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Antho-Noire tome 7 sur 12
EAN : 9781093200164
240 pages
Éditions La Cabane à Mots (30/11/-1)
4.38/5   12 notes
Résumé :
Les Editions de la Cabane à Mots signent ici leur 5ème anthologie sous le titre ANTHO-NOIRE...pour Nuits de Légendes. C'est un recueil qui regroupe sept nouvelles de sept auteurs différents sur le thème Médiéval-Fantastique (Fantasy). Ce livre s'adresse aux Jeunes adultes, mais il peut être lu à partir de 13 ans... tout comme par les adultes amoureux du genre !
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Après le polar et l'érotisme, voici la fantasy et la proposition de s'adresser à un public « jeune adulte », soit à partir de treize ans. Avec cette étiquette, on pourrait craindre des textes édulcorés, moins tranchants que prévu, mais l'anthologie s'en sort avec les honneurs. Tout est bien noir, et on ne peut pas tellement dire que la violence nous est épargnée. La limite d'âge permet surtout d'éviter la tentation de flirter avec les limites de la décence et un lecteur qui apprécie les petits frissons sans pour autant s'amuser d'un étalage de perversions y trouvera facilement son compte. Sans aller dans la complexité, les textes sont loin d'être simplifiés à l'excès. Les treize ans et plus sont pris pour des lecteurs comme les autres et non des enfants à moitié analphabètes. J'ai tenu à ne pas trop trahir mon écriture pour ma nouvelle, et il a été agréable de constater que les six autres auteurs sélectionnés maîtrisent également très bien la langue, le rythme, la progression de leur histoire.

Lapis lazulis de Sidonie Gatel est certainement le texte le plus touchant de l'ouvrage. Il est très justement placé en premier, ce qui permet une entrée en douceur dans une série d'univers qui n'auront rien de très enchanteur. Nous avons une histoire assez classique de la fantasy sur un fond de chasse aux sorcières, avec une bonne progression. La petite présentation de l'auteur nous apprend qu'il s'agit de son premier texte publié, et c'est une entrée plutôt réussie dans le monde de l'imaginaire !

Castrum Liberonis est la nouvelle la moins fantasy de l'ensemble. Sylvie Arnoux s'appuie sur une légende régionale pour entraîner le lecteur dans une inquiétante guerre de pouvoir médiévale fantastique. En toute franchise, j'ai un peu moins adhéré. L'idée m'a semblé quelque peu trop ambitieuse dans ce format, et de manière parfaitement subjective, les histoires de pacte démoniaque me laissent souvent de marbre. Castrum Liberonis a cependant le mérite de proposer un univers moins dépaysant que les autres, en ajoutant à la diversité du titre.

Avec La Renaissance d'Aya, Valérie Simon propose certainement le texte le mieux écrit du collectif. Sa plume n'est pas débutante, et cela se sent d'emblée. Les schémas ordinaires du conte sont repris à la perfection. C'est à un point que l'on attend avec impatience la conclusion pour savoir à quel moment l'auteur décidera de nous emporter vers quelque chose de moins convenu. Heureusement, le fin mot est à la hauteur. J'ai apprécié le pastiche tout en regrettant que l'auteur ne donne pas des signes de ses intentions assez tôt. le virement est un peu brutal, mais parfaitement cohérent, et on ne peut que sourire à la morale ironique qu'il nous livre.

Ren, la légende du chat-vampire permet de s'échapper un peu des châteaux-forts occidentaux, pour une visite au Japon médiéval. le changement d'air fait du bien. L'écriture de Kinrenka est aussi fluide que légère, on apprécie le voyage inspiré par des légères plus orientales. En peu de pages, les personnages deviennent assez attachants pour que l'on s'inquiète de leur sort et, à ce titre, cette nouvelle est sans doute celle qui s'adresse le mieux aux adolescents.

Mon petit coup de coeur va cependant à Callie J. Deroy et son Règne de Déléora. Contrairement aux autres auteurs, Callie prend le parti de ne rien nous décrire d'autre qu'une bataille. L'action est immédiate, le personnage et la situation globale posée en même temps que le combat, et l'on se surprend à suivre un combat sur lequel on ne sait presque rien, à prendre parti pour l'héroïne de l'aventure sans connaître les tenants et aboutissants de tout cela. Même sans une chute assez délicieuse, le texte restait bon en exécutant à lui seul la prouesse de tenir grâce à une simple description coupée au milieu de ce qui semble une plus bien plus vaste fresque.

Une bonne surprise aussi avec Les couloirs de Vüdrang de Patrick Godard qui mise sur l'humour en nous contant le périple d'une drôle d'équipée composée d'un guerrier, du barde Rocquer Djonnie et d'une elfe défigurée. J'ai beaucoup aimé les fausses sources de bas de page qui permettent de compléter efficacement un univers jalonné de petites histoires et de créatures surprenantes. On sent que l'auteur s'amuse beaucoup avec le genre, et la conclusion à tout cela est une bonne manière de quitter la fantasy pour revenir à la réalité.

L'Antho-noire …pour nuits de légendes est d'une assez belle variété pour ne pas s'adresser uniquement aux lecteurs de fantasy, une simple préférence pour les fins glaçantes devrait suffire !
Lien : http://unityeiden.fr/antho-n..
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Ce recueil destiné à un lectorat de jeunes adultes m'a semblé adapté à ce public et je n'ai pas boudé mon plaisir de découvrir des auteurs déjà publiés par cette maison d'édition associative ainsi que trois nouveaux auteurs.


Le thème étant la Fantasy médiévale avec en arrière plan, des légendes un peu sombres, il était clair que j'allais être dépaysée !

Ce fut le cas pour plusieurs nouvelles qui m'ont particulièrement plu...

Je citerai la première "Lapis Lazulis" d'une toute jeune auteure, Sidonie Gatel, qui laisse une impression douce d'amour maudit. Les personnages, Lapis, le jeune homme que sa famille découvre un jour, vers sa dixième année, comme étant stégobulle, c'est à dire destiné à mourir (mais qui réussi à échapper à la fourche de son père) et Charlynia, fille de roi qui elle aussi découvre sa triste condition au même âge et sera enfermée dans une chambre de pierre, sont particulièrement soignés. Leurs sentiments qui naissent à leur rencontre fortuite sont crédibles et émouvants car bien sûr, leur avenir ne pourra pas être tracé sans conséquence fâcheuse pour au moins l'un d'entre eux. Vraiment une très belle histoire.

La deuxième "Castrum Liberonis " de Sylvie Arnoux ne m'a pas attirée et je n'ai pas réussi à m'y immerger complètement. J'ai eu du mal à m'imaginer les deux mondes abordés dans cette histoire, celui sous terre avec ce prêtre lanceur de réunification avec celui d'en haut. J'ai bien compris la jalousie des frères et tout le reste, les âmes envahissant l'espace de la tour et du château est superbement rendu. Il y a juste le début, malgré le dessin de la carte (ou à cause d'elle que je consultais sans arrêt pour rien) qui m'a échappé. Ensuite le puzzle s'est reformé et la fin m'a semblé beaucoup plus prenante.

La troisième "La renaissance d'Aya " par Valérie Simon m'a paru assez traditionnelle dans sa forme et les interrogations d'Aya au sujet de ce seigneur brutal rencontré pendant ses errances dans la forêt car cette jeune fille se permet de rester après la tombée de la nuit avec ses brebis. Pour seule famille, il lui reste son frère Vasko, qu'elle admire. Elle sera la proie facile du Comte et de la soeur de celui-ci.

L'autre nouvelle qui m'a bousculée dans le bon sens, est celle de "Ren, la légende du chat-vampire" par Kinrenka, encore une jeune auteure talentueuse. Je ne connaissais pas cette légende et vue par le personnage principal original, un samouraï, elle prend une dimension extraordinaire, je trouve. Il a un caractère bien trempé et pourtant, il va succomber mais d'une manière inédite qui ne verse pas dans le caricatural, en petites touches exquises. Un amour encore impossible !

La cinquième que j'aime beaucoup aussi est celle de Callie J.Deroy, "Le règne de Déléora" car elle a réussi le tour de force de nous faire aimer un personnage détestable que l'on suit dès les premières phrases dans sa volonté de sortir de l'esclavage où elle et les siens se trouvent depuis trop longtemps... Donc on a envie qu'elle gagne les épreuves par lesquelles elle passe avec ses compagnons d'armes, ces batailles face à des sortilèges, bien décrits (on s'y croirait, tellement c'est précis, net, sans bavures). Callie est imparable pour créer ces ambiances tendues où son héroïne se débat. Vous vous ferez certainement prendre dans ces pièges aussi avec plaisir...

~~La sixième "Le tueur des Brumes" d'une nouvelle auteure, Barbara Cordier est une sublime découverte. Son personnage principal rejeté par les habitants de sa cité, Deadlymond attire tout de suite la sympathie. Il est atypique, sans une once de compassion pour ses semblables mais ce n'est que justice. Ansade, l'héroïne s'avère plus intelligente que ce que tout le monde croit et finira par pactiser avec le fameux tueur mais pour la bonne cause. Car tous ces gens n'ont pas de pitié pour elle et sa mère et se font avoir en achetant des gris-gris, ou sortilèges que seule Ansade sait confectionner. Leur égoïsme aura raison d'eux.

La dernière " Les couloirs de Vürdrang" de Pierre Godard m'a surprise agréablement de part son érudition à chaque page. Que de mots savoureux à découvrir ! La trame que l'auteur a choisi de développer a de l'allure. Et ses personnages truculents vous laisserons des traces: vous ne les oublierez pas de sitôt. L'histoire commence dans le passé mais flirte avec notre époque ou plutôt avec le post apocalyptique à la fin. Une trajectoire impressionnante et parfaitement maîtrisée ! J'aime beaucoup la femme elfe, estropiée.

Donc, voilà un titre qui explore avec justesse certains des thèmes déclinés en littérature Fantasy.

Un seul reproche, je n'ai pas trouvé de dragons au détour ces pages... Ça manque d'autant plus que l'illustration magnifique de Laura Schneider donnait envie d'en rencontrer un !

Je le recommande pour les jeunes lecteurs en mal de voyages et d'histoires fantastiques mais tellement succulentes !

Lien : http://francoisegrenierdroes..
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Dans toutes les nouvelles, un logatome a été imposé — stégobulle — et chaque auteur doit parvenir à caser quelque part ce non-mot. Une idée plutôt sympathique qui m'a rappelé l'époque où je faisais du théâtre !
La première nouvelle proposée par Sidonie Gatel, Lapis Lazulis, m'a beaucoup plu. On y retrouve une ambiance de "chasse aux sorcières" où certains doivent cacher leur véritable nature pour survivre. J'ai trouvé l'utilisation du terme imposé très réussie, peut-être la meilleure du recueil, à mon goût, avec celle de Barbara Cordier. Cela faisait très naturel et s'intégrait parfaitement. Dans d'autres histoires, j'ai presque eu l'impression d'un mot "rajouté après coup parce qu'il le fallait" et c'était dommage.
La deuxième nouvelle, Castrum Liberonis, de Sylvie Arnoux présentait une légende intéressante mais dans laquelle j'ai eu beaucoup de mal à m'immerger. Sans parvenir à comprendre vraiment pourquoi cependant !?
Il y avait ensuite la nouvelle La renaissance d'Aya de Valérie Simon que j'ai bien aimée avec sa sombre histoire de malédiction... le format et le style "nouvelle" m'a semblé très bien respecté là où d'autres récits de ce recueil m'ont plus donné un effet de "roman court" dans leur construction. Cependant, le déroulement reste très classique donc sans grand coup de théâtre pour moi.
Kirenka proposait ensuite une ambiance nippone avec Ren, la légende du chat-vampire. Si le titre prête à sourire, j'ai trouvé cette histoire très bien menée avec une belle originalité dans l'ambiance.
Le règne de Déléora écrit par Callie J. Deroy m'a beaucoup plu : j'ai aimé le renversement de situation et le très beau travail sur le point de vue dévoilé uniquement par la chute.
Le tueur des brumes de Barbara Cordier a également sur me plaire : une société matriarcale, une héroïne amorale... de bons ingrédients pour une nouvelle décalée !
Les couloirs de Vürdrang de Patrick Godard clôture enfin cette anthologie. L'écriture est ici plus dans un style light-fantasy. J'ai bien aimé le récit en lui-même mais j'ai eu beaucoup de mal à accrocher car il y avait, pour moi, trop de termes spécifiques à l'univers pour ce format d'écriture. le recours systématique à la note en bas de page n'a pas su me titiller.

Au final, voici un recueil très varié et qui permet de trouver son bonheur, assurément ! La couverture (très chouette au passage !) indique "collection jeune adulte" mais rien d'infantilisant, au contraire !

À noter, ce livre est imprimé avec la fameuse police d'écriture adaptée aux personnes dyslexiques mais les textes en eux-mêmes (structures de phrases, choix du vocabulaire et donc des graphies) ne sont pas adaptés pour autant.
Lien : http://jeanneselene.blogspot..
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Une nouvelle anthologie de la cabane à mots, qui pour moi surpasse à chaque fois la précédente. Les thèmes changent, mais le bonheur de lire ces nouvelles est toujours au rendez-vous ! Nous voilà plongés cette fois dans l'univers médiéval et fantastique à la fois donnant de très jolies histoires, mêlant drôlerie, humour, sensibilité, noirceur...Toujours le système de recueil de nouvelles, donnant du rythme à la lecture, la possibilité de lire celle que l'on veut, dans n'importe quel ordre...Et surtout, La Cabane à Mots donne la possibilité à de nouveaux auteurs de s'exprimer, et c'est vraiment sympa de leur donner une chance d'être publiés, et dans celle-ci, il y a 3 nouveaux auteurs..bravo à eux !! Et enfin, et c'est très important de le signaler, toujours cette police d'écriture pour dyslexique, comme dans la précédente Antho-noire, aidant à la lecture et ne gênant nullement, c'est vraiment quelque chose que j'apprécie beaucoup. La Cabane à Mots aide aussi bien les auteurs que les lecteurs et je les en remercie !! Toujours la même particularité, un mot comment dans chaque histoire...à vous de le découvrir ! J'ai beaucoup aimé ce nouvel opus, vraiment de très bonnes histoires avec des fins à me couper le souffle, très très bon moment, plongez vite dedans! Et un dernier point....comme vous pouvez le voir, une superbe couverture !!
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Les créatures de légendes ont donné naissance à de grands romans fantasy. Ici, chaque auteur se prête au jeu d'une nouvelle sur le thème, pour nous plonger dans un univers certes féérique, mais toujours sombre. Je ne vous les résumerai pas toutes parce que, malgré ma bonne volonté, toutes ne m'ont pas également marquées.

Dans Castrum Liberonis, c'est au pied d'un château maudit que l'on se retrouve, où toutes les sentinelles sont défaites les unes après les autres par une force mystérieuse. Dans La Renaissance d'Aya, histoire dans la plus pure tradition vampirique, une jeune femme se retrouve confronté à un duo terrifiant qui souhaite en faire leur semblable. Dans le tueur des brumes, une jeune magicienne parvient à soigneusement manipuler tout un village pour obtenir sa vengeance. le règne de Deleora, c'est avant tout une bataille qui met en scène une guerrière farouche et déterminée, mais où les ennemis ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Quand à Ren, la légende du chat-vampire, c'est de loin ma préférée, inattendue, pleine de ce mélange entre sensualité et innocence, fragilité et cruauté.
Dans l'ensemble, je ne suis pas très fan du registre fantasy, et j'y suis d'autant plus exigeante. Ici, ce que j'ai souvent regretté, c'est de trouver des histoires finalement très classiques, assez attendues. Dans le genre de la nouvelle, j'aime être surprise, ressentir l'intensité de cette brièveté obligée. Certaines de ces histoires brillent d'ailleurs par leur maîtrise de la chute, notamment le Règne de Deleora, ou font soigneusement monter le suspens sur leur réelle intention comme le tueur des brumes. Un recueil assez inégal donc, mais pour lequel il faut saluer l'effort de proposer de la littérature “jeune adulte” sans niaiserie et surtout, accessible à des lecteurs dyslexiques grâce à l'usage d'une police d'écriture spéciale.
Lien : http://mabouquinerie.canalbl..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Apprivoiser les reptiles n’était pas le seul talent d'Ansade. Dans la mansarde d'une maison abandonnée à moitié calcinée par les flammes des années plus tôt, elle avait aménagé son propre atelier, menait ses expériences à l'abri des regards, attendait le bon moment pour révéler toute l’étendue de son savoir ésotérique. Personne ne se méfiait d'elle puisqu'on l'imaginait plus sotte et faible que sa mère.
En réalité, la jeune fille gardait en son sein un potentiel magique immense, soutenu par un esprit capable d'engranger un nombre incroyable de connaissances. ..." Le tueur de brumes " de Barbara Cordier
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Le temps de la réunification approche préparez vous à accueillir le maitre. Comme l'eau de la rivière se mêle à l'eau du fleuve, comme le vent de la montagne se lie au vent de la plaine, notre royaume enfouie retrouvera sa vigueur en se mariant aux terres de la jonction. Le temps de la réunification approche. Préparez-vous à accueillir celles qui enfanteront le renouveau et la victoire des forces de notre peuple oublié. "Castrum Liberonis" de Sylvie Arnoux
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L'une de nos plus vieilles et terrifiantes légendes raconte l'histoire d'un chat qui serait né lors de la création d'Ishikama, la gardienne protectrice de Kyoto. Longtemps, cette appellation de "chat" a fait rire bien des sages jusqu'à ce qu'une nuit, ce démon venu des confins de l'Enfer commence sa lourde et ténébreuse besogne.

Doté d'un pelage aussi sombre que son âme et de canines aussi aiguisées qu'une épée d'orfèvre, cet animal à l'apparence anodine s'est vu attribué de nombreux cadavres; tous comme vidés de leur sang. Cette légende a pesé sur les esprits de chaque être vivant pendant de longues décennies, jusqu'à ce qu'un jour les forces communes des créatures magiques et des Hommes en viennent à bout.

Le chat-vampire se fit abattre, le calme revint dans le pays...

... jusqu'à aujourd'hui.
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Dans "Castrum Liberonis" :
... Dans le château, une nouvelle vie semblait se développer, silencieusement. Quittant les recoins sombres des caves et des greniers, les femmes assistaient avec bienveillance à la multiplication de petits êtres fantasmagoriques qui emplissaient peu à peu l'espace. Les âmes perdues flottaient tels de minuscules pans de brume dans l'air ambiant, se posant parfois comme un voile de buée sur les vitres. Dans l'attente de ... (page 49)
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