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4,15

sur 2306 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman de l'Amour et de la mort d'un auteur nobélisé.

L'AMOUR décliné à toutes les sauces : l'amour de jeunesse, l'amour romantique et épistolaire, l'amour conjugal, le Grand Amour, les coups de foudre, le sexe et les liaisons illicites, un détournement de mineur et des amours vieillissantes.

En plus de l'amour, il y a la maladie, car le mari est médecin et soigne le choléra. On apprendra les problèmes intestinaux et les lavements de Florentino. On observera les déchéances de la vieillesse, sans compter les insomnies et les maladies vénériennes…

Et puis la mort, avec un suicidé, beaucoup de veuves, des victimes de la guerre ou du choléra et même des animaux exterminés pour désennuyer les hommes qui naviguent sur le fleuve.

Les héros? Une femme belle et forte, un mari riche et socialement impliqué, un amant moche mais poétique qui cherchera fortune pour regagner son amour de jeunesse tout en ayant une kyrielle de maîtresses pour distraire son malheur.

Le décor? Un milieu aisé d'une ville de l'Amérique latin, avec de grandes maisons et des domestiques où il fait souvent une chaleur étouffante.

L'histoire se passe au XIXe siècle et on a l'impression que l'écriture date aussi de cette époque alors qu'elle a plutôt été publiée à la fin du vingtième siècle, en 1985. La prose dense, avec peu de dialogues ou de chapitres, s'accorde à l'ambiance de la société coloniale sclérosée.

SI pour ma part je n'ai pas été transportée par le roman, je reconnais les qualités des réflexions qui transparaissent ici et là à travers la romance sirupeuse.
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Je n'ai pas rencontré l'enthousiasme de la plupart des lecteurs. Les critiques sont dithyrambiques et pourtant je n'ai pas été sensible à la poésie et je me suis même ennuyée parfois.
Les aventures amoureuses de Florentino m'ont lassée et Fermina m'a agacée.
L'édition dans laquelle j'ai lu l'amour au temps du choléra n'en n'a pas facilité la lecture : taille de la police très petite et texte peu aéré. Vous l'aurez compris, je n'ai pas su apprécier ce livre, je ne vais donc pas m'appesantir et me fais toute petite en écrivant cet avis qui vient perturber tous ces éloges.
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J'avais abandonné Cent ans de solitude mais ici j'ai tenu et il m'a fallu m'accrocher à la plume de l'auteur pour aller au bout de ce roman "fleuve" sur le ton d'une longue narration d'un amour d'un demi siècle d'un homme pour une femme sans pour autant sacrifier durant cette période à une vie de rencontres, de débauches et même, à la vieillesse de liaison avec une jeunesse de 14 ans... L'histoire d'un amour inconditionnel et éternel mais également les histoires de l'amour en général, des amours fugaces, étranges, de tous âges dans la moiteur des Caraïbes, de ses parfums, de sa faune et de sa flore. Une lecture dans laquelle je me suis parfois ennuyée et qui tient pour moi plus à la profondeur du fond relaté : l'amour, le temps qui agit sur les âmes et les corps mais aussi déjà sur l'environnement. Beau mais un peu pour moi un peu trop narratif.
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Nous sommes à la fin du XIXe siècle dans un petit village des Caraïbes. Alors que les guerres se succèdent et que l'épidémie de choléra menace à chaque instant d'éclater, les destins de ses habitants se lient et se délient au fil de l'histoire. Florentino Ariza est un jeune télégraphe taciturne, dont la première rencontre avec Fermina Daza allait bouleverser l'existence entière. Dès le premier instant où Florentino Ariza rencontre Fermina Daza, il sut qu'elle serait la femme de sa vie. Entre les deux jeunes gens nait un amour platonique ponctué de poésie. Pourtant, contrairement à toutes les attentes, la belle est promise au jeune et riche docteur Juvenal Urbino. Contrariée par la décision de son père, Fermina Daza affronte cependant les obligations de la vie conjugale avec l'arrogance et le panache qui la caractérisent. Ayant tiré un trait sur son amour d'adolescence, elle abandonne à son sort Florentino (Pauvre homme, dira t-elle toute sa vie à chaque fois qu'elle le voit). Mais c'est sans compter sur la pugnacité et l'amour immodéré de son éternel prétendant : Florentino consacrera toute sa vie à reconquérir le coeur de sa déesse couronnée. Malade d'amour, il multiplie les conquêtes mais rien ne le guérira de cette empreinte indélébile laissée par la farouche Fermina. L'histoire de L'amour aux temps de cholera est celle de cet amour impossible qui durera plus de cinquante ans.

Comme à son habitude, Gabriel Garcia Marquez ne laisse aucun répit à son lecteur : les événements s'enchaînent sur un ryhtme effrené, le récit est dense, les histoires s'imbriquent les unes aux autres tel un puzzle à mille pièces, les personnages sont nombreux, chaque chapitre est un pavé... L'amour mais aussi la vieillesse, tels sont les deux sujets abordés par L'amour aux temps du choléra. le roman est triste, dramatique, cocasse, drôle parfois, et bien que le texte m'est parfois paru long, j'ai vite pardonné à Marquez sa prolixité au bénéfice de son talent de conteur. Il est vrai que l'histoire de cet amoureux transi qui attend sa dulcinée pendant cinquante ans peut sembler mièvre mais lorsque l'histoire est racontée par Marquez, elle prend un autre sens. La sensibilité de l'auteur me touche et je trouve que sa manière de mettre en scène les destins de ses personnages réserve toujours des surprises et de l'espoir aussi. La vieillesse telle qu'elle est envisagée par Marquez m'a émue et ce roman est l'un des plus beaux hymnes à l'amour que j'ai pu lire jusqu'ici. J'ai moins apprécié L'amour aux temps du choléra que Cent ans de solitude, mais ce roman aux allures romantiques peut surprendre agréablement ceux qui ne s'arrêteront pas à cela.
Lien : http://livresacentalheure-al..
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Oeuvre très romanesque, qui m'a fait penser à des auteurs français comme Maupassant ou Balzac. Au début, l'histoire d'amour d'adolescents, décrite par le menu m'a semblé trop longue, sans vraies surprises. Mais la deuxième partie m'a paru plus intéressante : le style de Garcia Marquez transmet, dans une sorte d'humour noir désenchanté, une vision assez noire de la vie, tandis que les deux héros, dans une incompréhension mutuelle, vont inexorablement vers le vieillissement et la mort, semblant passant à côté de leur vraie vie. Et pourtant, sans grands rebondissements, mais plutôt dans la description de quelques tranches de vie, Garcia Marquez parvient l'espace d'un instant à redonner une flamme poétique et romanesque à ces vies. Cela m'a maintenu assidu jusqu'au bout de ce livre, malgré l'ennui du début, et ensuite le malaise face à des réalités sordides de la vie pourtant racontées avec maestria et justesse. Pas exaltant donc, mais enrichissant..
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Que de temps avant de finir cet ouvrage !! Mon premier de Gabriel Garcia Marquez avec un thème qui m'a parlé et des critiques dithyrambiques m'ayant poussé à l'acheter et le lire....mais QUE CE FUT LONG !!! J'ai même cru que je n'y arriverais pas…tant je n'ai pas été emballé.
J'en ressors perplexe et déçu, bien sûr, vis-à-vis des attentes qui étaient les miennes, à savoir une histoire d'amour - impossible ? - entre deux êtres avec des histoires de vie ne permettant pas de se projeter ensemble.

L'histoire somme toute banale ne l'est pas. le protagoniste Florentino Ariza, et non Juvenal Urbino comme on pourrait le croire, tombe follement amoureux de Fermina Daza, quatre ans sa cadette, et va construire sa vie autour d'elle, dans le but de la recueillir lorsqu'elle sera seule et prête. Ainsi, on suit la vie de ces deux protagonistes, et de bien d'autres, évoluant, grandissant, vieillissant séparément, mais toujours non loin l'un de l'autre.

Ce que je regrette à cette oeuvre porte notamment sur la forme plus que sur le fond, même si ce dernier ne m'a pas tellement emballé. Il m'a été souvent difficile de comprendre les tournures de phrases de l'auteur, mais aussi les analepsies - retour en arrière - et les anticipations qui m'ont réellement fait perdre le fil de ma lecture. Par ailleurs la longueur des phrases et la petitesse des caractères - version le Livre de Poche - n'ont pas été d'une grande aide ni d'un vrai repos dans ma lecture du récit. La traduction en est peut-être aussi la cause - ou pas.

À cela s'ajoute le fond qui m'a parfois fait perdre le fil, tant les multiples descriptions et le peu de dialogues ne m'ont pas permis de 'réunir' les personnages, et les caractéristiques/personnalités de certains personnages qui m'ont vraiment dérangé dont celles le Florentino Ariza.

Il est indéniable que l'auteur ait un style particulier qui le singularise avec une écriture comprenant des touches poétiques que j'ai plusieurs fois relu, en raison de la beauté des mots choisis et de la structuration de la phrase. Aussi, je découvre le rapport à l'amour et la vieillesse qui est racontée sans faux semblant et qui mérite d'être évoquée tant il semble parfois mis de côté dans nos vies de tous les jours ; comme si les personnes plus âgées n'avaient plus le droit d'aimer encore.
Le roman parle aussi du temps qui passe et de l'abnégation du personnage principal qui ne démordra pas du désir de retrouver son 'amante' quitte à passer à côté de sa propre vie personnelle - et inversement.
J'ai voyagé en lisant mon premier roman caribéen, mais je reste sur ma faim...tout en restant sur la fin du roman...
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Ce premier roman de Gabriel Garcia Marquez que j'ai lu est assez hétérogène. Il y a de bons moments de rire et d'ironie dedans mais à l'inverse, il n'est pas facile à lire, le vocabulaire est parfois très difficile et les tournures de phrase compliquées, il demande beaucoup de concentration. Par ailleurs il peut paraître long à la lecture. Ce n'est pas un roman qu'il faut emporter sur la plage pour se distraire car on risque de perdre le fil très vite ! sinon l'histoire peut recéler des surprises, je pense notamment à la fin du roman qui est assez inattendue....
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Ayant dévoré il y a quelques années Cent ans de solitude, je me suis jetée sur L'amour au temps du choléra avec une grande attente. Si le début du livre m'a comblée et laisser penser que je n'aillais faire qu'une bouchée de cet ouvrage, j'ai déchanté pendant le tiers du milieu où l'histoire m'a semblée traîner en longueur. Heureusement, la fin rattrape ce mou et nous offre une magnifique leçon de vie, nous rappelant – s'il le fallait – que l'amour n'a pas d'âge…
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C'est le premier roman de l'auteur que je lis: un "classique" qui me faisait de l'oeil depuis un moment.
Les critiques sont élogieuses et la mienne va donc se retrouver un peu à contre courant...
On se retrouve plongés dans une ambiance moite voie étouffante quelque part dans les Caraïbes au XIXè s, tout d'abord aux côtés du docteur Juvenal URBINO, un sacré personnage, qui nous mènera à sa femme tout aussi exceptionnelle. Finalement c'est autour d'elle , et d'un amour de jeunesse que tournera l'intrigue.
J'ai aimé le cadre et l'ambiance de l'histoire, ainsi que la thématique de l'amour en tant que veuf/ veuve, l'amour et le sexe des personnes de plus de 60 / 70 / .... ans.

Par contre j'ai pas mal bloqué sur certaines anecdotes du récit: l'ancienne esclave , violée dans sa jeunesse, qui depuis lors recherche son violeur.....car elle en est tombée amoureuse juste pour la manière dont il l'a "prise" (!), ou encore l'homme de 70 ans qui couche avec sa filleule de 13 ans (environ) laquelle éprouve une passion folle à son égard .

Je trouve aussi que l'histoire "d'amour" est assez malsaine: .

J'ai donc été très déçue par la fin.
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Quelle incroyable histoire d'amour ! Elle se déroule l'espace d'une vie entière, sur fond d 'un Etat des Caraïbes où sévissent à la fois le choléra et la guerre civile. Elle a pour héros deux personnages qui passeront cette même vie à se croiser, s'ignorer, s'affronter, s'éprendre et reculer, se frôler et reculer encore. Chacun de ces personnages n'est pas réellement passionnant en soi, mais ils ne valent et n'existent que l'un par rapport à l'autre, et c'est ce qui fait leur intérêt.
Vient la vieillesse, sespetites misères, ses aspects rebutants voire sordides, ses odeurs, ses replis. Et pourquoi devrait on renoncer à s'aimer parce que les années ont passé, faut-il ne plus faire l'amour juste parce qu'on est vieux et que la vieillesse a pris possession du corps, a fait s'affaisser les chairs et apporte chaque jour son lot de dépits et de difficultés ? C'est bien la preuve que rien n'est jamais fini, que rien n'est jamais perdu pour qui s'accroche à son rêve et en fait sa raison de vivre.
Et tout le talent de conteur, remuant, coloré, picaresque, drôle, avec ce qu'il faut de suspense, de Garcia Marquez, fait qu'on a envie que ce récit ne se termine jamais - il ne se termine pas en fait, puisque seule la mort viendra l'interrompre.
Florentino et Fermina passent ainsi dans la galerie des amants légendaires, peut-être pas au niveau de Scarlette O'Hara et Rhett Butler ou de Cathy et Heathcliff, quand même pas ! mais pas loin.
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