai bouffer !
Je lançai un regarde vers Brianna. Manifestement, elle avait appris suffisamment de gaélique pour apprécier le style de son père. Elle ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit.
Il y eut un bref bruit de lutte à l’extérieur, suivi d’un second coup, que j’interprétai comme celui d’une crane heurtant une pile de bois.
Roger n’avait pas la rage froide de Jamie, mais sa voix vibrait de sincérité :
- Si tu lèves la mais encore une fois sur moi, espèce de vieux con, je te tranche ta tête d’enfoiré et je te la fourre dans le cul, d’où elle n’aurait jamais dû sortir !
Un silence perplexe s’installa, puis un bruit de pas s’éloigna.
Quelques instants plus tard, Jamie émit un grognement tout écossais et partit de son côté.
Brianna leva des yeux médusés vers moi.
- Ce n’est rien, lui assurai-je. Juste une surcharge de testostérone.
- Tu as un remède contre ça ?
La commissure de ses lèvres tremblait, mais je n’aurai su dire si elle réprimait une envie de rire ou une crise de nerfs.
- L’excès de testostérone a deux effets, dis-je enfin. L’un d’entre eux est ce qui les incite à s’entre-tuer.
- Je vois. Et l’autre ?
Nous échangeâmes un regard entendu.
- Je m’occupe de ton père, répondis-je. Quand à Roger, ça dépend de toi.
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- Autrefois, les étudiants en médecine payaient des hommes pour aller voler des corps dans les cimetières, dis-je en tendant à Jamie mon mouchoir sale.
Il venait de se hisser hors du trou.
- Disséquer les cadavres était le seul moyen pour eux d’étudier l’anatomie.
- Vraiment ? dit-il en s’épongeant le front.
Il me lança un regard sarcastique avant d’ajouter :
- « Autrefois », c’était quand pour toi ?
Heureusement, il faisait trop sombre pour que Ian me voie rougir. Ce n’était pas la première gaffe que je commettais, ni sans doute la dernière, mais le plus souvent, elles ne me valaient qu’un regard surpris, tout au plus. La simple vérité dépassait l’imagination.
- Je suppose que c’est aujourd’hui, admis-je.
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- On peut tolérer l'intelligence chez une femme, ma chère, tant qu'elle est également agréable à regarder. Inversement, une jolie femme peut s'en passer, à condition qu'elle ait le bon sens de se taire.
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A mon avis, c'est aussi le devoir d'un médecin, poursuivit Jamie. Tu as prêté serment de guérir, mais lorsqu'il n'y a plus rien à faire, ton devoir n'est-il pas aussi d'empêcher de souffrir inutilement ?
P 902
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Quelque chose est tapi sous ces sites, plus vieux que l'humanité.
Les Anciens parlent des "sillons de la terre" et des forces qui y circulent. Le rôle des gemmes est lié à ces sillons mais les font-elles dévier ou servent-elles seulement de balises ?
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Jamie n'était pas né laird, mais la mort prématurée de son frère aîné avait fait de lui l'héritier de Lallybroch. Depuis l'âge de huit ans, il avait été élevé pour assumer la responsabilité d'un grand domaine, veiller sur ses terres et sur le bien-être de ses métayers, et placer ce bien-être au-dessus du sien. Puis était arrivé Charles-Edouard Stuart et sa course folle vers la gloire, une entreprise sanglante qui avait conduit ses partisans à la ruine et à la catastrophe.
P 160
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Il scruta Roger avec une expression amusée :
- Vous êtes écossais ou c’est juste que vous aimez vous balader en jupe ?
Ayant déjà entendu plusieurs dizaines de variantes de cette plaisanterie, Roger se contenta de le gratifier d’un regard las.
- Comme disait ma tante, déclara-t-il en forçant son accent écossais, « Quand tu enfiles ton kilt, mon garrrçon, tu sais que tu es un homme ! »
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- ... personne ne peut décider pour deux. On ne peut pas imposer à un autre ce qu' on croit bon pour lui. On le fait pour un enfant, bien sûr, mais même dans ce cas, c'est difficile ... Je ne pourrais pas le faire pour toi, ce ... ce ne serait pas juste.
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