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sur 496 notes
Un été à Avignon. Les rues, la chaleur, la foule, les spectacles. Enfin non pas de spectacle c'est l'année de la grande grève des intermittents. Heureusement qu'ils sont là parce que sinon il ne se passe pas grand chose. Trois personnages au premier plan liés de manière étrange et sombre. Et rien ne se passe. L'atmosphère est lourde, par la chaleur et le poids des secrets, des non-dits. Puis l'histoire se dénoue. À travers la ville et l'atmosphère, l'auteure livre un récit fort. Mais l'intrigue est assez plate. Je me suis ennuyée j'ai attendu quelque chose jusqu'à la dernière page. Hélas rien n'arrive...
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Dans son nouveau livre, Claudie Gallay a quitté le Cap de la Hague, le vent et les tempêtes pour un cadre diamétralement opposé, le Festival d'Avignon en 2003 pendant l'été de la canicule. Cette année, le festival est perturbé par les grèves des intermittents du spectacle.
La ville est envahie par des manifestants, des comédiens ou des spectateurs qui recherchent les spectacles qui seront joués. Là vont s'affronter trois personnages. Odon Schnadel, il dirige le théâtre du Chien-Fou, et il met en scène la pièce Nuit rouge d'un auteur inconnu, Paul Selliès. Mathilde, dite la Jogar, est devenue célèbre, originaire d'Avignon, elle n'y est pas revenue depuis cinq ans. A cette époque, elle avait quitté Odon pour faire carrière. Et enfin Marie, elle est la soeur de Paul Selliès, marginale avec ses piercings, elle est venue à Avignon en stop depuis Versailles parce qu'elle a vu par hasard qu'on jouait une pièce de son frère. Elle est convaincue qu'Odon est responsable de la mort de son frère.
Amour, trahison, théâtre, écrivain....voilà les ingrédients de ce roman qui se lit facilement. Les chapitres courts, des phrases simples décrivent parfaitement l'atmosphère tendue et lourde d'Avignon et les ressentis des personnages principaux et secondaires.
J'ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir, j'ai aimé cette atmosphère étouffante et chaude, j'ai trouvé très attachante Marie et ses blessures. Une très belle découverte !
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Je recommande vivement ce roman à tous les lecteurs passionnés par le monde du théâtre et amoureux du festival d'Avignon. le personnage de Marie, une adolescente paumée obsédée par la mort de son frère aîné, m'a touchée, j'ai suivi avec attention les liens subtiles qu'une vieille Avignonnaise a su tisser avec cette écorchée vive. La vie de la troupe pendant cette grève des intermittents du spectacle m'a paru si crédible que je crois reconnaître les acteurs. Merci C Gallay!
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Il s'agit du 4eme livre de l'auteure que je découvre. Les déferlantes (découvert tardivement) m'avait subjugué. J'étais resté en demi teinte sur un "Dans l'or du temps". Ici le dispositif narratif reste le même : errance, temps maîtrisé, climat et ambiance particulière. Avignon Off en pleine grève des interluttants. La véracité des propos et la justesse des atmosphère est sans pareil. J'ai arrêté de fréquenter le festival 2 ans avant. Je m'y suis retrouvé comme hier. Ce qui m'a beaucoup plu hormis l'ambiance, le rapport à l'oeuvre théâtrale (et toute la mythologie qui tourne autour), c'est le jeu de noeud des intrigues amoureuses, artistiques, médiatiques et éthiques qui se joue à travers les chapitres courts et rythmé. La narration de l'errance passe souvent au premier plan. Sans se "polardiser", le fil tendu est ici très prenant. Je l'ai lu en deux jours. La tragédie insidieusement annoncée se réalise, avec des rebondissements, au travers du personnage fascinant de Marie, borderline et de son frère dont son hombre funèbre rôde dans chacune des pages. Seul regret, la résolution un peu rapide du final. Certes il ne s'agit pas d'en faire un polar, mais ce genre d'affaire ne se règle jamais aussi facilement avec la police... Mais bon cela n'a pas gâché mon plaisir de plaisir non plus. Autre regret mais bon là l'auteur n'y est pour rien, j'aurai vraiment aimé lire le texte intégral d'Anamorphose. le mystère qui plane autour de ce monologue a suscité un désir de taille ! Bref, un grand livre à lire !
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Cet été là, en plein festival, il fait chaud, très chaud à Avignon.
Non seulement à cause de la chaleur, mais aussi parce que les intermittents du spectacle font grève.
Et au beau milieu de cette canicule, Marie arrive à Avignon pour assister à la représentation d'une pièce de Paul Selliès, son frère, mort dans des circonstances tragiques. Circonstances qu'elle souhaite éclaircir auprès d'Odon qui a mis en scène, malgré elle, le texte de son frère.

Pour avoir lu Mon amour, ma vie et Seule Venise de cette auteure dans la foulée, j'avoue m'être ennuyée à la lecture de ce livre. Même si le sujet et les personnages pouvaient paraître de prime abord attirants, ils sont restés éloignés de moi ; je ne suis pas arrivée à m'attacher à aucun d'entre eux.

Certes les mots sont bien choisis et certains lecteurs diront qu'il se dégage une poésie des textes de cette auteure. Mais je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. Je suis restée en marge du festival… Peut-être aurai-je plus de chance avec les Déferlantes
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J'ai retrouvé le ton de Claudie Gallay qui me plaisait lors de ma lecture des Déferlantes et que je n'ai pas trouvé dans l'Or du Temps. Ce roman est beau, les personnages sont beaux et forts. La rencontre entre Marie et Odon, les retrouvailles de Odon et Mathilde, la rencontre entre Mathilde et Marie, et les personnages secondaires qui gravitent autour de ces 3 là, tout ça sur fond d'un été brûlant et étouffant, tout comme l'atmosphère! le festival d'Avignon est perturbé par les grévistes intermittents, créant des tensions et des solidarité qui se nouent et se dénouent et qui ajoutent à la tension de l'histoire, lourde de secrets, de non-dits, de sentiments cachés et d'amour. Un livre qu'on prend et qu'on a du mal à reposer car ses chapitres courts incitent à lire la suite, encore et encore dans cette histoire passionnante dont on veut connaître le fin mot.
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Le Festival d'Avignon est perturbé par la grève des intermittents du spectacle. Odon Schnadel met en scène "Nuit rouge", la pièce de Paul Selliès, un auteur inconnu, décédé à vingt-cinq ans. Marie, la jeune soeur de ce dernier, est venue de Paris pour assister aux représentations. La célèbre actrice surnommée "la Jogar" revient jouer à Avignon, sa ville natale, pour la première fois depuis cinq ans. Elle fut la maîtresse d'Odon cinq ans plus tôt, il l'aime encore...
Comme dans Les déferlantes, toute une galerie de personnages gravite autour d'une personne (Odon) qui tente de cicatriser une passion brisée : sa soeur, son ex-femme, son ancienne maîtresse, sa fille actrice, le reste de la troupe, un prêtre. L'amour, l'amitié, la tendresse unissent ces individus, mais tout cela m'a semblé tiède, fade, à tel point que j'ai failli abandonner... Il m'a fallu dépasser la moitié du récit pour commencer à savourer ma lecture, et être enfin sensible au style de Claudie Gallay qui me charme tant habituellement. le destin du manuscrit de Paul, Anamorphose, m'a alors captivée, de même que les échanges âpres entre Marie et Odon, les photos prises par la jeune femme, son urne à pensées, son deuil douloureux, sa quête... L'histoire terne et sans surprises d'une passion pas éteinte est enfin passée au second plan - tant mieux.

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Marie est venue au Festival d'Avignon, avec l'espoir de voir jouer la pièce écrite par son frère qui s' est suicidé. Il avait envoyé son oeuvre à Odon, éditeur et metteur en scène.
Le festival est perturbé par la grève des intermittents du spectacle, ce qui perturbe totalement les représentations, certains théâtres étant occupés par les grévistes. Marie rencontre la bande d'amis d'Odon et se joint à elle. Elle essaie de connaître la vérité et demande à rencontrer Mathilde, dite la Jogar, native d'Avignon et ancienne maîtressd'Odon, car c'est elle qui s' est emparée du manuscrit et l'a réécrit.
J'ai beaucoup aimé ce livre dont la construction est très vivante. Il n'y a pas de temps mort et l'écriture imprime le tempo. Avignon est ttres vivante et j'ai vraiment eu l'impression de partager cette aventure.?
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Si vous êtes à Avignon (et non en Avignon), pendant le mois de juillet , à lire entre deux spectacles In ou Off (plus de 1400 cette année 2016 !) , pour apprécier un peu plus les lieux décrits que vous reconnaîtrez sans doute, notamment cette l'île, celle de la Barthelasse, entre Vaucluse et Gard.

Des personnages animés, comme ceux que l'on croise durant le Festival , ceux qui ont pris corps et âme dans ce roman. L'envers du décor aussi …
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Un roman qui n'égale pas « Les déferlantes » mais qui se lit avec plaisir, d'abord parce que son cadre est Avignon pendant le festival et que, comme souvent chez Claudie Gallay, les personnages sont attachants. Marie, jeune femme piercée et en errance, vient à Avignon pour voir jouer une pièce de son frère Paul, décédé. Elle vient également rencontrer Odon Schnadel, metteur en scène de Nuit rouge et propriétaire du théâtre, à qui son frère avait envoyé avant son décès un autre texte, Anamorphose. Marie souhaite savoir pourquoi Odon a différé sa réponse et ce qu'est devenu le manuscrit. Elle le tient pour responsable du décès de son frère, mort d'avoir trop attendu une reconnaissance de son talent d'écrivain.
A côté de la quête de Marie, il y a la grève des intermittents, le retour de Mathilde, actrice fameuse et grand amour d'Odon, Julie (sa fille) qui monte sur scène pour la première fois, Isabelle qui accueille depuis plusieurs générations des acteurs durant le festival et qui en est sa mémoire et toute une batterie de personnages qui se croisent, s'aiment, souffrent.
C'est un beau roman sur la création littéraire, sur la propriété intellectuelle (la formulation n'est pas très heureuse, je le reconnais) et qui pose la question de l'appartenance des oeuvres à leur auteur.
J'ai donc passé un bon moment avec ces personnages, apprécié les quelques rebondissements. Seul bémol, je suis gênée par les chapitres très courts (2 pages environ), l'utilisation systématique du présent de l'indicatif et la concision des phrases qui, certes, donnent du rythme au récit, mais produisent également une lecture un peu hachée, peu fluide.
C'est le troisième roman de Claudie Gallay que je lis et, globalement, je ne suis jamais déçue. C'est un auteur sensible, qui sait raconter de jolies histoires, toujours singulières, avec des univers très distincts.
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