« Il écarta une mèche qui me tombait devant les yeux et m'attira contre lui. Je sentais son torse se soulever et s'affaisser. Il était si solide, si vivant! Pourtant, je l'avais déjà tenu si près de moi une fois auparavant...et je l'avais perdu.
Sa main caressa ma joue moite.
- Tu ne vois donc pas comme l'idée de la mort est dérisoire en ce qui nous concerne tous les deux, Claire?
Non, je ne la jugeais pas du tout dérisoire.
- Quand tu es rentrée chez toi, après Culloden...j'étais mort, non?
- C'est-à-dire que je le croyais. C'est pourquoi je...oh!
[...]
- J'étais mort, Sassenach, et pourtant, pendant deux cents ans, je n'ai jamais cessé de t'aimer.
Je fermais les yeux, sentant les tiges fines me chatouiller les lèvres, chaudes comme le soleil, légères comme l'air.
- Moi aussi, je t'aimais, murmurai-je. Je t'aimerai toujours.
- Tant que nous vivrons, nous ne serons qu'un. Et longtemps après que mon corps sera tombé en poussière, mon âme t'appartiendra encore, Claire...je le jure sur les cieux. Je ne te quitterai jamais. »
Pourtant...j'ai l'impression de le connaître, j'ai presque un souvenir de lui, comme si je l'avais déjà vu quelques part. C'est sans doute uniquement le produit de mon imagination et de ma jalousie. Après tout, je sais très bien à quoi ressemble ce salaud. Je vois son visage tous les jours sur ma fille!
- Oh !
Elle tourna autour de lui, la bouche grande ouverte.
- Roger, tu es superbe !
Elle esquissa un sourire en ajoutant :
- Maman disait toujours que les hommes en kilt étaient irrésistibles. Elle avait raison.
Je m’approchai de lui et posai les mains sur ses épaules.
- Je t’aime.
Il me regarda longuement.
- J’en suis heureux, Claire. Très heureux. Viens te coucher, je vais te réchauffer.
- Tu es mon courage, Sassenach, et je suis ta conscience. Tu es mon cœur… et je suis ta compassion. Aucun de nous ne serait complet sans l’autre. Tu ne le sais donc toujours pas ?
Les hommes sont capables de tout quand ils sont en groupe. Ils font des choses qui ne leur viendraient jamais à l'esprit quand ils sont seuls.
En toute franchise, la loi est une chose, la réalité en est une autre.
"Tant que nous vivrons, nous ne serons qu'un. Et longtemps après que mon corps sera tombé en poussière, mon âme t'appartiendra encore. Claire ... Je le jure sur les cieux. Je ne te quitterai jamais."
"Où tu iras, j'irai, murmurai-je. Ton toit sera mon toit, ton peuple mon peuple, ton dieu mon dieu. Où tu mourras, je mourrai et, là, je serai enterrée. Qu'il s'agisse d'une colline écossaise ou d'une forêt américaine. Fais ce que tu as à faire, Jamie. Je serai toujours là."
- L'Homme sensuel. Il y avait des chapitres qui m'ont paru un peu extrêmes, décrivait toutes sortes de choses qu'on peut faire avec des glaçons et de la crème Chantilly, mais j'ai appris comment on taillait une pire et...
- Tu as appris ça dans un livre ?
- Euh... oui, répondit-elle, surprise. Tu ne voulais pas que je demande autour de moi comment on fait, quand même ?
- Tu veux dire qu'on publie des livres pour expliquer aux femmes comment... ? Mais c'est monstrueux !