AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 320 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un jeune homme qui se jette du haut d'une falaise après avoir surpris sa fiancée en pleine lecture de son journal intime. Puis sa propre mère mêlée au meurtre d'une auteure reconnue dont elle était l'assistante... deux affaires mêlées ?

Un pavé (plus de 750 pages en poche) signé Elizabeth George, qui aurait franchement gagné à être plus condensé. D'autant que l'histoire se révèle assez glauque... peut-être en outre faut-il être un inconditionnel de cette série pour mieux apprécier les personnages et leur évolution. Cette intrigue étant dans la continuité de l'opus précédent que je n'ai pas lu, les raisons de la mise au pas du sergent Havers me sont apparues un peu obscures... bref, pas une lecture inoubliable en tout cas.
Commenter  J’apprécie          91
L'enquête est prenante à suivre malgré quelques longueurs, après un début long à démarrer ça se suit tout seul. Par contre, je n'ai pas du tout accroché aux personnages, caricaturaux et/ou superficiels, sans parler de certaines remarques assez limite. Pas fan non plus des multiples intrigues sentimentales.
Commenter  J’apprécie          20
Un petit roman policier, cela faisait longtemps!
L'histoire est, dans un premier temps, assez prenante : William est le copain de Lily, ils vivent ensemble à Londres mais le jeune homme ne supporte pas la vie en ville et retourne vivre auprès de sa mère et son beau-père. Il convainc néanmoins Lily d'aller passer un weekend en bord de mer… et, là, c'est le premier domino du jeu d'Elizabeth George qui tombe avec, ensuite, une avalanche de conséquences.
Certes, le bouquin et l'intrigue sont bien pensés, bien ficelés mais j'ai néanmoins ressenti un manque de peps, de rythme et de suspens. Je me suis vraiment traînée vers la fin.
Lien : https://letempslibredenath.w..
Commenter  J’apprécie          31
Une avalanche de conséquences est le dix-neuvième roman policier d'Elizabeth George mettant en scène l'aristocratique inspecteur Thomas Lynley et le sergent Barbara Havers.

Les romans policiers de l'américaine Elizabeth George nous permettent de découvrir une région – ici le Dorset au sud de l'Angleterre, et bien souvent un milieu bien particulier comme les pensionnats huppés ou le cricket.

Malheureusement, depuis 1988, il est difficile de trouver de nouvelles péripéties à ces héros récurrents, qui vieillissent moins vite que les lecteurs.

Dans Une avalanche de conséquences, Elizabeth George essaie de se mettre au goût du jour en introduisant de la vulgarité, au risque de perdre une partie de son lectorat (dont moi), sans être sure d'en gagner un nouveau.
Commenter  J’apprécie          252
Je cherchais un polar, mais j'ai déjà été plus inspirée dans mes choix....Avalé à toute allure parce que je voulais savoir qui était le coupable, il n'en reste pas moins que c'était un peu savoir pour passer vite à autre chose.
Je n'avais pas fait attention que ce livre faisait partie d'une série, dont il est n'est pas le premier loin de là, ça n'a pas dû aider...
Sur une histoire de suicide, de meurtre, de flic seule contre sa hiérarchie (au passage messieurs dames les auteurs de polars, je suis à peu près sûre que les règles dans la police ne sont pas pour brider les intuitions de génie des enquêteurs mais pour éviter les dérapages), l'auteur nous brosse ici un page-turner qui se lit vite, sans difficulté, mais que j'aurais probablement oublié après demain. Et je me serai bien passé de l'obligatoire semble-il dans le polar moderne, scène de violence sexuelle envers des femmes.
Un ou deux détails par ci par là remontent un peu la notr mais tout juste.
Commenter  J’apprécie          80
Il y a d'abord Caroline, endeuillée par le suicide de son fils, assistante de Clare, la victime.
Difficile de savoir si Caroline est une maman anéantie par le deuil, une fine manipulatrice, une mère possessive ou une victime de la vie.
Il y a aussi la sergente Barbara, toujours sous la surveillance de sa supérieure qui espère bien arriver à obtenir une présentation vestimentaire correcte de son agente.
Grâce à son collègue Linley, c'est à Barbara que va être confiée l'enquête.

On va surtout suivre cette famille, menée de main de maître par Caroline, une mythomane de première. Avec un Charlie qui a du mal à se remettre de la mort de son jeune frère et qui n'accepte pas le départ d'une épouse épuisée par une absence totale de relation dans leur couple. Avec Alastair, un mari fatigué d'une Caroline fatigante et qui va voir si l'herbe est plus verte dans le pré d'à côté.

Un sacré exploit pour Barbara d'arriver à démêler tous les fils pour relier tous ces personnages et aboutir au meurtrier de Clare.

Elisabeth George, je connais, j'ai déjà lu plusieurs de ses romans.
Mais avec celui-ci j'ai eu toutes les peines du monde à aller jusqu'au bout.
Des personnalités survolées qui font qu'on intègre mal les personnages à sa lecture.
Une longueur languissante.
Pas de punch, pas de suspense pour nous accrocher.
J'ai eu du mal à entrer dans ce polar, et ... à y rester.
Commenter  J’apprécie          81
Je précise tout d'abord que ma précédente lecture d'un roman d'Elizabeth George ne date pas d'hier, n'ayant lu que quelques-unes de ses premières parutions. Je ne suis donc pas le mieux placé pour faire une comparaison avec les opus précédents.

Dans celui-ci, on retrouve semble-t-il les habituels enquêteurs de l'auteure : Thomas Lynley, Barbara Havers et Winston Nkata. le sergent Havers, qui tient une place importante, est dans le collimateur de sa supérieure, la commissaire Isabelle Ardery, qu'elle a fortement indisposée lors de l'enquête précédente, au point d'avoir au-dessus de sa tête une terrible épée de Damoclès, une mutation dans le nord du pays, à Berwick-upon-Tweed.

Le récit débute comme l'évoque la quatrième de couverture par un événement tragique et incompréhensible, que l'on suppose être l'élément initiateur de l'avalanche de conséquences promise par le titre. Il faut cependant patienter de nombreuses pages peu enthousiasmantes - à moins de se passionner pour les aventures shopping de Barbara et sa collègue Dorothea -, avant qu'un meurtre vienne sortir le lecteur de la torpeur dans laquelle il s'enfonçait doucement.

C'est l'occasion pour Barbara qui connaissait un peu la victime, l'écrivaine féministe Clare Abbot, de prouver à sa chef - personnage assez désagréable au demeurant - qu'elle est toujours compétente, et surtout capable de mener une enquête sans sortir du droit chemin et se faire remarquer par des initiatives douteuses, étroitement encadrée cependant par Winston, chargé de lui éviter Berwick-upon-Tweed.

Je dois avouer qu'après un premier tiers qui n'a de véritable intérêt que d'évoquer un élément important de l'histoire et de présenter très longuement une partie des protagonistes, la suite prend une tout autre allure dans laquelle on sent que l'auteure maîtrise parfaitement les codes et les ficelles du roman policier. Elle met en scène des personnages à la psychologie particulièrement fouillée, dévoilant de façon judicieuse et progressive des personnalités troubles, voire toxiques, brouillant malicieusement les pistes pour un lecteur cette fois bien éveillé et attentif. L'intrigue est plutôt bien construite et le suspense, si on excepte les passages concernant les états d'âme d'ordre privé de l'inspecteur Lynley, va crescendo jusqu'à une explication finale que j'ai trouvée assez déroutante.

N'étant pas, comme indiqué en début de chronique, un lecteur régulier d'Elizabeth George, je n'ai été ni déçu ni totalement emballé par ce roman. C'est pour moi un bon polar, un peu trop long en raison de digressions superflues à mon goût, mais que je reconnais avoir lu avec un certain plaisir, grâce à une intrigue qui présente d'indéniables qualités et une intéressante galerie de personnages.
Commenter  J’apprécie          40
soyons francs , j'ai lu ce pavé d'une je l'ai reçu en cadeau et de deux un challenge a fait que cette auteure soit de la partie. Donc ni une ni deux, je sors ce bouquin pour l'abattre. Mais que ce fut long, longggggggggg, longggggggggg que de longueurs et lenteurs....... que je me suis ennuyée, quelques points positifs malgré tout. le côté British j'ai bien aimé, les directions diverses et variées que l'auteure s'est amusée à nous emmener pour nous semer dans des conclusions opposées. C'est cela que j'apprécie dans la lecture d'un polar de chercher le coupable, retrouver les indices, croire puis s'apercevoir que non au final, on s'est complètement trompé. Et j'apprécie la touche final, la tombée du rideau qui nous laisse surpris.

Bien c'était une réelle découverte, je ne dirais pas que j'ai détesté mais je ne dirais pas non plus que je poursuivrai ma lecture de cette auteure. Trop de blabla pour par grand chose. Malgré tout aucun regret, ça fait du bien aussi de sortir de sa zone de confort, lire autre chose et s'apercevoir qu'au final, il y en a pour tous les goûts et les couleurs mais on ne sait jamais comment on peut aimer tant ce genre de lecture, alors vite on retourne dans ses pénates, se réconforter avec un bon Bobin (un clin d'oeil à Sylvaine).
Commenter  J’apprécie          200
J'ai trouvé le démarrage de ce roman un peu mou jusqu'au second meurtre et en fait, jusqu'à l'entrée en scène de Barbara Havers. Il faut avouer que c'est un sacré personnage et qu'elle est drôle. L'humour est systématiquement présent chaque fois qu'elle apparaît.
Mais elle n'est pas que drôle, elle est aussi efficace: c'est grâce à elle, malgré ou grâce à son tempérament, et à son coéquipier Winston Nkata, que l'enquête progresse.
Les pistes sont nombreuses et enchevêtrées; il faut donc de l'imagination - et Barbara en a - pour démêler cet écheveau. Le lecteur aussi s'interroge , peut même aller jusqu'à concevoir l'invraisemblable et finit par soupçonner tout le monde. Les personnages aussi se soupçonnent les uns les autres, ceux qui se haïssent mais aussi ceux qui s'aiment. Le doute s'insinue partout, tous se sentent menacés et coupables.
Quelques personnages sont un peu outrés à mon goût mais bon, un roman d'E. George se laisse toujours lire,non?
Commenter  J’apprécie          60
Cette auteure était une découverte pour moi, je me suis rendue compte qu'elle a de nombreux fans sur Babelio mais je crains de ne pas en faire partie.
J'ai trouvé les protagonistes intéressants mais bien trop caricaturaux : cette Caroline qui écrase ceux qui l'aiment encore, que l'on déteste dès les premières pages lorsqu'elle vient récupérer son fils à Londres, cette femme menteuse pathologique, tyrannique, manipulatrice, éternelle victime des hommes et du destin, et je n'ai pas cité le pire travers de sa personnalité, une horreur sans nom... le bateau est trop chargé pour moi, un peu plus de nuances ou plus de développement d'autres personnages, par exemple celui de Lily, auraient été bienvenus je pense.
Le récit est très très long, avec un ping-pong entre Londres et la campagne du Dorset, il y a un remplissage avec des détails (où l'inspecteur gare sa voiture, la description de ce que les gens mangent et j'en passe).
Sinon j'y ai trouvé des situations intéressantes, des personnages peu communs (je pense à l'écrivaine féministe), les liens qui les unissent particuliers, tant qu'on ne tombe pas dans des récits à l'eau de rose comme celui de la relation du très moche Alistair avec son employée. J'ai tout de même lu ce livre avec un certain plaisir tout en regrettant les trop nombreuses références aux volumes précédents, que je ne vais pas lire.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (953) Voir plus



Quiz Voir plus

Elizabeth George, ses polars, ses personnages récurrents...

Elizabeth George est née et vit...

en Ecosse
en Angleterre
en Irlande
aux Etats-Unis
aux Pays-Bas

12 questions
118 lecteurs ont répondu
Thème : Elizabeth GeorgeCréer un quiz sur ce livre

{* *}