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3,38

sur 334 notes
Ce fut une lecture plutôt agréable et divertissante, mais sans plus.

Les bons côtés : l'univers et l'ambiance steampunk. J'ai vraiment adoré ça, des automates, des machines de cuivres, bronzes, opale,... dans un Paris survolée par aéronef, aéroscaphes et autres joyeusetés étheriques. L'enquête menée aussi est sympa, jusqu'à un certain point, où l'intérêt s'étiole quelque peu.

Les moins bons côtés : des personnage relativement vides et transparents. Aucun attachement pour ce duo de frère et soeur au rapports fusionnels un peu trop bizarre et qui ne paraît pas naturel du tout. Les "ma chérie" /"mon chéri" ont finit par m'agacer un peu.
La fin. Jusqu'au bout j'étais prête à mettre ce livre en "Argent", mais la fin l'a fait dégringoler d'un étage, à l'image de l'histoire qui dégringole et devient moins passionnante en prenant une direction que je n'ai pas aimer.

Une lecture que j'ai quand même lu assez vite, j'avais quand même envie d'en savoir plus autour des mystères de l'éther et des automates, mais que j'oublierai probablement aussi vite. L'intérêt premier s'est peu à peu effacer par une histoire au fort potentiel mais qui m'a paru rester trop en surface pour me convaincre. J'aurais voulu plus approfondir encore cette histoire d'éther notamment. Un épilogue aurait été bienvenu, la fin en plus d'être plutôt nulle est trop brutale.
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L'univers Steampunk est passionnant : on dirait un monde issu des rêves mélangés de Gustave Eiffel, de Léonard de Vinci et de Jules Verne. Dans ce monde qui est un peu le futur rêvé par nos arrières grands-parents, les légendes urbaines de l'époque victorienne évoluent en costumes d'époque. Élégance et esprit Exposition Universelle.
C'est donc dans ce monde que se situe cette histoire. On est en plein roman-feuilleton avec un savant fou, des automates intelligents, un alieniste, une actrice de théâtre... et la reine Victoria.
Un vrai bonheur. C'est léger, enlevé, drôle. Un petit plaisir sans prétention et très bien mené.
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Un roman qui se lit facilement, qui reste divertissant, mais qui manque de profondeur et d'originalité. Je n'en garde donc pas un grand souvenir...
Lien : https://lartetletreblog.word..
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Un roman à l'ambiance vieille France et steampunk très agréable à lire, avec son style facile, sans fioriture, et son intrigue réglée comme un engrenage. Ce mélange de vie parisienne au temps de l'exposition universelle de 1889 et d'omniprésence des automates en tout genre est très réussi. Dès le départ, on est absorbé par l'enquête et les mystères de l'éther, cette matière à la fois miraculeuse et tellement dangereuse, et ensuite par la poursuite du fameux automate pensant. Margot, la comédienne, et Théo, l'aliéniste, la soeur et le frère, forment un couple inhabituel, un brin innocent mais terriblement efficace pour découvrir les arcanes de l'affaire et révéler la déprime meurtrière de l'automate.
Malgré un final peut-être un peu rapide à mon goût, ces confessions me laissent une impression fort délicieuse, de la même veine que celles des grands classiques du genre. C'est dire !
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Malgré des personnages que je trouve juste survolés, et son univers qui aurait pu être très riche, mais encore une fois qui n'est qu'évoqué (bon on a de l'éther, ca fait marcher les machines et ça tue des gens, il se passe des trucs etranges dans la jungle en Asie, mais rien n'aboutit), ce roman s'en sort grâce à son intrigue.
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J'ai été un peu déçu par ce roman steampunk à la française, un des premiers du genre dans la langue de Molière.

Si le décor d'un Paris steampunk à la fin du XIXe siècle et l'intrigue autour d'automates pensants avaient de quoi me séduire, le récit lui-même ne m'a pas totalement emballé.

J'ai eu l'impression que cela tournait un peu en rond, avec des révélations successives qui me laissaient de plus en plus indifférent, le tout servi par un style qui ne trouve pas toujours le ton juste.

Ce n'est pas un mauvais roman, mais j'ai l'impression que le potentiel était bien au-delà du résultat.
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1889, à la veille de l'exposition universelle.
Aurélie Couturier tombe d'un aeoscaphe dans de mystérieuses circonstances.
Sa meilleure amie, Margaret Saunders, dite Margo, va chercher à les élucider avec l'aide de son frère.

Qui semble plus exactement être son demi-frere car ces deux personnages n'ont pas le même nom de famille et Margo évoquesa propre mère dans une discussion qu'elle a avec Theo en utilisant le possessif "ma".
Leur relation est un peu étrange car elle laisse des vêtements chez son frère pour les nuits où elle dort chez lui et se promène nue devant lui (elle a pourtant une relation avec une femme: oui, elle est lesbienne! Ce qui est bien sûr très en avant pour l'époque car elle semble l'assumer)

Dans ce Paris de la fin du XIXe siècle, les automates et inventions mues par l'éther sont légion, et les automates sont vraiment très développés. Vous verrez jusqu'à quel point en lisant ce roman.

L'enquête policière mène le frère et la soeur dans une fabrique d'automate, à l'exposition universelle... et il est bien sûr question de la reine Victoria!

J'ai apprécié cette lecture malgré quelques petits passages moins intéressants (moins à mon goût du moins).
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C'est bien sur le titre de ce roman qui m'a inspirée au premier abord. L'époque victorienne mélangée à beaucoup de fantaisie m'intriguait bien. Mais au final je n'ai pas vraiment aimée, je trouve que la pseudo enquête des frère et soeurs dans le milieu des automates mangeurs d'opium n'aboutit a rien et le mélange des genres ( historique vs fantastique) n'a pas reussi à m'intéresser. Je différencie difficilement fantastique et science-fiction mais ces machines volantes et ces animaux de compagnie fonctionnant à l'éther sont les choses qui me font décrocher des Star Wars de ce monde mais aussi de ce roman. C'est donc ce qui m'a fait décrocher. L'idée de bases était intéressante mais a été mal développer a mon avis.
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Attirée par la magnifique édition de Bragelonne, par les auteurs évidemment et le titre d'une classe sans pareille... je crois classer ce livre dans les plus mauvais que j'ai lu, ou presque.
Honnêtement, ça se lit, ça peut divertir lorsqu'on n'est pas trop exigeant.
J'ai notamment des amies qui ont adoré ce roman et qui se sont heurtées à mon point de vue.
Alors pourquoi est-ce que j'ai mis une note si basse?
Peut être parce les scènes "trop" m'exaspèrent : trop facile, trop surjoué, trop prévisible, trop tout le temps de tout, et en même temps pas assez !
Parce que les auteurs m'ont habituée à bien mieux.
Ou tout simplement à cause des archétypes stéréotypés à l'extrême qui sont tous présents dans ce roman et qui s'enchaînent les uns après les autres. le déroulement est prévisible et l'on a même pas le plaisir d'une belle écriture sur une histoire dont les enjeux m'ont laissées totalement indifférente.
Une énorme déception pour moi, si vous ne souhaitez pas lire une éniéme histoire téléphonée, bateau et écrite presque scolairement, passez votre chemin.
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Confessions d'un automate mangeur d'Opium est un roman qui se range dans la lignée des Steampunk, c'est-à-dire une histoire qui se déroule au 19ème siècle, à la belle époque, et qui met en avant des progrès techniques imaginaires et fantastiques.

L'histoire est animée par deux personnages principaux, deux frères et soeurs : Margaret Saunders, actrice, et Théophraste, aliéniste, vivant tous deux à Paris au moment de l'Exposition Universelle. le récit débute par le décès d'une certaine Aurélie, « amie » de Margo, qui se serait apparemment suicidée. Mais cette dernière, connaissant son amie, ne crois pas à la cause de la mort et décide d'enquêter. de pages en pages, elle et son frère vont se retrouver mêlés à une sombre histoire d'automate assassin, humain au départ mais dont l'éther aurait permis de le rendre « immortel ». Dès lors, qui est le créateur de ces fameux automates ? Comment l'éther atteint-il-le cerveau et comment à contrario l'Opium vient chambouler ses effets ? Peut-on parler de progrès ou de torture ? Enfin, qui est ce mystérieux Owen, rescapé d'une guerre et marqué à vie ?
Le portrait des personnages est assez particulier, je ne saurai dire si je les ai trouvé « ennuyeux » ou « originaux ». Margo est une femme attirante mais elle-même davantage attirée par les femmes (les auteurs auraient-ils souhaité ajouter une touche de modernité ? il aurait peut-être été intéressant de glisser subrepticement comment cette homosexualité été vue par les populations de l'époque). Elle entretient une relation que j'ai trouvée ambigüe avec son frère Théophraste de Barrias Archimbault, et je me suis demandé tout au long du récit si ce dernier était réellement son frère ou pas. Lui-même est un aliéniste attirée par le progrès et qui pense que l'éther a des impacts sur le cerveau de ses patients. Ce personnage-ci est déjà un peu plus « intéressant » que celui de Margaret, plus profond dans ses pensées et ses actes. Étrangement j'ai retrouvé sur la forme de l'histoire un peu de Pierre Pevel avec sa saga « le Paris des Merveilles », surtout dans la volonté des auteurs d'ajouter une pointe de cocasserie et d'humour à l'intrigue. Malgré ces personnages un peu creux et des conversations pas toujours bien construites, j'ai quand même été emballée par l'histoire et lu le roman assez rapidement.

Au niveau de "l'enveloppe" du livre, je la trouve particulièrement attirante. La couverture, que l'on doit à Noëmie Chevalier et Adèle Silly, est bien représentative du style Steampunk avec ses dorures et ses rouages typiques. L'arrière-plan type carnet en cuir marron rappelle le terme « Confessions » du titre. Car l'histoire démarre bien par la prise de parole d'un personnage clé qui nous invite à découvrir son histoire, au travers de chapitre prenant respectivement les voix de Margo ou de Théo. le nom des auteurs est inscrit sur un arrière-fond de type marbre blanc et l'image met bien en relief la ville de Paris avec sa Tour Eiffel, ses aérocars, bref sa modernité fantastique. Sur cela je félicite les éditions Bragelonne, les designers et illustrateurs, car leur couverture est absolument superbe !

En conclusion un roman steampunk intéressant sur le fond mais aux personnages manquant de reliefs et d'intensité.
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