AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 124 notes
5
10 avis
4
14 avis
3
15 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après "Eux sur la photo" Hélène Gestern, reprend un sujet qui lui est cher, le secret de famille. Secret, encore une fois, découvert grâce à des recherches très poussées dans la correspondance de ses parents et receuil de témoignages.

Laurence, suite à une révélation de son père qui lui annonce qu'il n'est pas son père biologique, découvre donc dans des cartons de sa mère une correpondance avec un militant d'extrême gauche, mort des années auparavant, Guillermo Zorgen.
Elle va essayer de découvrir la vérité sur la relation de sa mère avec cet homme, serait-il son père biologique ?

C'est un beau roman, très bien écrit avec, encore une fois, du suspense.
Commenter  J’apprécie          20
Après "Eux sur la photo" Hélène Gestern, reprend un sujet qui lui est cher, le secret de famille. Secret, encore une fois, découvert grâce à des recherches très poussées dans la correspondance de ses parents et receuil de témoignages.

Laurence, suite à une révélation de son père qui lui annonce qu'il n'est pas son père biologique, découvre dans des cartons de sa mère une correpondance avec un militant d'extrême gauche, mort des années auparavant, Guillermo Zorgen.
Elle va essayer de découvrir la vérité sur la relation de sa mère avec cet homme. Serait-il son père biologique ?

C'est un beau roman, très bien écrit avec, encore une fois, du suspense mais il m'a beaucoup moins touché que "Eux sur la photo", c'est très personnel je pense. D'autres le trouveront sans doute magnifique.
Commenter  J’apprécie          40
Après son premier roman très réussi, Eux sur la photo, Hélène Gestern revient avec La part du feu sur les thèmes qui lui sont chers : la famille, les secrets, la recherche identitaire et la douloureuse nécessité de savoir… quitte à se brûler au feu de la vérité.

Tout commence par une révélation et une découverte inattendues. Au moment où son vieux père lui annonce qu'il n'est pas son père biologique, Laurence découvre par hasard une ancienne correspondance entre sa mère et un homme qu'elle ne connaissait pas, un certain Guillermo Zorgen, leader d'un groupe de lutte clandestine des années 1970, et est aussitôt aspirée par son aura qui, 35 ans après sa mort, est restée fascinante. Qui était cet homme décédé dans des circonstances mystérieuses et quels liens entretenait-il avec ses parents ? Laurence va remonter le temps, fouiller le passé et mener son enquête.

Hélène Gestern confirme avec ce deuxième roman sa maîtrise de la narration. Eux sur la photo était un roman épistolaire, ici c'est un roman puzzle, mais chronologique, dans lequel sont semés des pièces à convictions, des coupures de journaux, des poèmes, des lettres, autant d'indices que Laurence va recueillir et analyser, en même temps que nous qui bénéficions, en plus, du point de vue des différents protagonistes. Sa quête va nous amener également à redécouvrir la France des années 70 et les mentalités de l'époque où mourir pour des idées n'était pas impensable, où des groupuscules extrémistes vivaient des chimères intenses au péril de leur vie. Un ton en dessous du précédent, moins émouvant, c'est tout de même un bon roman servi par un écriture précise et juste.

Commenter  J’apprécie          340
« Je regrette que tu l'apprennes de cette façon. Je ne suis pas ton père biologique. Je t'ai reconnue à la naissance. Mais je ne t'ai pas conçue. » [p. 18]

C'est suite à cette révélation assez brutale que Laurence Emmanuel, la principale narratrice du récit, va entreprendre des recherches sur le passé de ses parents et sur un mystérieux militant gauchiste des années 70, Guillermo Zorgen. Si le thème des secrets de famille n'est pas nouveau et me semble peu renouvelé*, Hélène Gestern parvient tout de même à l'exploiter avec succès dans une intrigue bien menée et très prenante. Elle y alterne les points de vue narratifs – majoritairement la jeune femme mentionnée ci-dessus ; en fin de chaque partie, la parole est laissée à l'un des autres personnages – avec divers documents : lettres, articles de journaux, tracts ou poèmes. Toutes ces variantes de l'écriture sont très bien maîtrisées par l'auteure et sont d'un réel intérêt pour le récit, en s'y insérant harmonieusement.

Bien que cette construction narrative impeccable m'a fait lire ce roman en une seule journée, poussée par l'envie de connaître la suite et de vérifier mes hypothèses, ce n'est pas ce que je retiendrai avant tout de cette oeuvre. À ma grande surprise, j'ai été fascinée par la période historique déployée : l'après-Mai 68, ère d'idéaux révolutionnaires, d'attentes utopistes envers l'avenir, de terrorisme et de destruction du monstre-capitalisme, entre autres. Hélène Gestern dépeint avec précision cette époque, dans sa splendeur comme dans ses aspects les plus noirs, de même que ses personnages. Ces derniers sont profondément humains : aucun n'est parfait ou démoniaque, tous ont leurs blessures, leur orgueil, ont fait des erreurs ou ont eu parfois un geste sublime. Au-delà de cette absence de manichéisme, permise par l'alternance des points de vue narratifs et par les divergences d'avis sur Guillermo Zorgen notamment, les personnages sont dotés d'une réelle profondeur psychologique.
Commenter  J’apprécie          70
Je me doutais bien qu'enchainer les lectures d'un auteur, après une première belle découverte, pouvait être à double tranchant. Et effectivement, avec "La part du feu" j'ai été un peu déçue, étant toujours très imprégnée de la sensibilité échappée d"'Eux sur la photo".

Le thème commun aux deux histoires est sans aucun doute le secret de famille. Ici, la narratrice apprend à l'hôpital que son père n'est finalement pas le bon. En effet, bien qu'âgée de 35 ans, c'est seulement à l'heure où les parents sont plus fragiles qu'ils révèlent le grand secret d'une adoption marquée de zones d'ombre. A partir de là, Laurence, part en quête de son histoire à travers le passé de ses parents. Et en furetant, elle tombe sur des coupures de journaux qui mettent en lumière un étrange héros révolutionnaire de gauche, Guillermo Zorgen. Qui est cet homme à mille lieues des connaissances habituelles de la famille ?

Laurence regroupe les éléments, sollicite des rendez-vous avec des amis de sa mère, plonge dans la mémoire enflammée qui pourrait bien cacher des pistes sur son histoire personnelle. Zorgen paraît bien être un personnage fascinant, ardent militant et homme passionné qui fit la une autrefois. Quelle est la vérité de celui qu'on ne connaîtra qu'à travers les autres ?

Le livre est, comme "Eux sur la photo", une (en)quête minutieuse d'une jeune femme qui avancera dans la vie en remuant le passé. Coupures de presse et autres lettres, intercalées dans la narration, nous rendent le récit palpitant et non dénué de rebondissements. Néanmoins, le charme de Zorgen n'a eu aucun effet sur moi et le dénouement m'a laissé quelque peu sur ma faim (et c'est le cas de le dire).

J'ai par contre pris un énorme plaisir à écouter Hélène Gestern raconter son dernier roman dans l'émission le carnet d'or (thématique "Combats") sur France Culture.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (230) Voir plus



Quiz Voir plus

Eux sur la photo #Prix DLAL

Comment s'appelle l'héroïne

Natalia
Natacha
Hélène
Geneviève

9 questions
60 lecteurs ont répondu
Thème : Eux sur la photo de Hélène GesternCréer un quiz sur ce livre

{* *}