La libellule noire

J'ai trouvé très intéressant ce polar français à résonance nordique, style policier que j'adore. L'auteure a très bien su reproduire les paysages nordiques à la Camilla Läckberg ou Åsa Larsson. L'histoire se lit vite, avec fluidité. Comme pour les grands polars suédois, l'auteure s'est attardée sur la psychologie des personnages, leurs interactions. Bien au-delà d'un simple thriller, on a l'impression d'une piqure de rappel sur des sujets de société : l'alcoolisme, les petits cachets etc.
L'histoire débute en 1819 avec le meurtre rituel d'une jeune femme. En 2019 une jeune fille est retrouvée morte avec un symbole sur sa peau. L'inspecteur Anders Falk va enquêter …
L'intrigue est palpitante et on ne s'arrête qu'à la dernière ligne !
Je suis certaine que ce roman traduit en suédois ferait fureur dans les pays nordiques.
Bravo ! Il fallait oser !
Un livre à découvrir …

Cela vous est-il déjà arrivé ? Tenir en main un roman que vous ne reposez qu'après l'avoir lu d'une traite. Si oui, alors vous savez que vous avez été conquis par sa lecture. Et c'est justement ce que j'ai vécu avec « La libellule noire ».
Il s'agit d'un livre qui vous tient et vous transporte dans un polar bien ficelé par son organisation sans faille et très maîtrisée qui donne toute sa force au récit. Mais, ce n'est pas tant le genre du roman (Thriller) qui m'a enchantée, que les ressorts psychologiques des personnages dont le point commun est leur esprit tourmenté et leur envie de « s'en sortir ». A chacun sa part de ténèbres : l'addiction, l'obsession, le besoin d'être aimé…Mais tous, au-delà de leurs fragilités sont des êtres pour lesquels l'auteur a su déclencher notre empathie. Pourquoi ? Parce que leurs fragilités nous rappellent les nôtres, même si nous les exprimons peut-être différemment. Agneta Gerson ne se contente pas de nous plonger dans une intrigue à suspens, mais elle s'intéresse particulièrement aux caractères de ses personnages, en nous les dévoilant d'une manière talentueuse. Elle les aime et nous les fait aimer… ou détester. Chacun possède sa part d'ombre et sa part de lumière, quelle est celle qui l'emporte sur l'autre ?
Et l'on passe d'un commissariat à un hôpital psychiatrique, d'une maison de famille aux grands espaces nordiques, de la passion pour une libellule à celle pour des robes blanches… Un voyage plein d'émotions, de découvertes et de mystères. Des univers serrés, presque clos se mêlent aux grandes étendues de Suède et à ses paysages magiques. Et cela crée un équilibre parfait.
L'écriture est fluide, vive, très agréable à lire.
Bravo l'auteur.

Après projet Arthemis et l'ombre de Comenius, la libellule noire est le troisième thriller que je lis d'Agneta Gerson. Comme pour les deux premiers, l'auteur m'a encore bluffée. J'aime sa plume et sa facilité à distiller de fausses pistes afin qu'on ne comprenne qui est le coupable qu'à la toute fin de l'histoire. Qui plus est, la grande force de cet auteur est la description des paysages. Sa plume m'a fait voyager au coeur de la Suède et de la Laponie où sa plume a dessiné avec justesse la magnificence des paysages nordiques.
En bref : un excellent thriller doublé d'une belle plume et d'un beau voyage dans les pays nordiques… Qu'attendez-vous pour découvrir les thrillers d'Agneta Gerson ?

LE POLAR SUÉDOIS À LA FRANÇAISE
Un roman sur les addictions
Un roman dépaysant. L'action se passe en Suède et en Laponie.
Je ne suis pas fan de la littérature nordique que je trouve sombre et déprimante. Mais, dans « La Libellule Noire », Agneta Gerson nous montre un pays plus lumineux et plus chaud. Elle m'a fait apprécier ses villes, ses villages et ses paysages. Une bonne surprise !
Pour évoquer l'histoire sans la raconter, je me hasarderai à tenter un inventaire. Une femme divorcée, son nouveau mari, sa fille, adolescente, addict aux drogues et aux tranquillisants, provisoirement internée en hôpital psychiatrique. Une future victime ? le père, divorcé, policier aux méthodes atypiques, encore en lutte contre son alcoolisme, n'obéissant qu'à son instinct. Son adjointe, addict à on ne sait quel tranquillisant, pour soulager des malaises dus à un « accident » dont elle refuse de parler, qui a défiguré une moitié de son visage. À eux cinq ils forment une « famille » élargie. Un gardien de l'hôpital psychiatrique, trop proche des malades, addict aux photos de femmes toutes vêtues de longues robes blanches. Une jeune généalogiste et historienne française, surdouée, qui finira par participer à l'enquête. Son colocataire, un entomologiste passionné. Une libellule carnivore. Un lac au fond duquel reposent dieu sait combien de corps de femmes en robe blanche, déposées là au cours des siècles. Un tueur en série qui réactualise ce lac. Tous les personnages sont soupçonnables, à un moment de l'enquête. Une enquête classique qui progresse de découvertes en surprises et en rebondissements. Un récit enlevé au style fluide, aux dialogues crédibles et passionnants. La découverte du tueur m'a moins importé que de savoir quel va être l'avenir de chacun des personnages de cette « famille » élargie. On s'attache à ces personnages tourmentés qui essaient désespérément de s'aimer.
Plus qu'un polar, c'est un roman psychologique passionnant. On attend une suite...
Merci pour ses moments de lecture, Agneta Gerson ! Une auteure à suivre.
Ne boudez pas votre plaisir, partez à la recherche de cette libellule noire en voie de disparition !...

Une très belle surprise que ce polar très bien ficelé après les deux thrillers scientifiques lus de cet auteur. le personnage de Karen est très bien amené, et je n'ai pas découvert qui était le meutrier avant la totue fin du livre, ça c'est top ! Vite, un autre !!!!

Un thriller passionnant
J'ai adoré ce thriller inscrit dans la grande lignée des thrillers nordiques avec une intrigue qui se passe en Suède.
L'histoire est passionnante du début à la fin. Des personnages bien campés. Une intrigue captivante. Un décor splendide, une écriture maîtrisée...
Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un grand roman !
Je le conseille fortement.

J'avais lu les deux premiers romans de cet auteur, plutôt dans le genre thrillers technologiques et scientifiques et j'avais déjà beaucoup aimé. Je m'attendais à quelque chose de similaire, mais coup de théâtre, c'est un polar. Un vrai. Dans la lignée des grands auteurs scandinaves je trouve. J'ai été baladée durant tout le roman, ne sachant pas du tout qulle piste suivre pour trouver la solution. du grand art je trouve ! J'ai retrouvé ce que j'aime chez certains auteurs comme Franck Thilliez et Camilla Grebbe notamment, le fait d'avoir envie de tourner les pages à chaque fin de chapitre, la maîtrise du suspense donc pour l'un, et l'aspect psychologique de l'autre.

Celui-ci est mon préféré de cet auteur.

Quand j'ai ouvert ce polar, attirée par cette couverture bleue assez magnétique, je ne savais pas à quoi m'en tenir. 200 ans auparavant, on est plongé dans une sorte de secte qui perpétue des crimes rituels. Puis, retour dans le présent, et là, franchement, j'ai été vraiment bluffée par le talent de l'auteur. Des rebondissements, des pistes qui s'emmêlent et se rejoignent pour mon plus grand plaisir .Je me suis laissée prendre et je n'ai pas réussi à lâcher le bouquin avant la fin. Top !