La légende de Marche-Mort

Je continue le cycle drenaï de Gemmell avec la légende de marche-mort qui est à ce jour le tome que j'ai le moins aimé de l'auteur.
L'écriture est toujours aussi fluide mais je ne sais pas pourquoi j'ai beaucoup moins accroché à l'histoire.
On en apprend au moins un peu plus sur Niobe la femme de Sieben (meilleur ami de Druss) avec des passages assez marrants.

Druss, le vieux guerrier, voit les hordes de combattants s'approcher de Dros Delnoch. Les murailles sont tombées, la fin est proche. Mais Druss a toujours sa hache. Toujours vivant, toujours debout. Et la mort marche avec lui. Il discute avec un jeune soldat avant la bataille décisive (celle décrite dans LEGENDE) et il lui parle de sa jeunesse.
Trente ans plus tôt, Druss et son ami le poète Sieben participent aux jeux devant un roi foi. A la suite d'une querelle, l'adversaire de Druss tombe dans un guet-apens. Il sauve Druss mais, mortellement touché, ne peut espérer survivre. Sauf si Druss ramène des territoires Nadir les pierres de guérison.
Avec Gemmell c'est le retour de la fantasy héroïque comme on n'en avait plus lu depuis Howard. Muscles, sueurs, haches et épées. Des amitiés viriles, des combats désespérés, des sièges où une centaine de braves défendent un lieu clé contre des milliers d'adversaires. Druss, le héros récurent de Gemmell, traverse les époques et les romans. Une touche de magie, des dialogues emphatiques (auxquels seul un Schwarzy des 80's pourrait rendre justice à l'écran), des intrigues riches en personnages mémorables et en scènes marquantes. Druss c'est un archétype, un héros pur et dur, avec un code de l'honneur inflexible, le genre à risquer sa vie pour honorer la parole donnée. Un Homme avec un grand H et une énorme hache pour fracasser la tête de ceux qui croisent sa route et ne respectent pas son code.
Le déroulé général est certes simple mais le roman n'en est pas moins d'une grande richesse et évite le manichéisme. Ici les ennemis s'apprécient parfois davantage que les amis. Ce qui n'empêche pas des combats sanglants qui laissent bien des protagonistes sur le carreau.
Cette troisième aventure de Druss constitue donc une autre réussite éclatante, dénué du gras pesant qui alourdit de trop nombreux récits de Fantasy. Et la plume de Gemmell, comme celle de Howard, est toujours aussi vive et alerte. le cycle Drenaï de l'auteur reste un des plus important et réussi de la Fantasy et LA LEGENDE DE MARCHE MORT s'avère comme les précédents passionnant et enlevé.

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La Légende de Marche-Mort est le 7e titre de la série, par ordre de parution. On y retrouve au début – et à la fin ! – Druss à l'époque du premier tome, Légende, sur les remparts de Dros Delnoch. Il commence à raconter une période de sa vie à un jeune soldat blessé, celle où il a vécu un siège également désespéré – comme celui-ci…

Plusieurs années auparavant, Druss et son inséparable comparse Sieben étaient partis assister à des Jeux. Pris à partie dans une bagarre, Druss s'est vu contraint de remplacer le concurrent qu'il avait blessé. Sommé de perdre la finale, il refuse, et essuie une tentative d'assassinat, dont son adversaire le sauve, se retrouvant de ce fait mortellement touché à sa place.
Druss promet alors de retrouver les légendaires yeux du Loup, des joyaux qui permettent de guérir.

De son côté, Talisman, jeune Nadir avec qui Druss a sympathisé, est chargé de ramener vers son peuple la jolie Zhusaï, Chiatze, destinée à devenir l'épouse du légendaire Ulric, l'unificateur que tous attendent.

Les chemins de tout ce petit monde vont se retrouver près du tombeau où les yeux du Loup seraient cachés, car l'unificateur Ulric ne sera trouvé que lorsque ces yeux auront été retrouvés et rendus à la statue du Loup à laquelle ils appartiennent.

Les personnages sont tous plus réussis les uns que les autres : Klay, Nosta Khan, les Nadirs formés chez l'ennemi, et passés maîtres dans l'art de la guerre, le « couple-fantôme », Sieben sous son meilleur jour qui va trouver – lui aussi, contre toute attente, son grand amour… Et les événements sont aussi très surprenants, que ce soit les batailles, les stratégies ou le voyage dans le vide…

C'est sincèrement, de mon point de vue, le meilleur roman de la série jusqu'ici, juste derrière Légende, le premier.

On va donc trouver Sieben à son meilleur, une, non, deux ! histoires d'amour magnifiques, un siège désespéré, des sacrifices héroïques, et la révélation d'Ulric, le « messie » aux yeux violets que tout le peuple Nadir attend, m'a littéralement scotchée, même si j'avais compris bien avant QUI serait Ulric, je ne m'attendais pas à cette façon de le « devenir » ! Juste triste à la fin, de retour à Dros Delnoch, 30 ans plus tard, lorsque Druss finit par trouver la mort, qu'il ne reconnaisse pas Ulric…

Assez bon dans l'ensemble même content de retrouver Druss.
Même si je le trouve un peu moins bien que druss la légende ( roman précédent) .
Un tome pas forcément utile à lire pour la saga mais juste pour le plaisir de repasser du temps avec les personnages.

Encore une fois, c'est du grand Gemmell. Tout y est réuni, entre machinations politiques, combats épiques, romance et magie. Dans ce roman, Gemmell nous dépeint un moment fondateur qui va marquer durablement le monde de fantasy qu'il a construit jusqu'ici. Une oeuvre où l'héroïsme est une nouvelle fois mis à l'honneur, grâce à son personnage emblématique de Druss, qui n'a que faire des races mais qui épouse des causes quand celles-ci touchent à l'humanité et à la liberté. Un homme de principe qui se contrefout des enjeux politiques, un guerrier froid et redoutable quand il faut le devenir. Un homme qui se cherche aussi, qui essaie de comprendre pourquoi il a tant besoin de batailles quand il est auprès de Rowena, sa femme, et qui n'a qu'une hâte, celle de la retrouver quand il est sur un champ de bataille.
C'est beau, c'est puissant, le style simple et efficace emporte le lecteur dans un tourbillon violent d'émotions.
L'autre point fort de ce fantastique roman est la très belle construction du personnage de Talisman, jeune Nadir qui oeuvre à la réunification de son peuple, tiraillé entre son devoir et l'amour qu'il porte à une jeune chiatze, Zhusaï, dont les prophéties indiquent clairement qu'elle est promise à devenir la femme de l'Unificateur et non avec lui.
Ce 7ème roman du cycle Drenaï est peut-être le plus abouti, tant sa construction suit un équilibre parfait entre passé, présent et "futur", moments épiques et plus intimistes, héroïsme et amour.
Une fois de plus, Gemmell m'impressionne par la maîtrise parfaite de son univers. du très grand art.

Encore un tome impossible à lâcher.

Après avoir sauvé sa femme, Druss se met en quête d'un artefact capable de soigner toutes les plaies des hommes, les Yeux d'Alchazzar.
C'est accompagné de Sieben, qu'il va traverser les terres nadirs pour se rendre au tombeau d'Oshikaï et essayer de trouver les fameux joyeux.
Le peuple Nadirs, considéré comme une population primitive, va devoir s'unifier afin de défendre son territoire. Gemmel nous fait découvrir cette ethnie en apportant de nombreux détails sur leurs us et coutumes. C'est raconté de telle façon que le récit est prenant. On cultive une certaine forme d'empathie pour ce peuple qui ne demande qu'à se développer. Les personnages sont profonds, leurs passé est dur, leurs croyances violentes.
J'ai beaucoup aimé l'histoire de Talisman et de ses acolytes durant leur apprentissage à l'académie Bodacas.

Gemmel nous sert une fois de plus un très bon roman. Il reprend des ficelles déjà utilisées à maintes reprises dans ses précédents titres mais cela fonctionne. L'univers est véritablement immersif et même si on sait que les prochains tomes seront dans le même esprit, on en redemande.

Un excellent roman qui met peut être un peu Druss en retrait mais creuse le peuple des nadir et prépare le roman légende.
Le récit prend son temps pour amener une nouvelle fois à un siège mais qui est un plaisir à suivre malgré une conclusion un peu facile.
Cette saga pour moi est une excellente découverte et je suis de plus en plus impatient de découvrir la suite.

A la veille de son ultime combat, Druss raconte à un jeune soldat comment, en participant à un tournoi, il s'est retrouvé dans le Vide, comment il s'est retrouvé à la recherche des joyaux d'Alchazzar et comment il a partipé au siège du Tombeau d'Oshikaï.
J'ai retrouvé Druss avec plaisir, ce héros sombre mais droit, nostalgique peut-être un peu de cette époque où il voyageait et combattait avec Sieben le poète.
Je ne regrette pas de m'être plongé dans cet univers et j'attends avec impatience la lecture du dernier tome où Druss apparait, Loup Blanc.

"Légende" te présente Druss et te le fait aimer dans cette lutte à la Fort Alamo.
"Druss la légende" te raconte sa vie à défoncer des crânes à travers les continents, les routes et son amitié avec Sieben le poète.
"La légende de Marche-mort" s'insère dans "Légende" et raconte l'histoire de sa relation avec les nadirs.
D'ailleurs les nadirs, découverts avec "Légende", très présents dans presque tous les romans de l'épopée drenaï, sont des êtres sublimes. Une excellente retranscription dans l'imaginaire des mongols et de leurs modes de vie.
J'ai habité quelque temps là-bas, dans les steppes, et retrouver les traits mongols parmi les nadirs me les a faits aimer encore plus.
D'où mon attrait pour cet opus de Gemmel. Il s'amuse avec son oeuvre phare, lui donne encore plus de contexte et de valeur. Ulrik devient plus noble encore.
Le rythme, les personnages forts en couleurs et la répartie toujours impeccable du style Gemmel font le reste.

Marche-Mort, c'est le nom donné par les Nadirs à Druss. À la base, ce dernier accompagné de Sieben cherchait simplement les joyaux d'Alchazzar afin de guérir un ami qu'il a juré d'aider. Mais les deux compagnons se retrouvent rapidement au milieu d'une guerre qui oppose les Nadirs, avec un certain Talisman à leur tête, aux gothirs.
L'histoire est bonne et on a de nouveau affaire à un siège avec les défenseurs en sous-nombre. Mais le plus intéressant ici c'est de se rendre compte du destin des personnages, ce qui donne un côté très tragique aux événements. D'autant plus quand on découvre la saga dans l'ordre chronologique, ce qui est mon cas.