La Maison d'à côté

Et hop, on rembobine et on remonte le temps.

Le mois dernier, je vous parlais de Sauver sa peau, premier roman de Lisa Gardner mettant en scène D.D. Warren, commandant de la police municipale de Boston, qu'on pourra suivre pendant 12 tomes. J'avais déjà lu ce livre, les souvenirs me revenant au fur et à mesure de ma lecture. Il ne m'avait pas vraiment marquée, notamment le dernier tiers qui fut une grosse déception au demeurant.

J'avais également déjà lu les deux ou trois tomes suivants, lesquels ne m'étaient pas non plus restés en mémoire.
Je me suis donc saisie du second volume, La maison d'à côté, en espérant que sa relecture me décevrait moins que celle du premier, et j'ai bien fait, car je l'ai davantage apprécié.

L'histoire démarre par un coup de fil que reçoit DD Warren, émanant de son co-équipier Miller: lequel appel dérange un peu D.D., plongée dans ses grandes préoccupations habituelles, à savoir le sexe et la bouffe à volonté.

Il s'avère qu'une jeune femme; Sandra, a disparu de son domicile en pleine nuit.

Sandra est entourée d'un charmant mari (nous avons des détails sur le physique de Jason. C'est le docteur Mamour tout craché. Mais si, vous savez, Derek dans Grey's Anatomy) et d'une adorable petite fille de 4 ans plutôt précoce, qu'on appelle Ree.

Nos détectives arrivent sur les lieux pour trouver un Jason très indifférent aux événements, attitude qu'il adopte en toutes circonstances : visage hermétique et regard éteint, et la petite Ree blottie dans les bras de son papa.

Tout au long du roman, nous allons suivre les actes et pensées de ces personnages, au cours de l'enquête visant à déterminer ce qui a bien pu arriver à Sandra et à la retrouver.

Notre DD Warren a mis un peu d'eau dans son vin et je l'ai trouvée bien plus humaine que dans le premier volume. Elle a notamment arrêté d'aboyer ses ordres et de se montrer particulièrement désagréable.
Elle ne s'est néanmoins pas mise à miauler pour autant, mais pour remédier à cette lacune, l'auteure a ajouté un chat, personnage à part entière.

L'histoire nous est relatée par un narrateur externe, hormis plusieurs passages qui entrecoupent le récit.
En effet, sur plusieurs chapitres, Sandra elle-même intervient pour nous raconter son passé ainsi que celui de sa famille, et ce qui s'est produit dans sa vie les semaines précédant sa disparition.

Un autre protagoniste, Aidan, met aussi son grain de sel. Il faut dire qu'il n'habite pas loin, d'où le titre du roman... mais je ne vous en dis pas plus à son sujet.

J'ai bien aimé ce roman. L'écriture est agréable, la construction est nickel, les chapitres habilement mêlés nous gardent sur le qui-vive. Même en l'ayant déjà lu, je n'ai rien vu venir, ou du moins rien ne m'est revenu, et la chute est nettement moins parachutée et précipitée que dans le premier tome.

Bien entendu, il y a un petit bémol, certains passages m'ont semblé un peu longuets, à force de moult détails insignifiants. Mais bon, ça se lit quand même facilement et je ne tarderai pas à m'attaquer au suivant.

Les romans de Lisa Gardner sont, pour moi, comme une bonne pizza avec un bon rosé , un tiramisu et "café négro" ( non, FX1, ceci n'a aucune connotation raciste).
Un bon moment tout simplement. Ce n'est pas de la grande littérature, elle ne vous remue pas les tripes, juste le plaisir de thrillers bien construits.
Son héroïne récurrente, le commandant DD Warren, belle blonde trentenaire, ( ce qui pour moi n'est pas un handicap) a toujours deux soucis majeurs: manger et faire l'amour.

Mais la disparition subite d'une jeune mère de famille va l'obliger à prolonger ses régimes d'autant plus que la possibilité d'un meurtre s'avère de plus en plus plausible et les suspects forts nombreux.
D'abord le mari, journaliste taciturne, peu coopérant et mentant aussi bien que sarkozy ou holland ( rayez la mention inutile si vous en trouvez une).
Puis le voisin de la maison d'à coté ( d'où le titre, vous suivez?): délinquant sexuel en liberté conditionnelle.
Un élève du collège où la disparue enseignait a l'air aussi d'avoir beaucoup de choses à cacher.
Enfin, il y a le papa , juge, qui déboule de son sud natal , pas très net non plus.

On ne s'ennuie pas une seconde, on se doute assez vite que un des protagonistes cités ci-dessus est coupable mais la fin est vraiment imprévisible!

Un bon thriller qui n'aura pas le prix nobel mais qui comblera bien des affamés de bon polar.

Bien entendu, ceci n'est que mon humble avis.

« La maison d'à côté » de Lisa Gardner est un thriller psychologique prenant, bien écrit, dans un style fluide et agréable, rythmé et qui ferait un bon scénario.

Sandra Jones a disparu. Principal suspect ? Son époux Jason Jones. Principal témoin ? Leur fille de quatre ans, Ree Jones.
En scène, un voisin délinquant sexuel, le passé de la famille Jones, une inspectrice têtue un ado amoureux et Internet.

Le début est laborieux mais ensuite le récit trouve son rythme. La
narration alterne la victime, l'inspectrice et les suspects, une technique qui maintient le suspense. L'envie de savoir ce qui est arrivé à cette jeune maman nous fait tourner les pages : on vibre, on compatit. On vit l'angoisse de Jason et sa fille, les tourments de Sandra et le questionnement de D.D. Warren, flic à Boston. L'auteur nous ballade tout le long du roman, avec indices et rebondissements distillés intelligemment, en nous laissant soupçonner tel ou tel personnage, soupçons démolis l'instant d'après par d'autres suppositions.

J'ai regretté le dénouement qui, sans être vraiment décevant, est livré de manière brutale, il aurait mérité un peu plus d'épaisseur. Des sujets délicats sont abordés, avec originalité, comme l'évolution des enfants maltraités, le fichage des délinquants sexuels, les sombres secrets de famille.

J'aime bien me plonger de temps en temps dans un polar de Lisa Gardner, surtout lorsque c'est le commandant de la police bostonienne, D.D.Warren, qui est aux commandes. C'est son caractère entier, tenace et à la fois profondément humain qui me plaît.

Dans "La maison d'à côté", cette dernière va enquêter sur la disparition de Sandra, professeure et jeune mère de famille, dont la vie aussi bien professionnelle que personnelle, ne posait en apparences aucun souci. Autour de cet évènement inexpliqué, de plus en plus de suspects vont graviter, à commencer par Jason, son époux qui, impassible, ne semble pas vouloir coopérer avec la police. Un voisin, délinquant sexuel en liberté conditionnelle, éveille lui aussi les soupçons. Puis, peu à peu vont s'ajouter un éventuel amant, membre de la police, un élève adolescent, et même le père de la disparue. Ces révélations arrivent au fil des pages, principalement dans les chapitres où Sandra prend la parole pour dévoiler son passé douloureux et sa double vie. le lecteur est rapidement pris dans une spirale au suspense inattendu. Il devient le témoin de l'explosion de l'image du couple parfait que Sandra et Jason donnait. La situation de Clarissa, 4 ans, leur petite fille, désormais aux seules mains du père, soulève toutes les inquiétudes.

Un début de livre assez déroutant pour comprendre qui est le narrateur, suivi d'une période intense grâce à de multiples rebondissements et enfin un "happy end" un peu tarabiscoté, m'ont laissé une impression mitigée. Ne cherchez pas dans l'intrigue des actions spectaculaires, l'auteure a tout misé sur l'intensité psychologique. Mais j'avoue que ma plus grosse difficulté a été de lire ce polar en e-book, vu la piètre qualité du résultat : multiples fautes d'orthographe, noms erronés et mise en page totalement ubuesque. Un 13/20 accordé à cette lecture.

Lisa GARDNER. La maison d'à côté.

Nous sommes dans une banlieue résidentielle de Boston, aux États Unis. Sandra Jones, jeune femme de 24 ans est institutrice. Son époux, Jason est journaliste. le couple a une petite fille, Clarissa, dite Ree, âgée de quatre ans. Sandra travaille le jour et son époux la nuit. La petite fille vit donc en permanence avec l'un de ses parents, pas de nounou mais un compagnon de jeu, un chat, Mr Smith. Un soir, Sandra couche son enfant. le lendemain matin, la mère a disparu. Elle s'est volatilisée au cours de la nuit. Son époux donne l'alerte.

L'inspectrice D.D. Warren est chargée de résoudre l'affaire. Elle se heurte au mutisme de Jason. Une enquête de voisinage est effectuée. Dans cette rue, un jeune délinquant sexuel en liberté conditionnelle réside à un pâté de maisons. Il est vite soupçonné, vu son passé. Il travaille dans un garage : c'est un employé modèle et seul le patron connaît ses antécédents. Trois jours passent et nulle trace de Sandra. A-t-elle fait une fugue ? A-t-elle fait une mauvaise rencontre ? Elle a quitté son domicile, volontairement ou contrainte sans téléphone, sans argent et ne possède aucune pièce d'identité : son sac est posé dans la cuisine près des copies en cours de correction. Quelle énigme ! Quels sont les secrets que cachent cette famille ?

L'angoisse croît au fil des heures et le père et sa fille sont traqués par les journalistes. Mais enfin où est donc passé Sandra ? Les évènements découverts au compte-goutte par les agents enquêteurs renforcent l'angoisse qui monte inexorablement. le temps presse. Les premiers jours permettent de retrouver, en général, la victime d'enlèvement, de séquestration encore en vie. Malgré toutes les pistes suivies, Sandra ne réapparaît pas et il n'y a pas de corps. Il faut fouiller dans le passé de Jason et de Sandra pour faire toute la lumière et accéder à la vérité. Ce thriller est bien construit et D.D. Warren est une enquêtrice hors pair. Lisa GARDNER a l'art et la manière de nous plonger dans un suspense angoissant. Où est la clé qui ouvre la boite de Pandore ? Une petite fille de quatre ans est un témoin inattendu.

Je vous recommande la lecture de ce thriller psychologique aux nombreux rebondissements qui apparaissent grâce aux indices disposés habilement par l'autrice. Il est addictif. Il nous tarde de découvrir la solution. Cependant, nous devons être très patients. le rôle des réseaux sociaux, le plongeon au coeur des pages Web et de sa gigantesque toile d'araignée ne nous facilite pas la tâche. Les preuves se détruisent les unes après les autres. Il faut nager à contre courant et saisir toutes les subtilités de l'usage d'internet pour effacer son passage ! Amateur de thriller, n'hésitez pas. Je vais pour ma part rechercher d'autres narrations de Lisa.
( 06/02/2024).
Lien : https://lucette.dutour@orang..

J'ai dévoré toutes les pages de ce thriller pour trouver des réponses à mes questions.
Je le termine pas tout à fait satisfaite car pour moi il reste des zones d'ombres et surtout beaucoup de suppositions non éclaircies (ça aurait mérité quelques pages de plus) ; alors je reste un peu sur ma faim.
Ceci dit j'ai vraiment beaucoup aimé me replonger dans ce genre de lecture qui maintient le suspense jusqu'au bout.

Une jeune mère de famille, institutrice appréciée par ses collègues, disparaît en pleine nuit, principal suspect, son mari et seul témoin, sa fille de 4 ans.
Sandy et Jason forme en apparence un couple parfait, ils ont une adorable petite fille de 4 ans, intelligente et vraiment très dégourdie pour son âge, ils ont décidé de s'en occuper eux-mêmes et de ne pas faire appel à une nourrice, Sandy travaille donc le jour et son mari la nuit, ils se voient peu mais cela correspond à leur idéal familial, donc tout va bien.
J'ai beaucoup aimé la construction de ce livre, l'auteure nous mène en bateau tout au long de notre lecture, et plus on apprend à connaître les personnages, plus ceux-ci sont étranges et sont loin d'être blancs comme neige.
Certains chapitres commencent par un texte écrit en italique, qui correspond à des aveux de Sandy, mais impossible pour le lecteur de savoir si ces révélations sont faites pour nous en apprendre un peu plus sur notre chère disparue ou si ceux-ci sont la preuve que notre disparue est encore en vie. Jason nous semble également de plus en plus suspect au fil de la lecture, et les autres personnages ne sont pas mieux, en gros heureusement qu'il y a des enquêteurs pour résoudre cette affaire car sinon tous les personnages seraient suspectés. L'auteure arrive à nous mener en bateau et j'adore ça, elle a créé des personnages crédibles et agréables, l'histoire tient la route et les pages se tournent facilement tant l'envie de connaître la fin est forte, et en parlant de fin, quelle fin. Vous voulez la découvrir cette fameuse fin et bien, vous n'avez plus qu'à vous procurer ce livre, quelques instants de tranquillité et plongez-vous dans ce livre, vous ne devriez pas le regretter.

Bravo pour le suspense! Bravo pour le dénouement inattendu ! Mais au prix de combien d'invraisemblances (que je ne détaillerai pas pour ne pas faire de « divulgâchage »). C'est souvent ce que je reproche aux romans policiers et celui-ci ne fait pas exception. de plus, je n'en ai pas aimé la construction où le présent de l'enquête alterne avec ce qui pourrait être des journaux intimes des protagonistes ou leurs réflexions (mais souvent dans le passé) et qui ont pour fonction de combler les trous de l'enquête ainsi que relancer l'intérêt du lecteur… En bref: je n'ai pas été emballée, ce qui explique la note attribuée juste au dessus de la moyenne.

Lisa Gardner est une romancière américaine généralement considérée comme l'une des grandes dames du roman policier féminin, et La maison d'à côté fut ma première excursion dans son univers. L'un de ses personnages récurrents est la policière D.D. Warren qui apparaît dans six de ses ouvrages. Elle est ici confrontée à la disparition d'une jeune femme dont le mari affiche une telle indifférence qu'il en devient immédiatement le suspect numéro 1 des enquêteurs. Mais tout n'est pas si simple…

Les points de vue qui nous sont proposés sont multiples, et c'est ce qui m'a d'emblée intéressée dans cette histoire : celui de l'enquêtrice, celui du mari éploré qui ne l'est pas franchement, celui d'un délinquant sexuel qui habite dans la même rue que la victime et fait un suspect idéal, celui de la disparue elle-même… Et le style d'écriture adopté s'accorde à chacun : on passe d'une narration classique à la troisième personne au « je » du délinquant sexuel, d'un style de police normal à l'italique lorsque la disparue nous parle en voix off.

L'intrigue en elle-même est bien menée, le suspens va croissant. Plusieurs hypothèses sont tout à fait crédibles quant à ce qui a pu se passer, et il est difficile de démêler le vrai du faux. le style est tout à fait crédible, et j'ai particulièrement apprécié l'interrogatoire de la jeune Ree, une enfant de quatre ans qui a vu quelque chose, mais qu'il est bien difficile de faire parler. On ne peut pas faire pression sur elle comme on pourrait le faire sur un adulte… Étrangement le personnage de l'enquêtrice elle-même m'a d'emblée était antipathique, mais ça ne m'a pas gênée outre mesure, j'étais du côté du mari, voilà tout !

Pas de gore, dans ce roman, ni de scène difficile. Je me suis simplement prise au jeu, essayant moi aussi de reconstituer les faits, les mobiles qu'auraient pu avoir chacun des suspects, qui tous ont un petit côté attachant étrangement. Mon seul petit regret, c'est que j'avais finalement deviné une partie de la résolution de l'enquête, mais assez tard dans le bouquin quand même. J'ai également apprécié que l'auteur se soit documentée sur les rouages du système judiciaire américain, notamment en ce qui concerne les délinquants sexuels, ça rend les choses d'autant plus crédibles.

En conclusion, j'ai passé un excellent moment, et j'ai dévoré ce roman. Ce n'est sûrement pas le thriller du siècle, mais un livre au suspens parfaitement maîtrisé, avec un petit goût de « reviens-y » qui m'incitera, je pense, à lire d'autres ouvrages de Lisa Gardner.
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..

Bonjour à tous
📚 Mon humble avis 💙

Et bien ! Voilà un très bon moment de lecture !

Nous entrons chez Jason et Sandra, tous les deux ont un passé bien mystérieux...

Ils vont nous révélés des bribes de leur histoire, le mystère qui les entoure....

Un très bon thriller psychologique, qui nous fait côtoyer des personnages, qui ont tous l'air innocents 😀

Est-ce vraiment le cas ?