De son style aussi doux qu'une plume,
Gaiman raconte l'enfance avec une poésie sombre. Son univers fantastique n'appartient qu'à lui. Rien de réchauffé, de récupéré, tout est authentique. Tout comme les émotions qu'il mêle aux pages exactement comme elles se mêlent dans la tête des enfants ; qui ressentent sans vraiment comprendre, sans mettre de nom sur une tension sourde, une détresse latente.
Ceux qui connaissent déjà
Coraline trouveront des similitudes dans le dernier livre de
Gaiman : une enfance bouleversée, la perte des repères familiers, de la sécurité parentale, la fourberie du monstre qui revêt les costumes les plus affables pour mieux amadouer sa proie mais aussi la force et l'intelligence de l'enfance.
C'est une magnifique lecture dont on ressort émerveillé, le coeur apaisé, peut-être même un peu changé.
Lien :
https://thebmuffin.wordpress..