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4,15

sur 2316 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bon allé, et si je me lançais dans un classique Colombien pou changer...
Nous voilà donc dans le livre far de GG Marquez : l'amour au temps du choléra.
On assiste donc tout au long du roman à la vie de Fermina Daza et de son histoire d'amour, compliquer et tortueuses avec deux homme en tout et pour tout, ainsi donc qu l'évolution de ses hommes a travers leur vie.

Ils s'agit d'un roman dans la pure lignée romantique, avec des couples impossible dans les caraïbes du 19èmes, avec leur drame, leur tristesse et leur joie, qui peuvent nous sembler bien faible de nos jours.

Donc trois personnages bien dépeint, à la fin du livre on les connais si bien qu'on pourrait les avoir en voisin, Marquez nous montre ici un talent de détaille sur tout, du personnage principal,au vague individu croisé par hasard, sans oublier les détailles de vie, de paysages, ou de toute choses cité dans se roman.
Un livre dans son ensemble difficile à lire, du fait de ses chapitre à n'en plus finir, imbriquant les trois histoire de façon à ce que le lecteur se perde parfois dans les détailles pointilleux, qui nous emmènes a droite, à gauche, en arrière , ou en avant sans aucun panneau de signalisation précurseur du changement de direction.
Tout ça pour dire que c'est un classique de la littérature romantique et sud américaine, mais qu'il faut être bien accroché pour en arriver au bout tellement la lecture est laborieuse. Mais au final on trouve un certain plaisir a voir que l'amour est intemporelle, et qu'un Roméo et Juliette peu aussi bien se finir malgrè toute une vie tumultueuse.

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Fermina et Florentino sont jeunes et ils s'aiment d'un amour pur, d'un amour adolescent, ils se cherchent à travers des lettres, des lettres cachées, c'est un amour secret jusqu'au jour où ils décident de se marier. Mais le père de Fermina s'oppose à ce mariage, il décide donc de voyager avec sa fille pour qu'elle oublie Florentino. La tactique va fonctionner car elle va finalement tomber amoureuse d'un médecin !!!

L'auteur va ensuite nous décrire les histoires amoureuses des deux protagonistes, leur désespoir, leur bonheur, leur désillusions, tout une vie d'amour, tout une vie à rechercher l'amour pour Florentino.

J'ai eu du mal au départ à le lire et à poursuivre ma lecture, il y a eu un espèce de passé / présent qui m'a troublé et surtout la conduite de Fermina m'a quelque peu bousculé. Aime t elle son mari? ou est ce juste l'habitude d'aimer? S'autorisera t elle à aimer Florentino? Dépassera t elle les convenances?

Bref le roman m'a posé plein de questions et surtout m'a fait conclure ceci : l'amour que soit passé ou présent est toujours un chemin difficile, l'histoire de Florentino et Fermina aurait pu elle avoir lieu à notre époque? La réponse est oui, je pense parce qu'il est difficile d'être aimé et aimé.
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Après avoir été emportée par le souffle de Cent Ans de solitude, j'ai continué ma découverte de Garcia Marquez avec ce roman. Ici, pas de saga, ni de malédiction éternelle, ni de touches fantastiques, mais une histoire qui peut raisonner en chacun de nous, une histoire d'amour infinie.
On s'attache aux personnages et à l'idée d'un amour éternel qui vieillit en même temps que les héros. C'est romantique, c'est vrai, mais c'est aussi très drôle. Florentino n'est pas un héros habituel d'une histoire d'amour - il est pauvre, laid, il parle mal, Fermina n'est pas parfaite non plus, au contraire. Et puis, il y a le style de Garcia Marquez, et la beauté de son écriture qui permet de continuer à explorer les Caraïbes.
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Roman de Gabriel Garcia Marquez.

Florentino Ariza est un jeune employé des Postes quand il croise le regard de biche de la toute jeune Fermina Daza. "Ce coup d'oeil fortuit fut à l'origine d'un cataclysme d'amour qui, un demi-siècle plus tard, ne s'était pas encore apaisé." (p. 74) Après plusieurs années d'une cour clandestine faite de lettres poétiques, de sérénades au violon, d'effleurements et de camélias blancs, Florentino vibre toujours pour sa belle, mais l'enfant est devenue femme et elle considère d'un oeil dédaigneux les élans du coeur de son soupirant. Elle épouse rapidement le jeune Juvenal Urbino, médecin formé à Paris, homme d'ambition et d'avenir, décidé à sauver sa ville et ses concitoyens des ravages du cholera morbus. Si leur mariage tient bon face aux "grandes catastrophes conjugales" et aux "minuscules misères de tous les jours" (p. 39), la passion de Florentino n'en est pas moins constante et, pendant cinquante ans, il renouvelle à Fermina "[son] serment de fidélité et [son] amour à jamais." (p. 68)

Si j'ai été très emballée par la première moitié du livre, j'ai fini par me lasser par des personnages et de l'intrigue. Fermina, "la demoiselle idéalisée par l'alchimie de la poésie" (p. 85), est agaçante, versatile, hautaine et bien trop consciente du pouvoir de ses charmes. Florentino tente de "se faire un nom et une fortune pour la mériter" (p. 205) mais, même si sa persévérance paie, son entêtement et sa façon d'idéaliser la capricieuse bourgeoise sont assez hypocrites. Il fait de la séduction de masse clandestine sa spécialité. Pour résumer son comportement: les honorer toutes, n'en admettre aucune. Juvenal, citoyen impliqué, catholique pratiquant, patricien des mers du sud, est bien loin des folies amoureuses de l'ancien amoureux de son épouse. Sa vie n'est qu'habitudes réglées et luxe prosaïque. Ses succès sanitaires dans la lutte contre le choléra sont admirables mais bien peu romantiques.

Le choléra? On en parle beaucoup dans ce livre. On vante les exploits de Juvenal, on pleure les morts des anciennes épidémies, dont le père de notre médecin. Mais on n'en parle en fait pas vraiment. le microbe reste en dehors de la ville dès que Juvenal y pose le pied, à son arrivée de Paris. Même si le choléra frappe encore dans le pays, il ne fait pas de mal à nos protagonistes. J'espèrais un peu une histoire façon le hussard sur le toit dans la chaleur moite d'une ancienne ville coloniale. Ce choléra m'a fait l'effet du loup après lequel le petit Pierre crie si fort: beaucoup de bruit pour rien. Comme pour le légendaire trésor du galion englouti dans la baie de la ville, dont tout le monde parle mais que personne n'a jamais vu.

Le ridicule s'invite même dans la terreur que génère cette maladie si foudroyante. de quoi souffre le héros désespérement amoureux de sa lointaine beauté? de constipation chronique... On est loin des affres du choléra et de ses épanchements manifestes.

L'indolence de la narration est aussi étouffante que l'atmosphère qui précède les pluies tropicales qui inondent la ville du littoral caribéen où se déroule l'histoire. La lourdeur du récit est aussi le fait de la répétition systématique et maniaque des noms complets des personnages. Il n'y a de Florentino qu'Ariza, de Fermina que Daza et de Juvenal qu'Urbino. Les prénoms ne suffisent pas et il n'y a que le patronyme qui crée une identité. Fermina est peut-être une femme mariée, mais pas assimilée à son époux. Il y a sûrement de quoi faire avec l'onomastique dans ce roman, mais je ne m'y risque pas, je frôle l'overdose à force de lire les mêmes noms!

J'ai trouvé ce roman trop long, trop lent, trop répétitif, trop descriptif et pourtant j'aime les descriptions! J'hésite maintenant à regarder le film de Mike Newell adapté de ce roman. Bon, Javier Bardem tient le haut de l'affiche, je vais faire un effort...

Je pense être passée à côté de l'humour et de l'ironie de ce texte de Gabriel Garcia Marquez. Ou plutôt, je n'y ai pas été sensible. du même auteur, j'avais largement préféré Cent ans de solitude. La narration était bien plus tortueuse et exigeante mais je n'avais pas décroché d'une ligne!

Lien : http://lililectrice.canalblo..
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Ce qui frappe d'emblée à la lecture des premières pages de ce livre , c'est que Garcia Marquez aime ses personnages qui quels qu'ils soient, sont remplis d'humanité à ras bord , surement un des effets de ce concept de réalisme magique qui crée des personnages plus grands qu'eux mêmes. Mais il y a cependant deux problèmes dans ce livre. D'abord l'impression de passer beaucoup trop de temps avec le personnage principal masculin fort peu consistant en définitive et qui ne semble par moments ,exister que pour servir de passerelle - et c'est le second problème du livre - à toute une galerie d'autres personnages dont l'évocation glisse dangereusement vers le pittoresque et le folklorique et achève de diluer le récit . Seule la toute dernière partie du livre qui organise le face à face entre les deux protagonistes de cet amour manqué, différé, donne enfin sans bariolage superfétatoire de la substance et de la densité à une histoire que l'on avait fini par perdre de vue.
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L'Amour aux temps du choléra est bien plus que le récit d'un amour impossible, relatant les dizaines d'années durant lesquels un homme attend la femme qu'il a toujours aimée, mais mariée à un autre, sur le littoral colombien de la fin du 19ème siècle.
Gabriel García Márquez, prix Nobel de littérature, nous entraine dans une fresque sociologique dont le personnage principal est un homme simple mais doué et passionné, de poésie, et par les femmes. Il n'en aura aimé profondément qu'une seule toute sa vie, mais quelle vie. Cet homme que rien de prédestinait à un avenir radieux va se retrouver propulsé dans les bras de nombreuses femmes, à qui il plait (sauf une), et dans une carrière florissante.

Outre la première partie du récit, sur l'enfance de Florentino Ariza et sur l'arrivée de Juvenal Urbino en ville, le savant médecin qui conquit Fermina Daza, la maria, lui fit des enfants et mourut finalement bêtement, la suite du roman raconte la longue vie de Florentino Ariza, qui passera sa vie à admirer Fermina Daza de loin, à l'aimer en silence, en accumulant les maîtresses, mais tout en poésie. C'est cette partie qui est la plus intéressante et truculente. On attend avec hâte le dénouement, on veut savoir si cet homme arrivera à ses fins avant la sienne (de fin).

Un roman loin d'une histoire à l'eau de rose, dramatique, profond, réjouissant, drôle et poétique. On en tourne la dernière page avec le sourire aux lèvres, mais quand même un peu triste que ça se termine.
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Admirant l'oeuvre de Garcia marquez, ce livre est le moins intéressant de ceux que j'ai lu dans l'oeuvre de l'auteur.
J'ai lu ce bouquin (en Espagnol) pendant un voyage en Colombie sur la cote Caraïbes et j'ai apprécié de retrouver et identifier les différents villages et villes côtières, les façades colorées de bougainvilliers et une certaine beauté décadente.
Rien à dire Garcia Marquez (d'autant plus en le lisant en espagnol) est un maitre absolu de la description. Les personnages et leurs environnements sont décrits avec brio et humour sur des dizaines de pages.
Cependant, j'ai trouvé que l'histoire en elle même n'était pas si transcendante; on se retrouve face une énumération d'aventures amoureuses et sexuelles d'un des personnages, ce qui est parfois lassant. de plus, de nos jours ce récit peut nous sembler un peu naïf.
Ce n'est que mon opinion mais je conseille de l'auteur plutôt Cent Ans de Solitude et Noticias de un secuestro (super récit sur les kidnappings commandités par Escobar).
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le premier de cet auteur, mais je ne sais pas si je vais me risquer à en lire un autre. Trop long, trop de descriptions, trop de détails, chapitres trop longs,... Une grande histoire d'amour (avec le choléra en toile de fond), excellente, bien écrite, bien traduite en français, mais je me suis obligée à le lire jusqu'au bout, parce tout était trop long. Je manquais d'intérêt.
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Je savais que j'aurais du écrire mon petit billet tout de suite après la lecture, mais voilà, les vacances sont passées par là ! Bref...
C'est mon premier Garcia Marquez. c'est beau roman, sur l'amour bien sûr, mais aussi sur le couple et le temps qui passe. Sur le vieillissement aussi, puisque cette histoire s'étend sur plus de cinquante ans et que l'auteur n'épargne pas ses héros. La peinture de cette ville des Caraïbes, avec ses règles, ses tabous, les riches et les pauvres, la chaleur, la moiteur était très dépaysante et très intéressante.
Un roman dense, qui prend parfois son temps, foisonnant. J'ai mis relativement longtemps à le lire, je le reprennais sans impatience, mais sans déplaisir non plus. (juillet 2014)
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J'ai eu un peu de mal avec ce livre : il est magnifique, mais n'a pas réussi à me transporter.

J'ai d'abord été un peu décontenancée, car le début du roman correspond en fait quasiment à la situation finale de l'histoire : pendant la majeure partie du livre, l'auteur s'emploie à dérouler le fil des vies des personnages, sur soixante ans, pour nous expliquer comment on en est arrivé là. Et ainsi, Gabriel Garcia Marquez met en lumière trois sortes d'Amour.
L'amour conjugal, tranquille, fait de petits riens, si imperceptible que l'on ne se rend compte de son existence que trop tard.
L'amour passionnel, inconditionnel et éternel qui occupe une grande partie du roman. Pendant plus de cinquante ans, Florentino Ariza aime la même femme. Sans la voir beaucoup, sans presque lui parler, même sen sachant qu'elle ne pense pas à lui, il pense à elle tous les jours et lui est fidèle à sa façon.
Enfin, l'amour éteint qui se réveille, dont on ne sait pas s'il sera finalement possible et qui posera la question tout au long du roman : Fermina Daza répondra-t-elle à l'amour que lui voue Florentino Ariza ?

C'était un joli roman, avec de belles réflexions et considérations sur l'amour et la vieillesse. Mais j'ai trouvé qu'en un sens, tout était tellement détaillé que ça manquait d'action : j'avais plutôt l'impression de descriptions d'actions. D'où une certaine langueur, un manque de dynamisme.
Aussi, je n'ai pas accroché au personnage de Florentino Ariza. Il a un côté à la fois obstiné et suppliant qui m'a agacée, sa conviction de l'amour futur de Fermina Daza m'a consternée, j'avais envie de lui dire de passer à autre chose, qu'on ne force pas l'amour ! Guetter l'amour de sa vie pendant cinquante ans, c'est bien joli, c'est tout mignon, c'est incroyable… C'est aussi un peu pitoyable, même si en y réfléchissant, l'important est qu'il soit heureux de vivre de son amour à sens unique et de sa folle conviction-espoir.

J'ai bien aimé le style de l'auteur, sa manière de nous faire voir des scènes de plusieurs points de vue et de commencer par une situation finale pour nous expliquer le pourquoi du comment, ça rajoute un peu de suspense qui sinon manquerait cruellement.

Tout de même une jolie découverte. Rarement livre aura mieux porté la mention du mot "amour" dans son titre !
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