Pourquoi notre futur dépend des bibliothèques, de la lecture et de l'imagination

Un très beau plaidoyer pour les bibliothèques ! Un texte court et magnifique où l'auteur défend ce lieu ouvert à tous, diffusant la culture et le savoir. En tant qu'auteur et en tant que lecteur, il nous témoigne de son expérience des bibliothèques, à la fois cocons et lieux de découverte.

En quelques pages, tout est dit : pourquoi devons-nous lire pour le plaisir ? Pourquoi l'existence des bibliothèques est primordiale ? Quels rôles les bibliothécaires, les parents ; bref les adultes ; ont envers les enfants, ces petits adultes en devenir qui formeront la société de demain... Un texte court et puissant que chaque passionné de lecture devrait au moins transmettre à une personne, permettant à celui-ci de faire son petit bonhomme de chemin :D

Petit fascicule gratuit dans lequel Neil Gaiman explique son amour des livres, de la lecture et de la fiction. le texte a déjà beaucoup circulé sur internet mais c'est sympathique d'avoir la version papier. Gaiman raconte sa passion pour les librairies dès son plus jeune âge, l'intérêt pour lui du livre et les "obligations" que nous avons lecteurs. Parmi celles-ci :
"Je crois que nous avons obligation de lire par plaisir, en tous lieux, publics et privés. Si nous lisons par plaisir, si d'autres nous voient lisant, alors nous apprenons, alors nous exerçons nos imaginations. Nous montrons aux autres que lire est une bonne chose."
"Nous avons une obligation d'employer le langage. de nous astreindre : de découvrir ce que les mots signifient et comment les déployer, de communiquer de façon claire, pour dire ce que nous voulons dire. Nous ne devons pas chercher à figer le langage, ou, à, le faire passer pour une chose morte qu'on doit révérer; nous devrions l'employer comme une créature vivante, fluctuante, qui emprunte des mots, qui permet aux sens et aux prononciations d'évoluer avec le temps.

Plaidoyer pour la lecture, les bibliothèques et les librairies
A partager sans modération !!!

Redécouvrez la conférence de presse de Neil Gaiman en France

Lien : http://club-stephenking.fr/4..

Une vraie histoire d'amour, celui d'un auteur et lecteur avec les livres, la littérature et l'imaginaire. Dans ce beau discours, Neil Gaiman sait et enseigne l'importance de son travail, lui qui est un touche à tout (BD, littérature adulte comme enfant, science-fiction ou non), de celui de bibliothécaire, ces gardiens de mondes et de savoirs.

Mais quelle énergie dans cet étourdissant et merveilleux cri d'amour envers les bibliothèques. Quelle incomparable lutte pour la liberté, car lire c'est bien une affaire de liberté, liberté de lire, liberté d'idées, liberté de communication. Et cette citation fabuleuse celle de ne pas se tromper, les livres sont des lieux réels comme une armure véritable. Quelle retentissante déclaration d'amour vouée aux bibliothèques. A lire sans modération.
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Ce petit livre bleu est le nouveau bréviaire des lecteurs. Avis aux défenseurs de l'écrit et autres prosélytes : ils ont désormais leur manifeste.

comme il est gratuit, ce fascicule devrait être prescrit aux bibliothécaires, aux lecteurs et aux futurs lecteurs.
Rien de nouveau mais c'est écrit avec efficacité.

Avis à tous ceux et celles qui possèdent une liseuse, ce petit texte est gratuit ! Votre seul désespoir sera de ne pas pouvoir le prêter à tous ceux et à toutes celles avec qui vous aimeriez le partager. Quand je pense que Flaubert voulait nous faire croire qu'il existait de mauvaises lectures et que si Emma rate sa vie c'est parce qu'elle s'est réfugiée dans des lectures trop romantiques! On sent qu'il n'avait pas lu Neil Gaiman!

Un peu comme Pennac, il nous dit qu'il n'y a pas de mauvaises lectures , lire est en soi un geste salvateur et comme tous les grands lecteurs, il se retrouve chez lui dans les bibliothèques. Il pense que lire des fictions oblige le lecteur à s'intéresser à d'autres destins et permet de comprendre l'humanité. Je pourrai bien vous recopier entièrement sa conférence tellement tout ce que je lisais me faisait plaisir
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