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AMOUR. AMITIÉ. COURAGE. HONNEUR. RÉDEMPTION. David Gemmell aura toujours été fidèle à sa devise. J'ai lu toutes ses histoires et je les ai toutes adorées : celle-ci ne fait pas exception à la règle !
Après "Drenaï" et ses westerns médiévaux, l'auteur anglais poursuite son évolution en continuant de raconter les "Histoires des Sipstrassi" en relisant ici les légendes arthuriennes. On retrouve donc les pierres dorée qui permettent aux rêves de devenir réalité (concept séduisant que les amateurs de japanimes retrouveront dans la saga "Escaflowne"), mais dont les pouvoirs s'estompent avec le temps, les pierres de sang qui parviennent aux mêmes résultats à condition de les recharger en volant la vie d'autrui, et les rarissimes pierres d'argent aux pouvoirs quais illimités…
Et si tout commence dans "L'Ultime sentinelle" avec Jon Shannow et ses pistoleros justiciers qui avaient envoyé dans le passé un missile intercontinental à ogive thermonucléaire pour abattre l'impérialisme du roi atlante Pendarric, l'histoire se poursuit ici (ou plutôt recommence) avec Thuro et ses chevaliers justiciers qui vont devoir combattre la Reine Sorcière qui reprend la politique impérialiste atlante là où elle avait été précédemment stoppée…
Et puis une petite mise au point pour les commissaires littéraires : David Gemmell écrit dans les littératures de l'imaginaire, pas dans les littératures du réel, donc il écrit l'histoire telle qu'il aurait aimé qu'elle soit et pas telle qu'elle a été (d'un autre côté, pouvait-il en être autrement en brassant les légendes nationales anglaises avec autant d'éléments fantastiques ? ^^)

Les personnages de la Table Ronde (appelée aussi Ligue des Justiciers médiévaux ^^) sont toutes plus ou moins les syncrétismes de plusieurs figures historiques, héroïques ou mythologiques. Voir le rôle de l'une de ses légendes joués par plusieurs personnages, eux-mêmes détenteur de plusieurs identités n'est pas vraiment gênant quand on connait un peu ses classiques. Mais je ne m'attendais pas du tout à ce qu'un roman médiéval fantastique fasse autant mention de l'Antiquité (le cape et d'épée se fondant ainsi dans le peplum et vice-versa)… :
- on puise dans la Guerre de Troie, les Guerres médiques, l'épopée d'Alexandre…
- on s'attarde sur les légendes de Cunobelin, de Caswallon, de Bouddica…
- on évoque via Plutarque, Tacite et Suétone, Pompée, César, Caligula…
- on mentionne Wotan, Loki et Donner, Baal, Astarté et Gilgamesh
De plus j'ai trouvé que les âges sombres britanniques dépeints par David Gemmell ne sont pas très éloignés de ceux développés par R.E. Howard pour son aventurier irlandais Cormac Mac Art (comment s'appelle le héros de la suite et fin de ce diptyque ? Cormac… Sûrement un hasard ! ^^)
Et à l'image de son prédécesseur l'auteur se fait plaisir sinon inclusion d'éléments horrifique avec les Atrols (trolls possédant les pouvoirs des sirènes), les Voleurs d'Âmes (des vampires avec des faux-airs de Nâzguls), les Vores (des tigres à dents de sabre géants), des lycanthropes, des dragons et tutti quanti…
Sauf que finalement cette relecture de la geste arthurienne sert de toile de fond aux querelles entre immortels issus de la chute de l'empire atlante, qui elles-mêmes servent de toile de fond à l'éternel affrontement entre le Bien (la volonté d'aider son prochain considéré comme son égal) et le Mal (la volonté de profiter de son prochain considéré comme son inférieur) !


La mise en place est très courte puisque quelques pages suffisent à présenter les personnages avant que la vengeance de la Reine Sorcière s'accomplisse à travers ses pions Eldared et Hengist :


Las, je trouve qu'on change du tout au tout dans la 2e partie :


La 3e partie est déséquilibrée mais offre de beaux moments de bravoure :
ACHTUNG SPOILERS DE OUF



Si on retrouve les ingrédients des gemmell eighties, on en retrouve aussi les défauts :
- des personnages qui évoluent trop rapidement
- des personnages qui ne sont pas suffisamment exploités pour tout bien développer (Caradoc le guerrier belge, Alantric le champion brigante, Helga l'esclave germanique, Korrin Rogeur le rebelle vengeur, Pallin l'homme-bête qui souhaitait conserver son humanité, Maggrig l'armurier révolutionnaire, Severinus Albinus le naufragé temporel)
- les deus ex machina qui utiles quand même pour parvenir au « tout est bien qui finit bien »
- les transitions abruptes qui font que l'ensemble du récit manque de liant et fait précipité aux moments clés
Des sauts de ligne supplémentaires n'auraient pas été de refus pour bien marqué les changements de temps, de lieux, d'actions et de personnages… Mais à ce jeu-là, Leslie Damant-Jeandel a réalisé une traduction assez agréable en lissant en grande partie les maladresses que l'auteur possédait encore à ce moment de son évolution vers un style et une narration plus aboutis. J'ai presque l'impression qu'elle a mieux senti le truc qu'Alain Névant qui pourtant connaissait l'auteur d'assez près (à moins que justement elle n'ait bénéficié de son expérience qui sait ?).

J'aurais pu lâcher 4 étoiles, et je ne doute pas un instant que des easy readers pourront lâcher 5 étoiles. Mais avec une vue d'ensemble sur la bibliographie de l'auteur, on a à plusieurs niveaux la sensation d'avoir affaire à un prototype :
- de l'affrontement entre Achille et Hector à la fuite d'Enée, tout sera repris ultérieurement dans le cycle "Troie"
- l'épopée d'Alexandre le Grand sera repris ultérieures dans le cycle du "Lion de Macédoine"
- le mélange entre horreur et swashbuckling sera développé dans "Renégats" et "L'Etoile du matin"
- le mélange entre les univers de Walter Scott et ceux du Dr Who sera développé dans "La Reine Faucon"
- les amants maudits ? Skilgannon et Jianna sont tellement plus aboutis que Culain et Goroein…
Et puis il y a le leitmotif de sa propre vie : David Gemmell a été marqué par ses mauvaises relations avec son père, qui l'ont amené aux portes de la délinquance (il a été exclus de l'école pour avoir ouvert un tripot clandestin…), et par ses très bonnes relations avec son beau-père, qu'il l'a sauvé de ladite délinquance. Ses romans ne cessent de mettre en scène cette ambivalence : Thuro/Uther est ici un avatar de l'auteur, coincé entre son père Aurélius, qui ne l'a jamais vraiment aimé, et son beau-père Culain, qui joue le rôle de mentor, car mine de rien nous sommes dans les archétypes incontournables de l'universelle quête du héros aux dix mille visages qui une fois de plus nous est contée ici…
Bref, l'auteur a affiné sa formule et fera mieux voire bien mieux ultérieurement, mais un Gemmell même moyen reste au-delà de la majeur partie de la production Fantasy… ^^


Pour résumer ? Un mélange entre les chevaliers de l'"Excalibur" de John Boorman et les immortels de l'"Highlander" de Russell Mulcahy, un mélange entre Wagner et Queen… Nous sommes donc bien dans l'absolu coolitude ! Yeah !!!
Plus qu'un roman de SFFF super sympa, une ode à la liberté, à l'égalité et à la fraternité, mais aussi un plaidoyer pour la solidarité et la tolérance. Indécrottable optimiste, l'auteur voit le meilleur en chacun de nous : ses histoires donnent donc envie de devenir meilleur et de rendre le monde meilleur. Ils font donc un bien fou, n'en déplaisent à ceux qui n'y voient qu'un auteur bourrin pour lecteurs bourrins…
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Cette réécriture du mythe arthurien ne m'a pas convaincue plus que ça. Sans être désagréable à lire, ce premier tome de la duologie ne m'a pas donné envie de lire la suite. Ce tome se présente comme un tome d'apprentissage où Thuro/Uther apprend à se battre et se fait des amis est du déjà lu. Ce livre souffre d'excès de virilité, de machisme et de règlement des problèmes à grands coups d'épées. le principe des réécritures ce n'est déjà pas ma tasse de thé à la base, et ce n'est pas cette lecture qui me réconciliera avec le genre. Après avoir tant entendu parler de l'immense David Gemmell, je suis assez déçue de ma lecture, mais peut-être n'ai je pas commencer par le bon livre?
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Je suis fan de Gemmell pour les mêmes raisons que vous (si vous lisez ces lignes sur Babelio c'est que vous l'avez lu vous-même à 80% ou pas loin).
Cependant je dois dire que c'est à ce jour celui qui m'aura le moins emballé, les ingrédients habituels sont pourtant là, avec le petit qui doit devenir grand, les rencontres providentielles, les caractères fort qui s'opposent pour mieux se rapprocher et tout ça...
Mais pour cet opus le tout me paraît bâclé, voire expédié, il y a eu et il y aura mieux c'est clair, ça se lit bien car c'est du Gemmell, mais je n'ai pas grand chose à en dire, pour le coup c'est vraiment moyen.
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"On connait peu de choses sur la vie d'Uther Pendragon. Ce livre ne retrace pas sa biographie, puisqu'il s'agit d'un roman de Fantasy.
En d'autres termes, nous n'allons pas relater l'histoire telle qu'elle s'est déroulée, mais telle qu'elle aurait du être."
David Gemmell


Le roi a été assassiné et l'épée de pouvoir a été perdue au delà des brumes.
La Bretagne est alors plongée dans un chaos orchestré par la puissance des peuples Saxons et Angles soutenue par la reine sorcière.
Ces derniers, aidés par certaines tribus celtiques telles que les Brigantes, s'apprêtent à anéantir les derniers vestiges de la civilisation britano-romaine.
Alors que Thuro (Uther/Arthur), le jeune fils du défunt roi, échappe de peu à la mort, il se réfugie auprès de Culain (Lancelot) le légendaire seigneur à la lance qui lui dispensera une initiation poussée aux arts de la guerre tout lui inculquant les valeurs morales nécessaires à son accomplissement en tant qu'homme.
Dans ce havre de paix, il fera la connaissance de Laitha (Guenievre, Vivianne), une jeune femme éprise de culain, dont il tombera éperdument amoureux.
Contre son gré, les événements le précipiteront à devoir affronter un destin auquel il ne peut échapper, celui de Haut Roi de Bretagne, du Pendragon...

Dans le fantôme du roi, David Gemmell fait une incursion dans la mythologie arthurienne pour nous livrer une oeuvre qui a le mérite d'être plutôt rafraîchissante.
L'une des grandes originalités de cette vision du mythe, c'est bien sûr l'exploitation de ses figures emblématique qui trouve ici une relecture inédite.
Les personnages tels que nous les connaissons se retrouvent ici réinventés et nous prenons plaisir à les redécouvrir tout au long du Roman.
C'est ainsi que le Merlin de la légende se voit scindé en deux personnalités complémentaires représentées tour à tour par Maehlyn puis Pendarric (oui le même que dans Jon Shannow), alors que d'autres en représentent plusieurs (Laitha = Guenièvre puis Vivianne et Thuro = Uther puis Arthur).

Au-delà de l'aspect surnaturel, le contexte historique est plutôt bien retranscrit avec une Bretagne celtique profondément influencé par l'occupation romaine.
Finalement ce qui nuit plus particulièrement à ce roman, c'est le choix de Gemmell d'avoir voulu scinder son histoire en deux volumes, ou finalement le meilleur aura été gardé pour "la dernière épée du pouvoir".
Auprès avoir posé les bases de son récit, DG se focalise sur l'évolution du jeune et fragile Thuro en nous proposant dans ce sens une quête initiatique au-delà d'un portail afin de récupérer l'épée des rois. Malheureusement cette histoire finit par n'avoir que peu d'intérêt, et l'on en vient presque à se demander si DG n'est pas en train de se perdre lui-même dans son récit.

Habilement, le dernier quart du roman nous réconcilie avec l'auteur et le mythe, son savoureux épilogue nous laisse même espérer un second volume beaucoup plus fidèle à la légende.
Plaisant à lire, le fantôme du roi ne vaut surtout que par les clefs qu'il donne pour appréhender sa séquelle (la dernière épée du pouvoir), qui elle, est particulièrement savoureuse.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Le début de ce roman m'a paru un peu rude. Pas qu'il soit inintéressant, au contraire, mais parce qu'il y a beaucoup de noms de lieux et de personnages à retenir, et ces noms ne sont pas courants. Une fois une cinquantaine de pages passée, cela s'arrange. On a pu se familiariser avec les personnages donc on retient plus facilement leurs noms.

Le concept est original, l'auteur s'attaque aux légendes arthuriennes. Ce n'est pas explicite dans le texte mais cela se voit par transparence (et puis, l'auteur l'a précisé lui-même dans la préface …). Par contre, l'histoire en elle-même n'est pas chamboulante. Un jeune homme se lève pour faire face à la cruelle Reine Sorcière. Pendant son périple, il grandit, mûrit et apprend la vie. Pour être franche, si ce livre n'avait pas de suite, j'aurais été déçue, mais ce n'est pas le cas et on comprend bien que ce tome pose aussi les bases du suivant. Il y a tout de même des idées que j'ai beaucoup aimées, comme celle des immortels se faisant passer pour les dieux que tout le monde connait (Zeus, Athéna, Jupiter …), l'intégration de l'Atlantide au récit ou encore les multiples mondes parallèles accessibles grâce à des portails.

Les personnages sont également très intéressants. Thuro est un personnage touchant. Maladroit, chétif, introverti il va beaucoup évoluer jusqu'à devenir un homme capable de commander une armée et de se faire respecter. Son innocence du début en fait quelqu'un d'attachant. Ses compagnons sont bien choisis, que ce soit Culain, Laitha (et les autres) chacun à une personnalité propre qui les rend uniques et très intéressants.

Pour finir, cette rencontre avec l'auteur est une réussite. Même si l'intrigue ne m'a pas transcendée il y a de bonnes idées. J'ai beaucoup aimé l'écriture et les personnages du récit. Une histoire que je recommande à tous les amateurs.

Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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Cette fois, Gemmell nous embarque dans la Grande-Bretagne romaine (on retrouve la 9ème légion, on parle de Boudicca) et revisite la légende arthurienne, un peu à la façon de Marion Zimmer Bradley dans les Dames du Lac (et les autres romans qui sont liés, comme : Atlantis, La colline du dernier adieu).
Nous voilà avec un très jeune Uther Pendragon, aux accents d'Arthur (ce n'est pas un hasard si son prénom d'enfant est Thuro…) formé par un mystérieux guerrier à la lance nommé Culain ( qui a reconnu le héros irlandais Cúchulainn ? ) amoureux d'une jeune fille, Laitha (en arabe, le prénom signifie « la lionne », d'où « la bravoure »). Contre son gré, les événements le mènent à un destin auquel il ne peut échapper : celui de Haut Roi de Bretagne, le Pendragon. Mais il lui faut passer dans un monde parallèle, affronter une reine sorcière, ….
Tout est très habile : les figures de la légende arthurienne se retrouvent ici réinventées, comme cela avait été le cas dans Troie, par exemple mais aussi représentés plusieurs fois.
Merlin, par ex. est à la fois Maedhlyn puis par Pendarric ( le même personnage que dans Jon Shannow, le roi atlante). Laitha incarne Guenièvre puis Viviane. Thuro est Uther et Arthur. Culain est Cúchulainn puis Lancelot.
C'est malin, c'est épique. Tout n'est pas à la hauteur des meilleurs Gemmell mais ça se lit très bien. Et, surtout, on attend la suite, La dernière épée de pouvoir (que je vais bientôt enchaîner).
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
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Dans ce roman, l'auteur nous plonge dans la grande légende arthurienne et romaine.
Et c'est avec enthousiasme que j'ai découvert un univers très bien imaginé rempli de magie, de légendes anciennes et de guerriers intrépides ! Une très grande richesse qui fait la qualité de ce roman !
La particularité de cette lecture a été de m'attacher assez rapidement aux personnages secondaires de l'histoire (même si dans l'ensemble je les ai tous appréciés 😉).
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Une très belle découverte qui me donne envie de poursuivre en lisant d'autres livres de cet auteur.
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Il m'a certes fallu un temps d'adaptation au début de la lecture, un temps pour rentrer dans l'histoire mais une fois que Thuro arrive auprès de Culain, l'aventure démarre réellement. J'ai particulièrement apprécié les derniers chapitres du roman et cette fin était tout simplement épique. S'il y avait une chose avec laquelle l'auteur pouvait me perdre, c'est les nombreux noms à retenir dans ce récit. Heureusement, vous pouvez vous référer à la liste des personnages principaux et qui ils sont, au début du roman.

Quand l'antiquité gréco-romaine se mêle aux légendes arthuriennes et plus encore, le lecteur se laisse embarquer dans un monde plein de magie, d'héroïsme et lutte pour le pouvoir. Une excellente lecture que j'ai adoré grâce à la plume enchanteresse de David Gemmell, à son héro attachant et une belle galerie de personnages à aimer ou à craindre. Un auteur à découvrir.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
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Il y avait longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un roman fantasy. Je suis donc retournée à mes premiers amours.
Je ne suis pas du tout déçue et pourtant au départ j'étais très sceptique mais dès que j'ai tourné les pages, le roman m'a aspirée.
Je fais un sacré voyage. Je ne connaissais l'auteur que de nom mais ouaw, c'est une superbe découverte.
Il allie le monde de la fantasy avec l'empire romain et le mélange avec la légende d'Uther Pendragon. Cela fonctionne et en plus, il ajoute un voyage dans les mondes, ce qui est extraordinaire.
Je n'en suis qu'au tome 1 mais rien que de voir les résumés de la suite, je suis impatiente d'entrer dans l'aventure. Je suis ravie de retrouver mon engouement que j'avais perdu ces temps-ci.

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Ce dyptique (avec La dernière épée de pouvoir) c'est un peu la Foire aux immortels (Gilgamesh , Athéna , Zeus ,
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