Les cicatrices de la nuit

Ce polar m'a embarqué dans les nuits chaudes parisiennes. Dès le début, j'ai senti que l'auteur connaissait bien les rouages de "la maison". C'est normal car il avait intégré la Direction Régionale de la Police Judiciaire.
Philippe Valmy est un vieux de la vieille. Il quitte les cabarets pour la crim et, malheureusement pour lui, une de ses indics, prostituée à ses heures perdues, va se faire tuer.
À partir de là, l'enquête va débuter. le style est plaisant à lire. C'est simple, efficace, addictif et noir malgré certains clichés. L'auteur utilise parfaitement le vocabulaire utilisé par la Police et les procédures sont bien détaillées. L'intrigue m'a tenu en haleine jusqu'au final.
Je ne connaissais pas ce Prix du Quai des Orfèvres et j'en lirai d'autres avec grand plaisir.
Si vous aimez les polars, n'hésitez pas à vous les procurer.

Un peu déçue dès les premières pages par la pauvreté du style, à peine rattrapée par quelques dialogues bien vus. Je suis régulièrement attirée par l'estampille « Prix du quai des orfèvres » mais rarement emballée à la fin. Je n'ai jamais retrouvé la qualité d'écriture d'une Danielle Thierry dans Des clous dans le coeur.

Bref, je passe par-dessus la platitude de la forme et m'intéresse au commandant Philippe Valmy qui, après 20 ans de Mondaine, retourne à la Criminelle. Un mois après sa mutation, un cadavre est découvert. Il s'agit d'une de ses anciennes indics, Cynthia, jeune étudiante qui se prostituait. Avec sa nouvelle équipe, il retourne enquêter dans le monde de la nuit. Très vite, une nouvelle victime présente les mêmes mutilations, c'est également une prostituée.

Un polar dont la construction s'avère sans surprise – on pressent dès les premières pages que l'assassin est un proche de Valmy – qui se laisse lire mais s'oublie aussi vite.

Un sympathique polar qui accumule les codes du genre avec suffisamment de talent pour susciter le plaisir de l'amateur. de l'argot poulaga, de la came, des escorts, des gardes à vue et des baveux : tout ce qu'il faut pour déconnecter un peu du quotidien et passer un moment de lecture plaisant.
J'ai particulièrement apprécié l'ambiance très parisienne de l'enquête et la description du travail en équipe des policiers. Mon seul bémol : tueur un peu trop sadique à mon goût et dénouement un poil excessif, ce qui justifie ma note de 3 étoiles.
Pour les amateurs inconditionnels de polar, plutôt un bon cru du Prix du Quai des Orfèvres.

Voilà un roman sans aucun doute taillé sur mesure pour le Prix du Quai des Orfèvres. Les éléments de langage typiques, la description des procédures et des fonctions de chacun, ça ne pouvait que plaire à des représentants de l'institution policière. Ça, et l'accent mis régulièrement sur le courage, l'énergie et la ténacité des policiers ( que je ne mets absolument pas en doute. le boulot des forces de l'ordre n'est pas simple et exige beaucoup d'eux. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, hein !)
Non, en fait, ce n'est pas ce qui explique que j'ai du mal à m'enthousiasmer. Je crois que le ton presque sec de l'écriture m'a un peu désarçonnée et je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Je suis passée à côté. Ça vient peut-être de moi. Vous l'avez lu ? Vous avez aimé ?

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Le quatrième de couverture :

En se faisant muter à la brigade criminelle après vingt ans de "Mondaine", le commandant Philippe Valmy espérait s'éloigner des bars et des boîtes où il restait jusqu'à l'aube, et ainsi sauver son mariage. Mais quand il découvre que la victime de sa première affaire de meurtre est une de ses anciennes indics, il comprend tout de suite qu'il va devoir replonger dans les eaux troubles du Paris nocturne. Pour le pire. Les cicatrices de la nuit sont de celles qui ne s'effacent pas...
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr

Ma première lecture d'un polar délocalisé dans le 17e arrondissement de Paris.
Adieu les locaux habités par l'ombre du commissaire Maigret au 36 rue des orfèvres. Nous voici passé au "Bastion" sis au 36 ... rue du bastion. Bâtiment ultra-moderne, ultra-sécurisé également proche du (nouveau) palais de justice. Est-ce dû à cela que le roman semble également "propre sur lui" (aseptisé, gentillet, pas gore du tout). Des policiers, des "tontons" (indics), de jeunes bourgeoises qui se prostituent, un peu trop, jusqu'à un point de non retour. Mais trop clean tout cela. Mais cela se lit facilement et ca tient la route . c'est déjà cela.

Il s'agit d'un polar proposé par Alexandre Galien. Ce livre a obtenu le prix du Quai des Orfèvres 2020.

Dans ce roman nous suivons une enquête menée par l'équipe de Philippe Valmy, une gueule cassée de la police. le thème principal est le monde de la nuit. Une jeune escort girl est retrouvée sauvagement assassinée. Les services de police craignent qu'il ne s'agisse d'un nouveau tueur en série oeuvrant dans le milieu de la prostitution.

En ce qui me concerne, je pense être passée totalement à côté de cette lecture.
De prime abord, le thème m'a beaucoup plu et la lecture des premières pages était plus que prometteuse. Cependant, j'ai vite déchanté à cause du rythme de la narration que j'ai trouvé plutôt décousue et vieillotte.
Concernant l'avancée de l'enquête, je n'ai pas été convaincue non plus. Les éléments nouveaux arrivaient comme un cheveu sur la soupe et le personnage de Philippe Valmy n'a en rien aidé à la résolution du crime.
Au final, j'ai trouvé ce polar plutôt moyen par rapport à tous ceux que j'ai lu jusqu'à maintenant.

Des jeunes filles, souvent de bonne famille, qui se prostituent sont retrouvées égorgées.
Le commandant Valmy, fraîchement nommé à la police criminelle après une carrière dans les milieux de la nuit, doit résoudre cette série de meurtres.
Un polar de bonne facture..
On sent que l'auteur a été dans le métier de la police.
Le style est bon, l'écriture fluide.
Des personnages bien maîtrisés.
Une enquête bien menée malgré les difficultés.
C'est efficace.

Paris by night...ou plutôt le Paris vu par un ancien flic de la Direction de la police judiciaire
Alexandre Galien réussi, avec ce roman, à nous plonger dans le quotidien d'une enquête criminelle parisienne
Les détails de l'enquête légèrement morose, nous empêchent néanmoins a faire monter l'adrénaline au fil des chapitres
L'inspecteur Valmy reste attachant et la fin très prenante
Prix du Quai des Orfevres en 2020, ce roman est à lire en un week-end
Pour les amateurs d'enquête en version Commissaire Moulin

Ce polar a reçu le prix du quai des Orfèvres 2020. Guère surprenant pour un prix décerné notamment par des autorités policières : Alexandre Galien fait suivre pas à pas au lecteur une procédure policière sur le meurtre en plein Paris d'une jeune femme prostituée occasionnelle. Son héros, Philippe Valmy, un commandant de police à l'ancienne, vient de quitter la brigade mondaine et le monde interlope de la nuit, où il rencontrait ses indicateurs, pour prendre le commandement d'un groupe de la criminelle.
Le point fort du récit de Galien est en même temps sa faiblesse : son roman ressemble vraiment beaucoup à la progression d'une vraie enquête policière, l'auteur s'attachant notamment à truffer son texte du vocabulaire spécifique à la police judiciaire. L'enchaînement des faits est dicté par les constatations de la police scientifique, les enquêtes de voisinage, les autopsies, les « fadet » d'écoute téléphoniques et les rencontres avec les « tontons »… Ne manquent plus que les procès-verbaux.
Pour le reste, la personnalité de Valmy ne surprend pas : sa femme se plaignait de ne pas le voir avec son travail essentiellement nocturne, son couple ne marche pas fort ; on a un peu l'impression d'avoir lu cette situation dans quasiment tous les polars. Il se cherche un peu dans sa nouvelle fonction de chef de groupe, mais, bien entendu, toutes les personnalités diverses qui composent son équipe finissent par s'unir dans la recherche des coupables. Ses relations avec les supérieurs hiérarchiques sont liées à des anciennes amitiés - en France tout marche au piston, y compris dans la police ? -.
Sans surprise, l'auteur a été policier et s'est reconverti dans l'écriture. Cet ouvrage n'atteint pas le force des premiers Olivier Norek, lui aussi ancien flic, car il surprend moins et manque de « peps ». Pour autant, le roman se lit facilement sans être jamais ennuyant. Une demi-réussite donc.

J'ai tenté ce nouvel auteur qui a reçu le prix du quai des orfèvres en 2020. Ce roman de gare se lit avec une grande facilité. Son réalisme est agréable sans exagération dans la violence et l'hémoglobine. Il fait penser aux romans de Simenon auquel il fait référence. Cependant la fin m'a déçue. Un sentiment de déjà vu quand le personnage principal est confronté personnellement à la mort d'un proche.