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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ceux qui boivent pour oublier sont priés de payer d'avance est un petit bijou dans le registre mauvais genre. Double casquette : un roman noir pur-jus, associé à une enquête de police déclenchée suite à 2 féminicides d'une violence extrême. Il faudra beaucoup de persévérance, une grande part de chance et une intelligence au moins égale à celle du meurtrier pour résoudre cette affaire.
ceci dit le nec plus ultra de ce roman c'est l'écriture de Nick Gardel. Références immédiates bien sur Michel Audiard et Frédéric Dard, le style, les réparties à l'emporte-pièce , tout y est et le rire fuse malgré la noirceur du tableau, sans oublier , me semble t'il, l'influence évidente d'Antoine Blondin ..
Que pourrais-je ajouter? La qualité de la mise en scène, des personnages qui prennent toute la place et qui sont plus vrais que vrais.
Vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé ce roman, un grand merci à son auteur.
J'allais oublier ne passez pas votre chemin si vous croisez ce roman !!
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Un régal, cette lecture !
Bon, pour être honnête, je sais qu'avec cet auteur, je prends peu de risques d'être déçue.
Dès le départ, j'ai été accrochée par l'alternance des points de vue, procédé que j'adore. Les personnages sont attachants et l'humour toujours présent (même si, cette fois, pas de gros éclats de rire qui me font passer pour une idiote dans les transports en commun : le ton est plus sombre)
Il est rare aussi que je n'apprenne pas quelque chose d'intéressant dans les livres de Nick Gardel et ça, en ce qui me concerne, c'est un vrai bonus au plaisir de la lecture. Cette fois encore, c'est carton plein ^_^
Un dernier point : j'ai cherché, je me suis creusé les méninges et me suis vraiment amusée à tenter de découvrir le meurtrier et ses motivations.
Vous pouvez foncer, c'est un tout bon polar.
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C'est le 16ème roman de Nick Gardel et sans doute à ce jour, le plus abouti. Une intrigue au cordeau qui s'appuie sur des références sociologiques et médicales très documentées, des personnages certes encore barrés (chassez le naturel …) mais à la psychologie sans doute plus fouillée que par le passé et cerise sur le gâteau des dialogues d'une précision haut de gamme, où chaque mot se révèle un élément incontournable de compréhension pour le trip et l'ambiance dans lesquels l'auteur nous emmène. J'ai souri du facétieux duo d'enquêteurs Mondragon-Guérineau mais j'ai tout autant été intéressée par l'enquête et son environnement. L'auteur nous immerge dans un milieu professionnel qu'il connaît bien, fait de progrès à petits pas pour rendre la confiance à des jeunes qui n'ont souvent connu que l'échec et l'humiliation et dont le désarroi est immense, derrière une façade de petit caïd… touchants. C'est sans doute la première fois que dans ses écrits l'auteur se dévoile et avec lui, partageons ses doutes, ses valeurs.
Ceux qui boivent sont bien présents autour du comptoir et les brèves fusent. La palanquée d'alcoolos n'en finit pas d'avoir un avis sur tous les problèmes de notre société, mettant le lecteur face à ses contradictions ou ses ignorances.
La narration alternée, tantôt à la première ou à la troisième personne selon le rôle des personnages (suspect ou enquêteur) donne le rythme à l'action et en conforte la fluidité. Un petit bijou a lire sans modération et à relire pour ne rien laisser passer.
NDLR : Ce roman risque de ne pas rencontrer de distributeur, vous ne pourrez donc probablement pas vous le procurer auprès de votre libraire de proximité préféré. Essayez cependant de le lire, l'absurde et la dérision sont de bons remèdes à la morosité et si en plus vous découvrez un monde inconnu, votre quête d'exotisme sera comblée et vous pourrez ainsi mieux comprendre notre société
http://nickgardel.e-monsite.com/boutique/romans/ceux-qui-boivent-pour-oublier-sont-pries-de-payer-d-avance.html

Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Attention énorme coup de coeur pour ce dernier oups de Nick Gardel
"Ceux qui boivent pour oublier sont priés de payer d'avance " va faire l'objet d'une double chronique ce lundi sur Collectif Polar tellement nous avons aimé.
Je me suis régaler avec tous les Nick Gardel que j'ai lu mais celui-ci les surpasse tous, pas de doute.
Et promis je reviendrai vous en dire un peu, beaucoup...plus dans quelques jours.
Alors vous attendez quoi pour vous procurer cette pépite.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Attention énorme coup de coeur pour ce dernier oups de Nick Gardel
"Ceux qui boivent pour oublier sont priés de payer d'avance " va faire l'objet d'une double chronique ce lundi sur Collectif Polar tellement nous avons aimé.
Je me suis régaler avec tous les Nick Gardel que j'ai lu mais celui-ci les surpasse tous, pas de doute.
Et promis je reviendrai vous en dire un peu, beaucoup...plus dans quelques jours.
Alors vous attendez quoi pour vous procurer cette pépite.
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Ceux qui boivent pour oublier sont priés de payer d'avance...
Un livre qui n'aurait pas vu le jour sans la pugnacité de son auteur...et sa rapidité à faire face aux coups du sort....
Je reconnais que je suis fan de l'écriture ...
C'est clair, net ...les personnages bien campés...des métaphores en veux-tu, en voilà...
Mais jamais "lourdingue"..
Du bon polar... un amoureux des mots l'auteur ...des scènes de crimes violentes ...mais il en faut...on y côtoie prostitution...alcoolisme...
éducation spécialisée sans redondance... On y trouve même de l'amour...le sexe y est juste suggéré...enfin la quatrième de couverture sent suffisamment long sur cette histoire...moi j'ai adoré...un bon moment de lecture...
Pour donner une chance à ce livre ...soit directement auprès de l'auteur, soit sur le site Amazon.... auto-édité mais de qualité...
,
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Chroniquer le dernier roman de quelqu'un que tu estimes au point d'être bien plus qu'un simple ami est toujours un exercice compliqué. D'autant plus quand l'auteur excelle dans un genre qui demande beaucoup de finesse d'esprit, entre humour noir et potache et véritable drame, comme savait par exemple si bien l'exécuter un certain Frédéric Dard au début de sa carrière. C'est que savoir jusqu'où forcer le trait et appréhender les qualités et les défauts de personnages de papier qui hantent les pages de romans demande du tact, du doigté, sous peine de franchir la ligne blanche.
L'humour à la Audiard et à la Simonin, Nick Gardel la pratique de longue date dans des romans aussi savoureux que Droit dans le mur, Laisse Tomber ou le bruit dans ma tête. Avec Ceux qui boivent pour oublier sont priés de payer d'avance, il adopte un autre versant de son talent de conteur, dont on peut se faire déjà une idée avec Morts Chroniques et Sans queue ni tête. Ici, c'est le Noir qui domine. Une femme est assassinée, sauvagement, le meurtrier ne lui a laissé aucune chance. Comme pour mieux lui faire payer son passé de professionnelle du sexe. le flic chargé de l'enquête, le capitaine Némo Mondragon, voudrait comprendre ce qui peut pousser un individu à de telles extrémités. Pour se faire, il doit compter sur son collègue Guérineau, incorrigible phraseur, une sorte de monsieur Jourdain en uniforme. Et puis, de l'autre côté, il y a Thibaud, éducateur spécialisé dans la prise en charge des jeunes que l'on qualifie pudiquement « en rupture de ban », qu'un drame personnel pousse à boire jusqu'à la déraison. Et pour cela, il peut compter sur ses camarades professionnels du lever de coude, pilier de bar du coin, le Fenris (merci pour ce clin d'oeil renouvelé) Pendant que le policier se livre à un véritable décryptage des moeurs des locaux, Thibaud s'enfonce de plus en plus dans la déraison. C'est lui qui intervient, qui parle à la première personne, comme pour mieux capter l'attention du lecteur, comme un invite à contempler sa déchéance mais pas vraiment comme un appel au secours. Et comme toujours chez Nick Gardel, tout ce petit monde va se télescoper dans un bordel qui n'est cette fois pas joyeux. Parce bien sûr, il y aura d'autres victimes…
Avec Ceux qui boivent…, Nick ne craint pas de poursuivre dans le style de son précédent. La construction du roman est très « Christienne » si l'on me pardonne ce néologisme, dans le sens où je lui ai trouvé une ambiance à la Agatha Christie du Meurtre de Roger Accroyd. Ou à la Simenon dans ses romans qu'il qualifiait lui-même de romans durs. Même si les dialogues sont toujours aussi savoureux, les réparties font mouche et fusent au détour d'un paragraphe comme pour alléger la tension distillée tout au long des pages, l'ambiance est indiscutablement plus sombre, plus fouillée, presque plus désespérée. Plus personnelle aussi, puisqu'il y aborde un milieu qu'il connaît bien, celui de l'enfance désacralisée dans un descriptif qui tient aussi de l'introspection.
J'ai toujours été convaincu que Nick Gardel avait l'étoffe d'un grand auteur de polar, ce roman le prouve une fois de plus. Et je suis d'autant plus admiratif que je serais bien incapable de reproduire cette ambiance, l'alternance de moments légers après le drame comme l'onguent sur la blessure. Si vous ne savez pas encore quelle sera votre prochaine lecture, il ne faut plus hésiter: ce sera Ceux qui boivent pour oublier sont priés de payer d'avance.
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Qui est Nick Gardel ?
Qui est donc cet auteur qui a choisi résolument de frayer hors des sentiers battus ?

J'ai la chance, comme certains parmi vous peut-être, de l'avoir rencontré à plusieurs occasions et de le connaître un peu, je pense.
Mais peut-on connaître tout à fait un personnage tel que lui ?

Imaginez un “Michel Audiard” avec la gouaille d'un “Albert Simonin”, possédé par la démesure de Frédéric Dard, là, et seulement là, vous commencerez à avoir une petite idée de ce qui se passe dans la tête de Monsieur Gardel…

Je n'en suis pas à son premier roman, et il a le don de me surprendre à chaque fois, alors, je savais d'avance que je ne prenais aucun risque à cette nouvelle lecture.
Mais dans ce roman, il me semble que Nick est venu titiller un je ne sais quoi, qui lui a donné des ailes qui lui ont permis d'aller encore un peu plus haut, un peu plus loin… dans sa “magie” des mots.

Avec “Ceux qui boivent pour oublier sont priés de payer d'avance”, Nick a ciselé ses textes, ses dialogues haut de gamme surtout, donnent un rythme incroyable au récit, et la narration alternée est imparable !

L'humour noir est omniprésent dans ce roman, malgré un ton définitivement plus sombre qu'a son habitude.
Mais quel régal pour ceux qui aiment les mots…

Deux meurtres horribles causent des difficultés aux enquêteurs. L'enquête va ainsi avancer petit à petit dans une ambiance oppressante et sinistre qui ne se dévoilera qu'aux toutes dernières pages, que je n'ai pas vu arriver du tout. Tout est huilé à la perfection.

Par respect pour les futurs lecteurs, je préfère ne pas développer plus mon Ressenti…
Mais, lorsque vous aurez lu ce petit bijou, faites comme moi. Ne le rangez pas tout de suite dans votre bibliothèque. Je suis persuadé qu'une relecture fera apparaître des mots et des idées nouvelles qui nous aurons échappé de prime abord…

Je recommande vivement.
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Ah! Lire un Nick Gardel, ce n'est pas lire, c'est à chaque fois se délecter de cette plume unique! Cette fois, le très talentueux auteur nous entraîne dans les méandres de l'esprit embrumé d'un homme qui a pour compagnon, un ennemi redoutable, l'alcool.
Un roman policier et surtout un roman noir, qu'on ne lâche pas... et dont la fin est à la hauteur, et nous retourne le cerveau bien mieux qu'une bouteille!
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Petit retour sur un livre qui « revient de loin »…. Je ne vais pas être originale en écrivant que le style rappelle celui de Frédéric Dard et ses San Antonio.. mais attention, ce livre n'est pas uniquement un polar ! bien sûr il y a une enquête, bien sûr certains personnages sont caricaturaux, mais le récit aborde aussi la marginalisation des individus, jeunes, moins jeunes… la réalité dans toute sa deshumanisation ! des faits, des chiffres… j'ai vraiment apprécié ce livre, j'ai passé un excellent moment de lecture ! je ne peux que le recommander ! ne pas se fier à ce titre un peu caricatural… si le ton est caustique (comme les livres précédents que j'ai pu lire), la réflexion est beaucoup plus profonde ! c'est mon ressenti et cela n'engage que moi !
titre : ceux qui boivent pour oublier sont priés de payer d'avance
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