Un nid de mensonges

Quatrième livre d'Elizabeth George que je lis et je me fais (enfin) (pas trop tôt) une raison : je pense que son couple d'enquêteurs fétiches n'enquete jamais ensemble voire parfois pas du tout puisque dans cet épisode ce sont des amis et parfois collaborateurs qui s'y collent. Pour partir à Guernesey avec en fantômes du passé la deuxième guerre mondiale, donc j'avais en tête pendant ma lecture le cercle des amateurs d'epluchures de patates et c'était plutôt sympa.
Je pense que réaliser que le duo d'Elizabeth George est particulier au bout de quatre tomes seulement ne fait pas de moi la meilleure des enquêtrices.
Néanmoins, néanmoins, néanmoins, contrairement au dernier livre de la dame lu, celui là n'était pas alambiqué (c'était un peu simple jusqu'aux personnages que j'ai trouvé grossièrement dépeints), du moins les fausses pistes me semblaient bien faiblardes, et j'étais bien contente, d'une certaine façon, de terminer le livre en me disant : je le savais !

Un nid de mensonges d'Elizabeth George, présentation
Guy Brouard vit avec sa soeur Ruth à Guernesey. Elle est atteinte d'un cancer en phase terminale. Guy, riche, a décidé de modifier ses plans de soutien car il sait sa soeur malade.

Cherokee se rend à Londres, il rend visite à Deborah et Simon St James. Il annonce à Deborah que China a été arrêtée pour le meurtre de Guy.

Deborah décide de partir aider son amie. Simon l'accompagne pour l'épauler.

Les relations de Guy pleurent sa mort, certains sincèrement, d'autres plus appâtés par l'argent du testament.

Deborah et Simon se mettent en rapport avec la police, les proches du défunt.

Avis Un nid de mensonges d'Elizabeth George
Tout donne à croire que China est coupable. Mais, les agissements de Guy envers ses proches et amis ne sont pas nets et tous pourraient avoir des reproches à son encontre car son testament, où il laisse peu d'argent, choque, plus particulièrement sa soeur, qui n'était au courant de rien.

Simon aide la police, fait des recherches sur un tableau.

Il ne dit pas tout à Deborah, trop impliquée auprès de son amie et de son frère.

Le coupable est enfin démasqué et les motivations du meurtrier montrent une sombre histoire de relations où la haine a pris le pas sur la compréhension.

Edit du 26 avril 2023
15 ans après, je relis ce roman dont le début m'a rappelé qu'il avait été lu. Mais je ne me rappelle pas de toute l'histoire. Bref, cela fait plaisir de le relire même si ce n'est pas du tout un coup de coeur. Et en plus, cela me permet d'être à jour de l'ordre de parution des tomes lus. Car ce tome met en scène Simon et Deborah, avant le drame qui frappe Thomas Linley.

Une histoire entre frères et soeurs – Guy et Ruth, China et Cherokee. Les premiers ont vécu la Seconde Guerre Mondiale, ils se sont retrouvés seuls au monde, ont été placés. Mais Guy a toujours dit à sa soeur qu'il serait toujours là pour elle. Et cela a été le cas. Ruth a rendu à son frère tout ce qu'il lui a donné, même si elle n'était pas d'accord avec tout ce qu'il entreprenait. Ensuite ce sont les relations entre China et Cherokee qui n'ont le même père mai la même mère. Cette dernière ne s'est pas occupée d'eux, préférant s'occuper du monde entier. China en veut beaucoup à sa mère et elle en voudra beaucoup à son frère suite à une révélation. China en voudra beaucoup à Deborah qui n'a plus donné signe de vie après son départ de Californie. Quoi de mieux que d'impliquer une ancienne amie qui a vécu avec elle alors qu'elles étaient jeunes et l'une sans défense.

C'est également un roman concernant les relations de couple, notamment celle de Simon et Deborah. Ils se connaissent depuis qu'elle a 7 ans. Il semble ne pas vouloir qu'elle prenne son envol, qu'elle fasse les choses à sa guise, même si elle jouit d'une grande liberté. Infirme, Simon ne veut pas qu'on s'apitoie sur lui. Lui est posé, tandis que Deborah réagit différemment. Et ce n'est pas sans heurts, ni frictions entre tous les deux. Simon doit apprendre que sa femme a grandi et qu'elle n'est plus la petite fille qu'il doit protéger.

C'est un roman également sur la Seconde Guerre Mondiale et comment l'a vécue l'île de Guernesey. Un musée devrait voir le jour afin que personne n'oublie. Mais quand la vérité est toute autre pour un fils qui a fait de son père, un héros, qui a été bercé depuis son plus jeune âge par ces histoires vécues du temps de la Seconde Guerre Mondiale.

Ce n'est pas un roman coup de coeur pour moi, malgré les précédents. Comme d'habitude, Elizabeth George détaille les relations humaines, que ce soit des relations frère – soeur, Ruth et Guy et China et Cherokee, mais également les relations de couple – Deborah et Simon – ou encore celle d'un père et de son enfant.

Avec Elizabeth George, nous avons toujours un roman très documenté. Mais il me tarde de lire la suite des aventures de tous les personnages, moins Helen. Je pense que ce sera au mois de juin car en mai j'ai pas mal de lectures.
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Je suis un peu moins emballée par ce deuxième roman que je ne l'ai été par " le rouge du péché ".
E. George maîtrise toujours aussi bien son sujet et le suspens est là jusqu'à la fin du livre, certes ! Son écriture est toujours aussi merveilleusement évocatrice, son analyse sociale et psychologique aussi fine et poussée, mais cette fois il y a un peu trop de personnages annexes dont on se serait bien passé ! Et de plus, cela n'aurait pas vraiment nuit au roman ! Cela finit par donner des longueurs à l'histoire et j'avoue avoir décroché par moment à cause de cela. Tout est un peu trop délayé à mon goût ! Quel dommage !
Cependant cela ne m'empêchera pas de lire d'autres ouvrages de cette auteure, afin de mieux connaître son oeuvre.

Le détails des personnages est réellement très poussé et l'on prend grand plaisir à les découvrir. Toutefois, j'ai hélas trouvé la fin par trop tirée par les cheveux... C'est dommage.

Il faut s'accrocher pour les 150 premières pages mais la suite est intéressante.

Un livre bien structurée avec une intrigue qui tient la route mais qui malheureusement traine en longueur. Et oui, certains passages sont très longs et font perdre de l'intérêt à l'histoire.

Ce n'est pas l'un des meilleurs d'Elizabeth Georges, beaucoup trop de descriptions, de longueurs.
Pas vraiment de rebondissements et une fin malheureusement sans surprises.
Décevant.