Le Chat, tome 21 : Chacun son chat

Cela fait des années que j'ai découvert le Chat de Geluck. Et des années que j'aime son humour.
Napoléon Bonaparte a dit, paraît-il : "Un bon croquis vaut mieux qu'un long discours". Vraie ou pas, cette phrase résume parfaitement l'efficacité du Chat.
En quelques coups de crayon et très peu de paroles, Geluck fait mouche à travers son matou.
Il ne se fixe aucune limite, abordant tous les sujets, des plus anodins aux plus sensibles. C'est ce que j'aime dans ce genre de bd : on passe du coq à l'âne et on rit de bon coeur devant une blague innocente... ou pas.
Pas de fil conducteur, tout est mélangé, ce qui augmente l'effet de surprise.
Un album à picorer pour se détendre. Un grand merci à la personne qui me l'a offert : elle m'a offert du plaisir et du rire, ce qui, par les temps qui courent, est très précieux.

Premier opus du chat qui finit dans une des bibliothèques de la maison et que je peux donc lire de bout en bout. Habituellement je les feuillette au magasin ou chez les amis, ou bien je laisse la télé ne me montrer que ce qu'elle a envie que je vois.
Intéressant de voir dans la globalité, c'est assez hétéroclite (alternant, absurde, philosophie, jeux de mots et ironie sur l'actualité brûlante) et aussi assez inégal (je trouve rarement hilarante les tentatives de "faire parler" les oeuvres d'art qui parsèment l'ouvrage). Mais l'expérience est tout de même très agréable dans son ensemble, on dévore la BD et on es ressort au moins une dizaine de pensées phares qu'on peut aisément ressortir pour briller en société.

Le Chat de Geluck est une valeur sûre ! le seul risque que l'on prend en ouvrant la BD, c'est de s'exclamer : "Non, il n'a quand même pas osé !!!"
Et si ! le Chat ose tout ! Parce qu'il aime les gens. Parce qu'il déteste l'hypocrisie, la mauvaise foi, le politiquement correct.
Après des dizaines de tomes du Chat, on pourrait s'en lasser. Et pourtant, Geluck a le talent de se réinventer chaque fois, de s'accorder avec l'actualité, avec le monde. Et c'est jouissif !

Je suis loin d'être un expert du Chat... ce tome 21 n'est que le second que je lis. Mais ces réflexions et autres fulgurances me plaisent décidément de plus en plus ! Tout n'est certes pas d'une qualité égale, il y a certains registres sur lesquels j'accroche un peu moins (pas fan de la vulgarité par exemple...). Il n'empêche : en termes d'humour, je crois qu'avec le chat, on est félin pour l'autre ! Ok, je sors...

Un nouvel album dans la lignée des précédents, mais je suis content du retour à un format classique de 48 pages. L'auteur ne respecte rien et le prouve, en s'appuyant sur l'actualité : migrants, terrorisme, religion, handicapés, société, tout y passe. Bien sûr, chaque lecteur aura ses préférences.
J'ai particulièrement aimé la page 3 avec cet hommage à Astérix (et ses auteurs Uderzo et Goscinny) et le strip de la page 6, mais chacun y trouvera son compte, du moins si on aime ce type d'humour. le Chat traite avec beaucoup de légèreté apparente les sujets les plus délicats et cela fait mouche. Il y a des cases en noir et blanc, d'autres en couleurs: je trouve que c'est un bon choix. de plus, l'auteur arrive à se renouveler, ce qui n'est pas simple avec ce type d'album.
[...]
Lire la suite sur:
Lien : https://www.aupresdeslivres...

Après 2 planches sur la création du Chat par Gelluck, nous retrouvons comme à son habitude les réflexions du chat (très pertinentes), les blagues (très drôles) et les gags (très originaux)... je ne me lasse pas de ce Chat qui, comme il le dit, a des pensées très profondes.

Retour du Chat en pleine forme, dans un format classique de 48 pages. Tome 21.

Je ne vais pas faire le même coup qu'à chaque fois que je commente un album de Geluck de vous répéter que je l'ai découvert il y longtemps dans le Ouest-France de mes parents chez qui j'habitais encore et que je découpais les gags en trois cases pour les coller sur des feuilles puis sur le mur des ouatères... Ah, ben si, je vous ai refait le coup. Donc dire que j'aime beaucoup le chat est un euphémisme, et même lorsqu'il est un peu moins drôle, je suis indulgent. Ne voyez donc dans cette humble chronique qu'une ode à un personnage de BD. Ceci étant, en toute objectivité eu égard à ce que je viens de dire, l'album est très bon, Geluck s'offrant le plaisir de nous faire rire sur des situations pas drôles, tels les attentats-suicides ou les migrants de la Méditerranée. Dans ces cas-là, on rit un peu bizarrement, notamment un dessin sur les migrants qui nous fait ne pas nous sentir très à l'aise, nos richesses et notre mal de vivre montrés devant la détresse de ces pauvres gens qu'on est incapable d'accueillir dignement.

Pour le reste, Geluck reste fidèle à ses fondamentaux : absurde, détournement de mots ou d'expressions, moqueries du Français râleur et dépressif mais aussi du Belge schizophrénique ne sachant choisir entre la Wallonie et la Flandre. Geluck est drôle, il ne respecte rien et c'est pour cela qu'on aime ses BD. En plus, plus que jamais, le Chat commande des muscadets, et moi, même si je n'en bois pas -sauf si un bon viticulteur me contacte en m'en fournit du bon, du bio si possible- bien que vivant en plein milieu des vignes de ce vin, eh bien, on a une petite fierté à voir qu'un produit du cru est apprécié par un personnage mythique, n'ayons point peur des mots.
Lien : http://www.lyvres.fr/

Le Chat. Que dire de ce chat à part qu'il accompagne nos moment pendant lesquels une envie de détente se fait sentir même si parfois il faut faire un effort de réflexion et se recaler sur l'actualité ou l'histoire. Tiens, à ce propos, c'est souvent dans le passé français et non le belge que l'on revient;
On essaie, aprs une trop rapide lecture, que l'on recommencera à discrétion, de dégager un gag que l'on préfère. Vain exercice.
Essayons quand même d'en proposer un :
"Est-ce que c'est parce qu'ils cuisinent si mal, qu'ils ont laissé brûler Jeanne d'Arc"
Mais, rassurez-vous, il y en a un tas 'autres dans ce 21e tome.

Je connais peu le Chat de Philippe Geluck, mais j'avais déjà eu l'occasion de lire deux ou trois albums il y a une quinzaine d'année. Recevoir Chacun son chat à Noël était donc une bonne occasion de redécouvrir le travail de Geluck. Par le bien du Chat, l'auteur revient régulièrement sur l'actualité et met en scène des gags, toujours avec mordant, avec pas mal de second degré.
La mise en page est originale car ce ne sont pas toujours des strips dans des cases ; les gags sont parfois une illustration en plein milieu de la planche, et chaque page est foisonnante.

Chacun son chat est un bon moment de lecture ; c'est agréable de lire un strip ou deux lors d'une pause, en préparant son thé (ou tout autre boisson chaude)…
Lien : https://malecturotheque.word..

Incontournable qu'est la bande-dessinée le Chat.
Sûrement le matou Belge le plus connu dans l'hexagone.
Les psys aiment bien mettre ce genre de BD dans la salle d'attente.
Cela détend l'atmosphère.
Avec le Chat, on peut rire de tout.
Enfin, faut-il encore que ce soit drôle.
Alors ce matou version 2017 a-t-il encore sa place dans les salles d'attente des psy ?
Peut-on encore rire de tout avec le Chat ?
Cela faisait un bail que je n'avais pas lu le Chat et, j'ai eu un peu de mal à entrer dans la sphère Geluck.
J'ai mis quelques pages pour réapprendre son humour si particulier.
Alors j'ai plus souris que ris, mais j'ai trouvé l'ensemble des planches bien plaisantes.
Ce n'est pas évident de se renouveler, mais Philippe Geluck y parvient assez bien.
Certaines blagues feront grincer des dents… On frôle toujours l'humour noir condescendant avec une posture du chat fidèle à lui-même.
Avec du recul, c'est absurde et très rigolo.
J'ai bien aimé les couleurs et ai regretté que certaines cases restaient en noirs et blancs.
Mais bon, effet rétro, effet de style, je respecte le choix de l'artiste.
Dans l'ensemble, cette BD tiendra ses promesses et réjouira les fans du gros matou.
Lien : http://jldragon.over-blog.co..