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Livre lu dans le cadre de la pioche d'Août 2016 et du challenge ABC 2015-2016.

Je remercie Cronos pour son choix car ce tome a été une agréable découverte. J'avais repéré ce titre lors de sa parution papier en intégrale par Bragelonne. Lors de l'OP Bragelonne, j'ai sauté sur l'occasion et je n'ai pas été déçue du voyage. Avec la reprise du boulot, j'ai lu moins vite que je le pensais mais d'après la liseuse, il a quand même été lu en 14h (mais sur une semaine avec seulement 2h de lecture par jour...).

Voici enfin une histoire de capes et d'épées comme je les aime, qui se tient de bout en bout et qui se lit très bien. Contrairement à « La première Loi » de Joe Abercrombie, malgré les différents personnages prenant la parole, on n'est jamais perdu car le fil rouge de cette histoire est la mort tragique d'une jeune noble dans les rues sombres de la cité impériale. Malheureusement pour le meurtrier, le père de cette jeune femme est le pire guerrier que cette terre ait jamais portée, il n'aurait pas dû tenter le diable et ainsi faire sortir ce monstre de son antre. Intrigues de cour, enquêtes, aventures et meurtres vont donc se mêler dans ce roman très noir et glauque à souhait mais tellement humain par bien des aspects. le Boucher est un homme torturé à cause de son passé militaire et s'est fermé aux gens et aux sentiments normaux suite à la réputation qu'il se traîne. Par contre, il ne faut pas toucher à la prunelle de ses yeux au risque de déclencher une véritable tornade meurtrière et sans état d'âme pour qui que ce soit se trouvant en travers de son chemin.

L'univers créé est sombre et très violent, il met bien en avant les différentes facettes des gens, qu'ils soient issus du peuple ou de la noblesse. Il ne faut pas se fier aux apparences et cela est très bien appliqué dans cette histoire. L'auteur a fait s'alterner différents personnages n'ayant aucun lien entre eux mais tous sur la même longueur d'onde, à savoir le meurtre de la jeune noble, bien que pas forcément dans le même état d'esprit ni avec le même débouché... Au fur et à mesure de l'histoire, l'auteur nous dévoile des bribes du passé du Boucher ainsi que des personnages plus complexes qu'il n'y paraît au premier abord. L'histoire est très bien construite de bout en bout et mêle beaucoup d'intrigues grâce aux différents personnages dans leur quête désespérée de cacher ou de découvrir la vérité sur cette mort tragique...

Comme vous l'aurez compris, une excellente découverte a été au rendez-vous de cette lecture. Malgré un univers sombre et sanglant, la lecture s'est faite rapidement tellement j'étais curieuse de savoir comment tout cela allait se terminer. La fin est d'ailleurs telle que j'étais bien loin de l'imaginer et surtout elle donne très envie de lire rapidement le second et dernier tome de cette mini-série. Je veux en connaître la fin !! Si vous êtes amateurs de capes et d'épées en littérature, je vous conseille très fortement de découvrir cette série sous forme de diptyque très sanglant où la vengeance est un plat qui se mange très froid... Pour ma part, dès que j'ai clôturé le challenge ABC en cours, je finis ce diptyque.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Rekk est un guerrier sanguinaire, une légende que l'on raconte aux enfants pour leur faire peur. Exilé dans le lointain Nord pour faire barrage aux envahisseurs, il est cependant obligé de quitter ces froides contrées quand sa fille est retrouvée assassinée et violée dans une ruelle des bas-fonds de la capitale de l'Empire. Déterminé à se venger, il va se retrouver à faire équipe avec deux amis de sa défunte fille, Mahlin, un garde du palais et Shani, une timide servante. Les assassins de sa fille ont plutôt intérêt à se cacher car ce n'est pas pour rien que l'on surnomme Rekk le Boucher...

Une intrigue classique en fantasy mais un roman qui fonctionne plutôt bien, même si le début est un peu long. le roman est sombre, brutal et sanglant, à l'image de Rekk le Boucher, un guerrier sans pitié. J'avoue avoir attendue avec impatience les moments où il s'emparait de son épée. Grand guerrier, il ne fait pas dans la dentelle quand il attaque. Les personnages qui gravitent autour de lui sont classiques: Mahlin, le garde un peu trop sûr de lui mais qui va finalement apprendre aux côtés du grand maitre et Shani, discrète mais qui va se révéler dans l'adversité. C'est du déjà-vu et c'est sans grande surprise, mais je me laisse accrocher à chaque fois. le style rapide et facile et les nombreux rebondissements ont fait que je n'ai pas vu défiler les pages. J'enchaine donc directement avec la conclusion de ce diptyque.
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Il sort enfin de ma PAL (merci Bislys) et pour mon plus grand plaisir car j'ai passé un excellent moment avec ce premier tome.
C'est un dyptique fantasy, dans un royaume où l'empereur Marcus, qui a un règne plutôt paisible préfère construire que faire la guerre. Mais ce n'est pas du goût de nombreux soldats, qui se sentent inutiles ou sont du coup au chômage. C'est dans cette ambiance un peu révoltée que la fille d'un Duc plutôt célèbre arrive à la capitale pour parfaire son éducation. Elle se noue d'amitié avec un garde, Mahlin et une servante Shani.
J'ai adoré plongé dans cet univers, somme toute classique mais à l'écriture fluide et efficace. Les personnages sont vraiment attachants, ils se complètent et quelques uns sont une zone grise et réservent à mon avis quelques surprises. J'adore Malhin et Shani, voir leur évolution ( assez importante concernant Shani), leurs joutes, leur humour . Ils apportent une petite touche de fraicheur au récit parfois bien sombre. On en s'ennuie pas une seconde entre les complots, les rebondissements et les combats sanglants. Même si je me doute un peu du véritable instigateur des évènements, je vais lire la suite sans tarder !
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Nouvelle plongée dans la plume d'Olivier Gay avec, cette fois-ci, une binôme de taille : Les Fantasy d'Amanda qui est une adepte de tout ce qui appartient à l'Imaginaire. J'étais curieuse de découvrir cette nouvelle saga qui m'avait été chaudement recommandée par les filles de Plumesdelune. de plus, j'avais hâte de retrouver Rekk, un personnage que j'avais découvert dans la saga « La main de l'empereur ». Or, Les Fantasy d'Amanda n'a pas encore lu ce préquel. Nous trouvions donc intéressant le fait de comparer nos points de vue et d'échanger dans le cadre de cette première lecture commune. Pour ma part, j'ai globalement apprécié cet ouvrage. Il n'a pas été aussi bon que le premier tome de « La main de l'empereur » toutefois, je ressors assez conquise et avec l'envie de découvrir le second tome bientôt. de son côté, ma binôme a aimé, mais n'a pas accroché au dénouement de cet opus. Je vous invite donc fortement à découvrir nos deux avis afin d'avoir une meilleure vision d'ensemble ! Quoi qu'il en soit, il me tarde de replonger dans la suite avec Les Fantasy d'Amanda afin de voir si elle saura nous convaincre l'une comme l'autre !

L'ensemble de l'ouvrage est plaisant cependant, on reste majoritairement sur une trame classique : une introduction assez lente et progressive, une épopée ponctuée de combats, des personnages qui passent de personne lambda à bons escrimeurs et une grosse bataille finale. Les antagonistes se repèrent dès leur apparition et les héros sont très manichéens excepté Rekk qui va plutôt être un anti-héros badass. Cela fait à la fois la force et la faiblesse de « le sang sur la lame » : on ne sort pas des sentiers battus toutefois, cela reste divertissant à lire. La plume d'Olivier Gay est toujours de qualité : fluide, efficace et avec une pointe d'humour dans les dialogues. Ici, on est sur la thématique de la vengeance puisque Deria, la fille de Rekk le baron, a été retrouvée violée et tuée dans une ruelle. Mahlin, un garde du palais, et Shani, une servante qui a été la domestique de la défunte, ont développé une amitié avec cette jeune femme autrefois impétueuse, malicieuse, sarcastique, battante, belle et sympathique. Alors, par respect pour elle, ils se sont rendus sur les terres de Rekk, puis ont décidé de le suivre dans sa quête de vérité. En effet, rongé par la haine et le deuil, le Boucher compte bien mettre la main sur celui qui a assassiné sa fille… Une quête dans le sang, la douleur et les représailles. Les duels sont nombreux, ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas. Cela dynamise beaucoup l'épopée et permet au tandem d'apprendre l'art de l'épée aux côtés de Rekk. En revanche, on ne peut pas parler de suspense ou d'enquête, car les protagonistes vont vraiment peiner à obtenir des réponses à cause de chasseurs de primes, de bandits et de nobles désirant avoir le pouvoir. de plus, on distingue plusieurs moments de calme qui permettent à chacun de s'exprimer, tisser des liens ou faire part de son point de vue sur la situation. En revanche, l'ambiance est assez tendue, car on sent que l'auteur pose peu à peu ses personnages sur un échiquier. Nul doute que certains individus sauront agir dans l'ombre afin de parvenir à leurs sinistres desseins…

J'ai beaucoup aimé retrouver la pimpante Dareen qui avait su me charmer avec sa gouaille dans « La main de l'empereur »… Même si elle a pris quelques rides entre les deux sagas, elle a gardé son mordant ainsi que son franc-parler. Rekk m'a paru plus froid, hautain, colérique et moqueur. Je l'ai connu candide dans le premier tome de l'autre saga. Ce n'était qu'à partir de la moitié du livre qu'il s'était révélé plus puissant, peu loquace et stratège. J'étais donc surprise de voir l'aboutissement de son caractère dans cet ouvrage. Heureusement, il lance toujours autant de piques, ce qui permet au lecteur de s'attacher un peu à lui. Sa puissance est toujours inégalée, ce qui permet de grosses batailles dignes de David Gemmell avec plus de sang et de tripailles. Mahlin ne m'a pas spécialement marquée, car je n'ai pas toujours adhéré à son comportement. J'ai eu l'impression qu'il changeait souvent d'avis ou qu'il était indécis au point de s'entêter sur certaines choses pour des broutilles… Ce qui a plutôt eu pour effet de m'agacer. À l'inverse, Shani est une héroïne attachante, déterminée, assez faible mais pleine de ressources. C'est typiquement un personnage classique qui va progresser au fil de l'aventure jusqu'à devenir une femme émancipée, combattante et sûre d'elle. Même si on est sur du déjà vu, j'ai apprécié cette demoiselle et suis curieuse de voir quels seront ses progrès aux côtés de Rekk… J'ai également eu une bonne surprise avec Theorocle, le fils de l'Empereur qui m'a fortement fait songer à Joffrey Baratheon de GoT. Leur tempérament est similaire : ce sont deux fouines sadiques, odieuses, arrogantes, folles et capables du pire. Ce type d'antagoniste me plaît beaucoup, car ils sont toujours fourbes et capables de chambouler le scénario sans que le lecteur s'y attende. J'attends donc beaucoup de ce personnage, surtout après ce que l'on a entrevu dans le dernier quart du roman !

Ce fut donc une bonne lecture avec quelques défauts malgré tout. Reste à voir si la suite corrige ces points négatifs et apporte son lot de surprise. Il me tarde de découvrir cela avec Les Fantasy d'Amanda. En attendant, je remercie cette dernière pour cette lecture commune très agréable et nos échanges vraiment sympathiques.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Le sang sur la lame est le premier tome des Épées de glace, roman fantasy d'Olivier Gay, initialement paru en 2 tomes, le boucher (2012) et La servante (2014). La mort de Deria, une jeune noble, dans les bas-fonds de la capitale provoque des réactions en chaînes qui vont mettre à mal la cohésion de l'Empire. Shani, sa servante et Mahlin un modeste garde, partent dans le Nord, au fin fond de l'Empire, pour avertir son père, le mystérieux baron de Froideval. Un roman violent et efficace dans un univers moyenâgeux sans magie.
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--- Un retour aux sources ? ---

De temps à autre, j'aime renouer avec la classic fantasy, raison pour laquelle j'ai acquis l'intégrale des Épées de glace l'an dernier. le seul hic, c'est que je m'en lasse très vite, car les codes préétablis laissent peu de marge à l'originalité, à la surprise.

Par conséquent, j’attendais le bon moment pour débuter ce gros pavé. L’occasion s’est présentée grâce à Saiwhisper, une blogueuse qui partage (en partie) ma passion dévorante pour la fantasy et dont les avis m’intéressent tout particulièrement, puisqu’elle m’a proposé une lecture commune.

C'est donc ensemble que nous avons plongé dans le premier tome, le sang sur la lame, qui n'est pas sans rappeler les histoires de David Gemmell. Cependant, Olivier Gay revendiquant pleinement ses inspirations, j'étais prévenue ! Et comme je suis une grande fan de Druss, le héros de Légende…

--- Classique, mais plaisant ---

Les débuts de l'histoire ne sortent pas des sentiers battus. Qui plus est, l'auteur nous propulse dans un univers médiéval traditionnel où l'empereur gouverne ses terres depuis son château. Rien de bien dépaysant à l'horizon, en somme !

Toutefois, des changements subtils surviennent assez rapidement. Mine de rien, Olivier Gay tisse son intrigue, et celle-ci n'est pas aussi simplette que je l'ai cru au premier abord. Ouf !

Alors certes, j'ai deviné quelques rebondissements – pour un amateur de fantasy, ils paraissent évidents -, mais certains mystères n'ont fait que s'épaissir. Je n'ai donc pas eu de réponse à toutes mes questions, néanmoins cela ne saurait tarder. Avec Saiwhisper, nous avons en effet prévu de lire le second tome le mois prochain.

--- Des clichés ? Pas tant que ça ! ---

Dans le sang sur la lame, nous suivons essentiellement trois personnages : Malhin, Shani et Rekk, le très célèbre Boucher. Au départ, chacun d'entre eux m'a semblé un peu cliché – nous restons dans des schémas très classiques, tout de même ! Cependant, et je tiens à le souligner, l'auteur prend le temps de creuser leur personnalité, d'approfondir leurs relations grâce à un style assez fluide, en dépit de quelques répétitions malheureuses.

Ma préférence va naturellement à Shani, dont l'évolution est tout simplement incroyable. Servante timide aux courbes trop généreuses dans les premiers chapitres, elle se transforme peu à peu en une combattante inflexible. Je suis plus mitigée concernant Malhin, car il ne sait jamais ce qu'il veut – une vraie girouette ! -, ce qui le décrédibilise fortement à mes yeux.

Enfin, il y a Rekk. le Boucher. le Faiseur de veuves. J'avais hâte de rencontrer ce personnage légendaire, je l'avoue. Verdict ? Anti-héros par excellence, il est conforme à toutes mes attentes. Pas de surprise de ce côté-là, donc.

Bien sûr, l'histoire comprend d'autres protagonistes plus ou moins stéréotypés. Je pense notamment à Theorocle, qui ne m'a pas entièrement convaincue. Mais que serait de la classic fantasy sans un héritier avide de pouvoir ?

--- Une note négative ---

Avant de découvrir le dénouement, j'étais assez étonnée de la qualité de ce premier tome. Malgré une intrigue convenue sous certains aspects et une romance peu convaincante, je suivais les aventures de nos compagnons avec plaisir.

Malheureusement, la fin n'a pas eu l'effet escompté. Pour moi, l'auteur est inutilement retombé dans les clichés, ce qui m'a poussée à revoir ma note à la baisse. Dommage !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Je continue dans ma dynamique de découvertes de nouveaux auteurs cet été avec celle d'Olivier Gay, un auteur français de Fantasy assez traditionnelle mais qui a une plume légère et enlevée qui permet de dévorer ses titres. Pour commencer, j'ai choisi sa saga en deux tomes : Les épées de glace qui se déroule dans un univers à mi-chemin entre l'Antiquité et le Moyen-Âge dans laquelle nous suivons la quête, l'enquête, puis la vengeance d'un ancien gladiateur dont on a assassiné la fille.

J'ai d'emblée trouvé le titre très attirant. L'auteur a une écriture qui nous embarque rapidement. Elle est simple, précise et efficace. On tourne les pages à toute vitesse pour découvrir ce qui va se passer. L'histoire est très rythmée. On traverse différents lieux tambours battants et les événements s'enchaînent sans temps morts. C'est très rapide et efficace, ça va à l'essentiel. On découvre rapidement les enjeux de cette histoire et on sait toujours où on va.

On suit d'abord, la jeune Deria qui vient d'arriver dans le palais de l'Empereur et qui a un caractère qui détonne. Elle se lie avec un jeune garde et avec une humble servante. le jour où il lui arrive quelque chose, ces derniers décident de partir prévenir le père de cette dernière, le mystérieux Baron Froideval. Ils partent ainsi à l'aventure mais leur tête est mise à prix parce que personne ne veut que le Baron sache ce qui s'est passé. Celui-ci va les prendre sous son aile dans sa quête de vengeance quand il va revenir dans la capitale. L'histoire va alors mêler complot politique, vengeance, passé douloureux et quête d'émancipation aussi bien dans les bas que les hauts quartiers de la ville, ainsi que les couloirs du palais.

L'ambiance est sombre, rude, brutale. Aucun personnage n'est tout blanc ni tout noir. Les héros que l'auteur a su si bien développer sont forts ambigus, le Baron en tête. J'ai beaucoup aimé le travail qui a été fait sur eux. On démarre par exemple, avec une servante douce et soumise, pour arriver à une Shani entreprenante qui veut prendre sa vie en main et apprendre à se défendre. On découvre un Baron froid, brutal et sanglant, mais qui révèle peu à peu des failles dans sa cuirasse et sait défendre les gens qui comptent pour lui. Nous suivons un Empereur qui fait beaucoup pour le rayonnement et le bien être de son pays mais qui semble faible du point de vue politique, et il révèle plus de caractère mais aussi d'honnêteté que prévu. Son fils, Theorocle est certes une ordure de la pire espèce mais l'auteur cherche à nous montrer aussi les blessures qu'il cache derrière. Je pourrais ainsi parler de bien d'autres personnages qui se révèlent au fil du tome. Ma seule déception vient du jeune garde, Mahlin, que je trouve assez imbuvable et dont je ne trouve pas l'évolution/le changement flagrant pour le moment. Il m'agaçait aux débuts, il m'agace encore ^^!

Mélangez donc narration dynamique, personnages fouillés et ambigus, cadre original et histoire mélangeant politique et vengeance, vous aurez tous les ingrédients pour me plaire comme c'est le cas ici. J'ai très envie de découvrir la suite des aventures de notre trio mais aussi de lire ensuite la préquelle sur le passé du mystérieux Baron, intitulée : La main de l'Empereur.
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Un pur roman de cape et d'épée dans un univers qui mêle l'empire romain, pour l'extension géographique, et la France du XVIIIe siècle pour le mode de vie. Un vrai roman d'aventures porté par un personnage qui défie l'archétype classique du héros : Rekk, alias le Boucher. Et pourtant, on s'attache à ce monstre, en quête de vengeance. le tout, servi par une narration pleine de fantaisie et d'humour.
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Avec ce premier tome des Épées de Glace, Olivier Gay nous emmène dans un univers de fantasy médiévale, au premier abord tout à fait classique.
Une fois passée la surprise de la mort de la fille d'un baron qui avait le potentiel pour devenir un personnage principal, on assiste à la formation d'un petit duo sympathique cherchant à la venger.
Malhin et Shani peuvent paraitre classiques mais sont loin d'être fades et cette action va entrainer à leur suite bien des bouleversements dans l'Empire puisqu'ils vont impliquer dans leur vengeance Rekk, également connu sous le doux surnom du Boucher.

Remarquablement bien écrit, le roman ne se focalise pas sur eux mais suit également d'autres personnages comme Mondorius, un redoutable stratège, Laath, un petit voleur embarqué dans quelque chose de bien plus grand que lui, Eleon et Comeral, membres de la guilde des chasseurs de primes et bien d'autres encore.
Chacun a ses forces et ses faiblesses et tous les personnages sont bien construits, suivant une logique et cherchant un maximum à protéger leurs intérêts.

Pourtant, si je me suis prise au jeu de cette lecture et que je n'ai absolument pas vu les pages passer, j'en ressors avec un certain sentiment de gêne quant au traitement de la violence.
Rekk est un boucher qui n'a jamais hésité à exterminer des villages entiers et n'en éprouve aucun remords. Il exerce sur les deux petites Malhin et Shani une fascination assez dérangeante puisque ceux-ci en viennent rapidement à envisager la violence comme la meilleure solution.
Enfin, le plus grand reproche fait à l'Empereur Marcus n'est pas que son peuple meurt de faim, mais le fait qu'il préfère construire des hôpitaux et des bibliothèques plutôt que de faire la guerre. La rébellion, la action à laquelle on est censé adhérer en tant que lecteur, est ainsi constituée pour la majorité d'anciens soldats qui regrettent la bonne vieille époque.

Même si cela peut sembler peu important, cette situation m'a rendue un peu mal à l'aise et, de fait, m'a sans doute empêchée de m'attacher à des personnages qui auraient sinon tout à fait sympathiques.
Au moins, on ne peut pas reprocher à Olivier Gay d'être allé dans la facilité et les jeux de pouvoir à la cour m'ont suffisamment intéressée pour que je ne passe pas mon tour sur la suite de cette histoire.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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gros coup de coeur pour ce tome 1, le tome 2 est même déjà commencé

les plus :
- un univers de dingue
- des intrigues politiques qui rendent l'histoire beaucoup plus complexe qu'il n'y parait
- une plume fluide et addictive
- un rythme bien maitrisé
- un héros âgé qui a déjà fait ses preuves et revient suite à l'intervation de deux petits jeunes
- des personnages avec plein de facettes : des gentils qui cachent leur jeu donc pas si gentils, des monstres qu'on aime et soutient…
- un prince tête à claque qu'on aime détester

les moins :
- plus les pages passaient plus Mahlin m'énervait s'il ne change pas et qu'il se passe quoi que ce soit (sauf des baffes) entre lui et la gente féminine je vais être colère
- dans un roman qui démonte plein de préjugés, je me serais bien passée du fait qu'on devient désirable quand on mincit.
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