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3,91

sur 721 notes
J'aime bien cette autrice, je ne suis donc pas déçue. L'écriture est toujours aussi agréable. Néanmoins, j'ai un peu hésité à lire celui-ci .... La musique.... et classique..... un domaine qui est à 1000 lieues de ce que j'écoute, un domaine que je ne connais pas, que je n'apprécie que peu.
Pourtant j'ai découvert cette passion qu'ont certains et j'ai découvert sur "youtube" certaines des oeuvres de Scarlatti avec étonnement, (le clavecin m'étant encore moins connu que d'autres instruments et compositeurs), et plaisir.
La trame de l'histoire était quant à elle, plutôt pas mal.
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Grégoire Coblence est profondément malheureux depuis que sa femme l'a quitté, profondément malheureux et seul également. Alors il passe ses journées au travail qui le passionne: ébéniste. de plus, sa proximité avec son ami luthier, Giancarlo, lui apporte une clientèle spéciale qui lui permet d'allier son travail à sa deuxième passion : la musique.
Alors quand son fidèle ami lui confie un étui à violoncelle à rafraîchir et qu'il y découvre une vieille partition cachée dans la doublure c'est comme un déclic qui se fait en lui. Il en est sûr il tient dans sa main une pépite!
Mais quelle attitude adopter et comment s'assurer que c'est une vraie composition du célèbre Scarlatti?
S'ensuit une quête menée de part et d'autre par quatre autres personnages qui vont se donner la parole à tour de rôle dans un roman polyphonique tourbillonnant et passionnant.
"555" est en effet un roman plaisant à lire qui ne livrera la clé du mystère qu'à la toute fin d'une incroyable épopée symphonique.
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Et si vous retrouviez dans la doublure d'un étui de violoncelle une partition inédite du génial Scarlatti ? La rendriez-vous à son propriétaire, tenteriez-vous de l'écouler sur le marché noir pour écouler vos dettes de jeu ? Vous servirait-elle à relancer votre carrière de claveciniste ? A redorer votre blason de chercheur ? A vous venger ?

Voilà les questions qui se posent aux multiples narrateurs de ce roman original : un universitaire, vieux beau sur le retour particulièrement antipathique ; un luthier génial criblé de dettes de jeu ; son associé ébéniste d'art, maladivement timide ; une des meilleures clavecinistes au monde, rattrapée par l'arthrose ; un collectionneur richissime et veuf éploré. le roman-chorale alterne les points de vue de cette clique lancée sur la piste de la partition (la 556e oeuvre de Scarlatti), tandis qu'un dernier narrateur à l'identité mystérieuse tire les ficelles à l'arrière-plan et se joue de tous (et du lecteur au passage).

Très chouette lecture, érudite mais facile, aux allures de quasi-thriller, aux personnages blessés et sensibles, le tout dans le monde fascinant de la musique classique (mais promis ce n'est ni snob ni intimidant). Et j'ai (re)découvert Scarlatti, dont j'ai réécouté des pièces en parallèle, un pur délice !
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Alors qu'il travaille sur la restauration d'un étui à violoncelle ancien, Grégoire Coblence, ébéniste, découvre une partition ancienne. Il montre sa découverte à son ami et associé Giancarlo Albizon qui est luthier.
Ils s'agit de la partition d'une sonate qui pourrait être une oeuvre de Domenico Scarlatti, ils la montrent à une musienne renommée Mang Terzian.
Mais la partition est dérobée dans l'atelier du luthier ainsi que deux instruments en réparation.
Un roman à cinq voix, une histoire prenante sur l'univers de la musique classique. Un mystère qui se dévoile par petites touches. Chaque chapitre nous révélant tour à tour un peu plus chaque personnage.
Ce roman ma fait découvrir Domenico Scarlatti, ce compositeur prolifique auteur de 555 sonates, et le travail et la passion des musiciens.
Une belle rencontré littéraire et musicale.
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1ere rencontre avec Hélène Gestern, et celle ci est très réussie ! Ce roman m'a apporté un excellent moment de lecture, j'étais impatiente de retrouver des moments pour m'y plonger et je l'ai terminé à regret .
Je vais tout de même commencer cette chronique par le seul point négatif : il m'a semblé que le dernier chapitre n'était pas à la mesure du roman. Beaucoup plus long déjà et décevant parce que l'autrice prend la peine de ré expliquer toute l'histoire avec un ton justement trop explicatif…
Quel dommage !
Par contre, pour l'essentiel quelle originalité d'écriture : l'histoire est tracée au travers du regard et de la voix des 5 protagonistes principaux . le « je » est donc pluriel.
Et puis il y a un mystère autour d'une partition, précieuse aux yeux de chacun, mais pour des raisons propres à chacun…Chaque personnage est très différent, brillant ou perverti , riche ou modeste,ambitieux…
Très belle galerie de portraits, qui m'a passionnée. J'ajouterai que la musique est toujours présente en toile de fond et que ce roman m'a permis de découvrir un musicien du 16eme siècle, compositeur de génie, que je me suis empressée d'aller écouter sur une plate-forme de streaming…J'ai été épatée par la modernité de ce Scarlatti, à découvrir absolument en parallèle du roman !
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Dans le petit monde de la musique classique, qui paraît si calme au profane, se nouent et se dénouent parfois des complots machiavéliques. du luthier au musicologue, du concertiste au mélomane, le peuple musical s'émeut, se mélange, se déchire autour d'un compositeur, d'une interprétation, d'une redécouverte.
Avec maestria, Hélène Gestern invente ici une histoire pleine de rebondissements, un concerto romanesque sans dissonances. Tout commence dans l'atelier d'un ébéniste, associé à un luthier. Grégoire doit restaurer un vieil étui de violoncelle, et entreprend d'en retirer la doublure ancienne lorsqu'il trouve une partition manuscrite entre le bois et le tissu. Une partition pour clavecin, qui n'intéresse que médiocrement son associé Giancarlo. Mais Grégoire veut en avoir le coeur net, et demande à la plus grande des clavecinistes d'interpréter le morceau.
Qui ressemble fort à du Scarlatti. Une 556e sonate dont personne n'aurait entendu parler ? Voilà qui met en émoi les spécialistes du compositeur ! Il leur faut absolument examiner la partition de plus près ...
...mais entre-temps, elle disparaît.
.
Une enquête passionnante, vraiment, qui m'a fait penser par bien des aspects au "Tableau du maître flamand" d'Arturo Pérez-Reverte, et qui n'est pas facile à démêler. Jusqu'aux dernières pages, on nage dans la confusion, et même si l'on soupçonne la vérité à la toute fin du livre, on savoure le dénouement malgré tout car c'est fort bien écrit.
Bref, du rythme, de l'harmonie, et mille choses à apprendre !
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Une ode à la musique dite "classique"

La colonne vertébrale de ce récit est constituée par cinq personnages qui se croisent, se rencontrent ou pas, s'apprécient ou se détestent.
* Grégoire Coblence est un ébéniste de talent, restaurateur d'objets anciens. C'est un taiseux, un solitaire, un ours quoi.
* Giancarlo Albizon est un luthier réputé. Il est ami et associé avec Grégoire. C'est aussi un homme à femmes, constamment désargenté.
* Manig Terzian est une claveciniste virtuose, adulée par son public. Mais elle a plus de soixante-dix ans...
* Rodolphe Luzin-Farge est musicologue. C'est aussi un arriviste pas vraiment sympathique et souvent jaloux de ses collègues.
* Joris de Jonghe est un collectionneur richissime, prêt à tout pour se procurer ce qu'il désire.
Qu'est-ce qui les relie ?
Domenico Scarlatti « compositeur génial de 555 sonates » d'où le titre du livre.
Or, Grégoire découvre, par hasard, une partition ancienne qui pourrait être de Scarlatti. C'est donc un trésor, peut-être un inédit, donc qui vaut des fortunes.
Mais aussitôt apparue, aussitôt disparue, volée.
Tous vont se mettre à sa recherche tous azimuts, flairer toutes les pistes, suivre la moindre trace.
Arriveront-ils à leur fin ?
Telle est la question.
Le récit est très pointu au niveau musical ce qui n'empêche ni le suspense ni les rebondissements quasiment à chaque chapitre.
Par contre, j'ai été très déçue par le twist final qui m'a paru peu crédible, peu plausible et, pour tout dire, trivial ( du latin trivialis : commun, banal ).
C'est ce qui explique l'étoile en moins malgré tout le plaisir que j'ai pris à ma lecture.
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« Car être musicien, avant d'affronter la scène, les feux de la rampe, le public, c'est cela, avant tout : s'asseoir devant son instrument, aligner les notes pendant des heures, chaque jour, chaque semaine que Dieu fait, et nourrir l'illusion de toucher, de temps en temps, à une éphémère perfection »

Un de mes coups de coeur de 2022

555 est le nombre de sonates écritures (et retrouvées) du compositeur Domenico Scarlatti.

C'est un roman choral à travers 5 personnages d'univers différents mais unis par une partition de Domenico Scarlatti.

Le point de départ :
Une nouvelle sonate, la 556, aurait été découverte dans l'étui d'un instrument.
A partir de ce moment-là, nous sommes plongés dans une quête pour découvrir l'origine de cette partition.

J'ai adoré la construction de ce roman, cette enquête qui donne le rythme de la lecture et cette immersion dans la musique classique.

Ne passez pas à côté de ce roman - sortie en janvier 2022, il restera une petite pépite de mon année livresque 🎶


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Ce roman était absolument magnifique, un véritable coup de coeur. Tous les personnages étaient très bien développés, intéressants, sans aller dans les clichés, construits intelligemment.
L'intrigue m'a vraiment portée, j'ai tourné avidement les pages, j'avais envie de savoir ce qu'il en était de cette partition.
Au niveau du style, j'ai trouvé qu'il était beau, poétique, fluide, musical.
La fin m'a vraiment agréablement surprise, je ne m'y attendais pas et elle est très intelligente.
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Je lis pour la première fois Hélène Gestern grâce à ce roman intitulé sobrement 555, roman qui m'a plongé dans un univers que je connais très très mal, celui de la musique classique avec tous les métiers qui gravitent autour de cet art trop souvent réservé à une élite.
555, c'est le nombre de sonates écrites, composées par Domenico Scarlatti (1685-1757). Ce claveciniste virtuose excite la curiosité des spécialistes de musique baroque car chacun espère - pourquoi pas ? - découvrir une oeuvre oubliée, dénichée chez un collectionneur, avec le risque d'être abusé par une partition fabriquée de toutes pièces par un faussaire doué.
Avec cinq principaux personnages, Hélène Gestern met en place une intrigue de plus en plus passionnante faite de fausses pistes, d'espoirs les plus fous, jusqu'au coup de théâtre final.
Grégoire Coblence, le premier à entrer en scène, est ébéniste. C'est un artisan, un artiste, qui rénove avec amour des meubles anciens ou des étuis d'instruments de musique. Flo, son épouse, l'a quitté subitement alors qu'il en est toujours follement amoureux. Grégoire souffre beaucoup mais n'en poursuit pas moins son travail. C'est justement lui qui vient de découvrir une partition écrite sur un vieux cahier de quatre pages. Cette partition était cachée sous la doublure d'un étui pour violoncelle qu'il devait réparer.
Son associé, Giancarlo Albizon, est restaurateur d'instruments anciens. Il travaille dans un atelier contigu à celui de Grégoire qui, justement, lui montre cette fameuse partition pour clavecin. Dans cette première scène, se noue toute l'intrigue du roman d'Hélène Gestern qui passe au personnage suivant.
Ce personnage se nomme Manig Terzian. C'est une musicienne à l'immense talent, spécialiste du clavecin et c'est donc à elle que s'adressent aussitôt Grégoire et Giancarlo pour lui montrer la partition. Manig, en fin de carrière, vit avec Madeleine, virtuose du violoncelle. Aussitôt, Manig pense à une oeuvre de Scarlatti. Elle se met au clavecin et interprète la première page de ce qui pourrait être la 556e sonate du musicien italien.
Entre en scène maintenant un célèbre musicologue, spécialiste de Scarlatti : Rodolphe Luzin-Farge. Cet homme cumule les titres, enseigne ou a enseigné dans les plus célèbres universités.
Enfin, voici Joris de Jonghe, un Belge vivant à Bruges. Il est un collectionneur richissime, passionné par la musique de Scarlatti. Lui, il a les moyens de financer les recherches indispensables pour prouver l'authenticité de cette partition.
555 est donc lancé, bien lancé, avec treize séries d'interventions des cinq principaux protagonistes. Pourtant, un grain de sable se glisse entre chaque série. Je ne sais pas qui s'exprime. le texte est en italiques et cela m'intrigue beaucoup mais… patience.
Avec cette quête passionnante, proche du thriller, Hélène Gestern me fait voyager en Angleterre, aux États-Unis, en Italie, en Allemagne mais le plus beau voyage qu'elle m'offre, c'est au coeur de la musique de Scarlatti. le merveilleux concert donné par Manig Terzian, salle Pleyel, offre des pages d'une exceptionnelle douceur, une plongée dans l'oeuvre de Scarlatti. Ses sonates pour clavecin, toutes répertoriées de K1 à K555, sont légères, endiablées souvent, et requièrent une virtuosité, une dextérité impressionnante de la part des musiciens qui les interprètent.
Aux principaux personnages déjà présentés, il faut que j'ajoute Romain, le frère de Flo, ex de Grégoire, et Alice, la petite-nièce de Manig, musicienne elle aussi.
Je remercie Pauline et Simon pour cette lecture d'un roman à l'écriture subtile au service d'une intrigue habilement ficelée.
555 est un roman dont je n'avais guère entendu parler et je pense qu'il aurait amplement mérité une bien meilleure exposition.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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