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Au risque d'en choquer certains, au même titre que beaucoup de personnes ont une bible chez eux, tout le monde devrait posséder cet essai. Peut-être devrait il être offert aux enfants qui entrent au cours préparatoire. Trop de parents voient la lecture comme une corvée et une perte de temps.
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Au sortir d'une flânerie dans la très dense librairie Charybde [129 rue de Charenton, 75012 Paris], avec une rencontre sympathique avec les deux libraires, charybde2 et charybde7, membres actifs de Babelio, j'ai en sus des ouvrages choisis, repéré un mince fascicule , qui est la retranscription intégrale d'une conférence que Neil Gaiman a donné le 14 octobre 2013, mettant en garde la suppression des bibliothèques par souci économique immédiat, en mettant en danger les générations futures…

Cette édition gratuite, destinée aux bibliothécaires, libraires et lecteurs, est offerte par Neil Gaiman et les éditions Au diable vauvert., maison d'édition qui a publié la plupart des textes de ce romancier et scénariste…

Précieuse plaquette qui offre un discours en faveur de la lecture publique et des bibliothèques, lieux sacrés à défendre et protéger pour le présent mais aussi pour les générations à venir.. J'ai choisi trois extraits qui résument fort bien les convictions et la teneur du propos de Nail Gaiman.

« Nous avons besoin de bibliothèques. Nous avons besoin de livres. Nous avons besoin de citoyens instruits. » (p.18)

« Mais les bibliothèques sont une affaire de liberté. Liberté de lire, liberté d'idées, liberté de communication. C'est une affaire d'éducation (ce qui n'est pas un processus qui prend fin le jour où nous quittons l'école ou l'université), de distraction, de création d'espaces protégés et d'accès à l'information. » (p.13-14)

« Les bibliothèques sont en réalité des portes sur l'avenir. Aussi est-il regrettable que, partout dans le monde, nous voyions des autorités locales saisir toutes les occasions de fermer des bibliothèques comme un moyen facile d'économiser de l'argent, sans s'apercevoir qu'ils volent l'avenir pour payer le présent. Ils closent des portes qui devraient rester ouvertes. (p.17) »

Merci à cet écrivain et à cette dynamique maison d'édition pour cette initiative de publier ce texte vigoureux et amplement justifié, quant à cette problématique et nécessité d'être vigilants :

« Je suis venu ici ce soir donner une conférence sous les auspices de la Reading Agency : une organisation humanitaire qui a pour mission d'offrir à chacun les mêmes chances dans la vie en aidant les gens à devenir des lecteurs assurés et enthousiastes. Une organisation qui soutient des programmes d'alphabétisation, des bibliothèques et des individus, et qui encourage ouvertement et effrontément l'action de lire. Parce que, nous-dit-elle, tout change, quand on lit. « (p.6)


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La lecture de ce plaidoyer en faveur de la lecture (de la fiction) par tous et dès le plus jeune âge devrait être obligatoire pour tous les amoureux des livres bien sûr, mais aussi pour les parents, les maires et autres "people" de la sphère politique.

Ce discours de Neil Gaiman a été retranscris dans son intégralité par le journal anglais "The Guardian".
Et c'est un électrochoc !
Tout ce qui est dit est plein de bon sens et d'intelligence, et surtout : de pragmatisme ! (éducation et héritage britanniques obligent) Les arguments et la rhétorique qu'il utilise sont très forts, dignes d'un "We shall never surrender" à la Winston Churchill. Certains se diront que la comparaison est un peu forte - ce qui n'est pas totalement faux - toutefois, lorsqu'on voit le peu d'efforts mobilisés pour faire vivre la lecture , il y a de quoi se poser des questions. Certes, sur le plan économique, la fermeture d'une bibliothèque n'a pas de conséquences aussi dramatiques que la fermeture d'une usine. Mais, faut-il toujours raisonner envers et contre tout en termes de retours sur investissements et profits "chiffrés" lorsqu'on parle de culture ?
Comme Victor Hugo l'avait fait au siècle dernier (mais avec chiffres à l'appui cette fois), Neil Gaiman établi une corrélation entre niveau d'alphabétisation et taux de criminalité.

J'ai trouvé essentielle et même fondamentale l'approche très pragmatique de l'auteur qui insiste sur le fait qu'avant tout la lecture doit être un plaisir. Alors que nos compatriotes français s'évertuent souvent à placer la lecture sur un tel piédestal que la littérature en vient à être vue comme quelque chose de purement intellectuel. Comment s'étonner alors que beaucoup de personnes voient cette activité comme ennuyeuse ? Certes, ce n'est pas le seul facteur. Ceci dit, lorsque les différents éducateurs et (pire encore) l'Education Nationale se décidera à changer les programmes de manière à ce que les jeunes découvrent des textes qui leur parleront et leur seront accessibles plutôt que de s'évertuer à leur faire lire des classiques (et pas toujours les meilleurs) qu'ils ne sont pas armés pour comprendre, on aura fait un grand pas.

L'autre argument intéressant de Gaiman, c'est celui sur les médiathèques dont ils démontrent l'utilité, pas seulement grâce aux livres qu'elles contiennent mais aux accès internet qu'elles offrent. Leur permettant ainsi d'être "dans le vent" et de s'adapter aux besoins "modernes" des adhérents.

A LIRE ABSOLUMENT !!

http://www.theguardian.com/books/2013/oct/15/neil-gaiman-future-libraries-reading-daydreaming
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Voici un essai de Neil Gaiman qui m'a beaucoup remué. J'ai aimé ses romans fantastiques comme ses histoires pour enfants et ce titre donnait envie de connaitre les arguments en faveur des bibliothèques, de la lecture et de l'imagination. L'auteur explique très justement pourquoi la lecture est nécessaire : elle permet de développer l'imagination des enfants comme des plus grands. Toutes les littératures se valent car elles sont la porte d'entrée vers d'autres littératures, l'imagination, des rencontres… A lire absolument, à faire lire !
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Ce discours prononcé par Neil Gaiman lors d'une conférence en Grande-Bretagne est un vibrant plaidoyer pour la cause littéraire et la lecture.

Enthousiaste, communicatif, l'auteur sait trouver les mots justes pour convaincre son auditoire et les lecteurs.

Ce plaidoyer est désormais mon crédo.

A faire partager sans mesure.
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Voici 5 bonnes raisons de lire ce texte, mais il y en a d'autres :
1/ Est-ce qu'un autre texte comparerait Les Livres aux requins ? (et je vous promets que la comparaison est judicieuse).
2/ Quasi-unanimement, les babéliotes l'ayant lu, le notent 5/5 (même si c'est un peu louche !).
3/ le titre dit tout, mais une piqure de rappel ne fait jamais de mal.
4/ Une dizaine de pages à peine pour un tel plaidoyer, c'est ce que j'appelle de l'efficacité.
5/ Il est accessible Gratuitement sur le Ouèbe ; ici par exemple : https://www.lireetfairelire.org/news/pourquoi-notre-futur-depend-des-bibliotheques-de-la-lecture-et-de-limagination-de-neil-gaiman (faites gaffe Amazon va essayer de vous le vendre ! (J. Bezos, vendrait la Mer et ses gosses si on lui en laissait la possibilité) Et ça n'est, hélas, pas exclu !)).
Deux petites citations qui me plaisent bien, pour finir : « Quand vous regardez la télé ou un film, vous voyez des choses qui arrivent à d'autres gens. La fiction en prose est une construction que vous bâtissez à partir de vingt-six lettres et d'une poignée de signes de ponctuation ; vous et vous seul, en utilisant votre imagination, vous créez un monde, vous le peuplez et vous voyez par d'autres yeux. Vous avez l'occasion d'éprouver des choses, de visiter des lieux et des mondes que vous ne connaîtriez jamais autrement. Vous apprenez que tous les gens autour de vous sont des moi, eux aussi ».
« le mécontentement est une bonne chose : des gens mécontents peuvent modifier et améliorer leur monde, le laisser meilleur, le laisser différent. ».
Allez, salut.
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Au Salon du Livre de Jeunesse, les éditeurs font parfois de vrais cadeaux... La retranscription de ce discours de Neil Gaiman en est un. Il touchera certainement avec plus de force tous ceux parmi nous qui travaillent avec le livre mais il devrait être mis entre toutes les mains. Neil Gaiman y défend les bibliothèques, la lecture, toutes les littératures. Pas de mépris ici pour "la littérature pour enfants" ou la science-fiction car chaque livre est un chemin vers un autre... et cela reste le meilleur moyen de développer le goût de lire, de créer son propre monde intérieur.
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Je pense que je vais me décaler quelque peu du très long cortège de fervents supporters de ce discours, de cet essai, d'un auteur dynamique et prolifique, quasiment incontournable depuis plusieurs années. J'ai lu plusieurs fois son texte. A chaque fois, je pensais pouvoir y trouver des éléments lumineux qui le font apprécier des autres lecteurs. Je ratais un truc chez Neil Gaiman. Non... Il pense se mettre à l'abir de toute critique dès le départ en avouant ne pas être objectif. Façon "péché avoué à moitié pardonné". Auteur et lecteur, il cumule en effet les biais. Un peu comme si un boucher défendait l'idée que notre futur dépend du boeuf, de la grillade et de la marinade. L'aveu que Neil Gaiman fait d'emblée ne rend pas sa démonstration imparable ni exemplaire. Il est de parti pris, ce qui rend sa démonstration caduque, même si on est convaincu de la véracité de son propos.

Car, je crois comme Neil Gaiman que notre futur, que mon futur, dépend des bibliothèques, de la lecture et de l'imagination. Mais je ne suis pas du tout convaincu par sa "démonstration". Me lancer dans un débat serait fastidieux et difficile dans le format de Babelio. On peut lancer quelques pistes. Je pense que les bibliothèques "à l'ancienne", des lieux où on stocke des livres et où des gens viennent prendre un livre sans échange d'aucune sorte sont appelées à disparaître. le digital (même si je ne suis pas un fan du "tout numérique") est passé par là depuis 2013, date de son discours. Même si j'aime lire en format papier, je me rends compte que je lis de plus en plus sur PC (pour mon plaisir, mais aussi pour le travail, facette occultée par Neil Gaiman). J'en profite pour signaler et saluer la plateforme lirtuel.be, une initiative francophone belge, qui permet le téléchargement gratuit ET légal de plusieurs centaines d'oeuvres.

Les enquêtes montrent que les gens, et même les jeunes, lisent de plus en plus. Et écrivent de plus en plus. Seulement, le médium a changé. On ne lit plus de la même manière qu'avant. Il y a un soupçon passéiste chez Neil Gaiman qui me perturbe. Façon "c'était mieux avant", ou "rendez-nous les émotions d'avant". Car lire, c'est affaire d'émotion (plus de d'imagination). Je n'éprouve pas d'émotion en lisant une notice de montage d'un meuble suédois. Pourtant, on pourrait remplir les bibliothèques de manuels scolaires et de notices et autres modes d'emploi. Et je pourrais les y lire. Et même, la lecture d'un plan de montage de Lego suscite en moi et chez mon fils des tonnes d'idées et de fascinantes poussées d'imagination. Mais assez peu d'émotion (sauf à la vue du résultat). Bibliothèque, lecture, imagination... devant un plan de montage... je suis dans les clous tracés par Neil Gaiman. Bien sûr je pousse le bouchon.

Mais quelqu'un qui ne lirait que des récits de vie, ou des essais... ce quelqu'un serait-il moins intéressant qu'un lecteur des oeuvres de Neil Gaiman? Non, clairement pas.

Ce discours prononcé par Neil Gaiman avec parti pris, devant un parterre de personnes acquises à sa cause suscite le débat, pose des questions légitimes. On peut aller vers la dématérialisation des bibliothèques. Ce n'est plus un rêve (ou un cauchemar, c'est selon). C'est une réalité. Et pourquoi pas? En quoi est-ce mal? En quoi est-ce intéressant de remplir toutes les bibliothèques des mêmes ouvrages...? Stephenie Meyer, Musso, Lévi, Nothomb, After, ... si je m'en réfère aux bibliothèques de la Communauté française De Belgique, le modèle qui sous-tend les bibliothèques établit un calcul pour la redevance payée par les bibliothèques à la Communauté française en fonction du stock de livres possédés. Plus une bibliothèque possède de livres, plus elle va payer cher en redevance, peu importe que les livres soient empruntés ou pas. En conséquence, les bibliothèques vont se doter de livres dont elles savent qu'ils vont être empruntés. On revient aux blockbusters... pas aux auteurs moins connus. Il y a quelques années, j'ai emprunté le Parrain... et mon ami bibliothécaire m'a signalé que j'avais "sauvé" le livre de la relégation à la cave... Au bout d'un moment, si un livre n'est pas emprunté, il disparaît des rayons... et il est plus que vraisemblable qu'il sombre alors fort rapidement dans l'oubli. Un livre qui n'est plus emprunté, il faut le montrer afin de susciter le désir du lecteur. On fait l'inverse. On montre les nouveautés... et un livre d'un an seulement est déjà obsolète.

Il faut des bibliothèques différentes. Et si elles n'ont plus l'apparence des salles d'antan, eh bien, let it be. Il faut de l'interaction. Des animations. Il faut que le lecteur se fasse violence. Qu'il ou elle arrête de ne vouloir que les mêmes livres. Selon mes bibliothécaires de référence, quelques dizaines de livres comptent pour une très large proportion des emprunts tous les ans. Neil Gaiman, en bon stratège qui ne veut pas se mettre mal avec son public, évite cet aspect des choses. Par ailleurs, lire est un privilège. Il faut se le rappeler maintes fois. Entre bosser dur pour une croûte de pain pour nourrir ses enfants, et lire un bon bouquin pour alimenter les Challenges de Babelio, certain.e.s n'ont pas le choix. Eh oui, il faut quand même se dire que pour beaucoup de personnes, leur futur dépend de leur capacité à avoir un travail, de l'argent, pour pouvoir rencontrer leurs besoins fondamentaux. Et il n'est malheureusement pas rare que des adultes pensent que la lecture est un loisir d'enfant (ils se trompent, bien sûr, mais le discours de Neil Gaiman n'y changera rien), comme le heavy metal et les jeux de rôle sont supposés être l'apanage des adolescents boutonneux (dont je fus, tout en étant resté fan de Metal et de JdR). Enfin, je connais des gens ayant peu d'imagination... et ils lisent... et ils lisent même pas mal. Seulement, ils lisent des choses qui les intéressent. Qui suis-je, qui est Neil Gaiman, pour porter sur ces personnes un jugement de valeur? Non, vraiment, pas convaincu par la thèse de Neil Gaiman, mais j'aime bien ces textes qui provoquent les débats et les questionnements.

Bref, Neil Gaiman prêche les convertis, c'est fastoche. Il est en terrain conquis et il le sait. Je me demande s'il ne souhaite pas -justement- que nous soyons en désaccord avec lui afin que, de nos différence, puisse naître une bibliothèque de demain. Et si vous n'êtes pas d'accord avec moi, vous en avez le droit le plus strict.
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Plaidoyer pour la lecture, les bibliothèques, et les bibliothécaires, ce discours de Neil Gaiman sonne tellement juste !
Plaidoyer pour l'imagination et la créativité, ce bref essai donne deux exemples qui m'ont vraiment fait réfléchir : la corrélation entre le taux d'illettrisme et le nombre de places prévues à la construction des prisons aux Etats-Unis, d'une part, et d'autre part l'autorisation de la Chine de laisser accéder la population à la fiction : les Chinois ne créent pas, et ce sont rendus compte que les grands innovateurs (chez Google, entre autres) sont des lecteurs assidus de science-fiction... Je ne commenterai pas ces exemples, Neil Gaiman le fait très bien, et son discours est très rapide à lire !
Et puis la citation d'Einstein, fort à propos : si vous voulez que votre enfant soit intelligent, lisez-lui des contes de fées. Vous voulez qu'il soit encore plus intelligent ? Lisez-en davantage !
Tout est dit !

Les gens me disent souvent que j'ai de la chance, car mes enfants aiment lire, et lisent beaucoup. Je n'ai pas beaucoup de mérite, je suis toujours un livre à la main, je leur ai lu quantité d'histoires, et je les traîne régulièrement à la bibliothèque. Alors quand Neil Gaiman conseille aux parents de faire ces choses, je témoigne : ça marche !

Bref, vive la lecture, vive la fiction, vive les bibliothèques, et vive Neil Gaiman ;-)
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Ce fascicule d'une vingtaine de pages, mis gratuitement à disposition des flâneurs sur le stand de la maison d'édition Au Diable Vauvert au Salon du Livre de Paris, est un plaidoyer très touchant pour la lecture, l'imagination et les bibliothèques.

Il s'agit en fait de la retranscription intégrale d'un discours tenu par Neil Gaiman en 2013 lors d'une conférence "sur le devoir de chaque citoyen d'exercer son imagination et de pourvoir à ce que les autres exercent la leur".

Neil Gaiman y fait notamment l'éloge de la fiction, par rapport à ce qu'il appelle la littérature mimétique. Pour lui, la fiction a deux rôles principaux : "l'appel vers la lecture" et le développement de l'empathie et de l'imagination (les deux sont liées, comme il l'explique si bien); qualités qui permettent de faire évoluer le monde.

Cet auteur de littérature de l'imaginaire insiste fortement sur le plaisir que procure la lecture. Plaisir qu'il nous faut à tout prix, parents et politiques, transmettre à la jeunesse. La lecture est un instrument indispensable pour faire de chaque enfant un citoyen avisé et averti.

C'est pourquoi les bibliothèques sont importantes et doivent être soutenues : elles sont un lieu d'écoute, d'information pour tous, de propagation du plaisir de lire mais aussi du plaisir d'apprendre. Et elles savent s'adapter au monde moderne, notamment en proposant des accès Internet.

Il finit par énumérer les obligations de chaque citoyen par rapport à la lecture : lire par plaisir en tous lieux "pour montrer aux autres que lire est une bonne chose", soutenir les bibliothèques, lire à haute voix à nos enfants, employer le langage de manière vivante, rêver et imaginer et enfin "obligation de rendre belles les choses".

Neil Gaiman réussit en quelques mots à dire ce que je ressens au plus profond de moi; il m'a beaucoup touchée. Je le trouve très convaincant et je pense que ce fascicule devrait être distribué aux parents dans les écoles ainsi qu'à chaque élu de la république qui serait amené à prendre des décisions dans le domaine de la lecture. Par ses mots très poétiques, par son raisonnement à la fois très personnel et à portée universelle, Neil Gaiman nous dit l'essentiel : la lecture est d'une importance vitale mais doit être avant tout un PLAISIR.
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