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Nous sommes sur deux histoires de rupture amoureuse, d'abord Un vertige suivi de la séparation.
Le vertige pourrait se résumer à « un homme a aimé une femme, il lui a promis un avenir et elle y a cru. Lui aussi, peut-être. Puis il s'est lassé, a changé d'avis et l'a abandonnée ». le texte a beau être relativement court, j'avoue y avoir trouvé des longueurs et m'être ennuyée devant les incertitudes de la narratrice, consciente de la manipulation de cet amant. Bref, pas convaincue !
La séparation en revanche, récit encore plus court, est un très beau texte à l'écriture fluide, émouvante, très poétique. « Qu'est-ce qui se sépare en nous quand nous nous séparons ? […] on apprend la grammaire d'une peau, d'un désir, d'un regard, on se plonge dans l'énigme d'un être inconnu, ce gouffre merveilleux, dont on explore pas à pas les chemins apolliniens et les traverses dionysiaques ; on se construit un royaume commun, dont on invente la langue et les gestes partagés ».
Donc avis partagé pour ce double petit opus d'Helene Gestern que j'avais découvert dans le cadre du prix littéraire de la librairie L'usage du monde (Paris XVII) avec le magnifique « L'odeur de la forêt » (que j'avais adoré et qui avait d'ailleurs remporté le prix cette année là).
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Personne depuis Annie Ernaux n'avait su si bien parler de la déprise amoureuse, avec une pensée claire et puissante, servie par des mots toujours justes. Un livre qui console et éclaire dans le même temps. Magnifique.
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Il est ces relations brûlures et évanescentes qui furent, eurent et parfois durent... qu'importe ici le sens de ce dernier. Quand on a connu l'impossible, ce bouquin est une succincte bible.

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Voici un auteur que j'aime beaucoup et que je n'hésite pas un instant à lire quand je croise un de ses écrits.
J'ai adoré lire "La part du feu" ; "Eux sur la photo"; "Portrait d'après blessure"...trois romans de l'auteur que j'ai présenté sur mon blog.
Ce recueil d'une centaine de pages à peine, regroupe deux textes qui nous parlent de deux moments de la vie, autour de la rupture amoureuse.

L'auteur retrace dans le premier texte intitulé "Un vertige" les sentiments qui envahissent la narratrice lors de sa rupture amoureuse avec un homme avec qui elle a entretenu une relation épisodique mais qui a duré plusieurs années.
Elle nous décrit son ressenti, sa sidération quand elle comprend que l'histoire s'arrête-là. Bien évidemment chacun va vivre les événements différemment selon son caractère, les circonstances et même si, il y a quelques éléments communs à tous les être humains délaissés, je n'ai éprouvé aucune empathie pour elle, qui d'ailleurs n'a pas de nom dans le livre.
On est dans le cas classique, si je puis dire, d'un homme qui aime ailleurs et ne veut (ne peut) pas choisir car il est déjà marié et d'une femme qui attend et espère...j'ai trouvé que la narratrice se complaisait un peu trop dans sa douleur.

Dans le second qui ne fait pas 20 pages et s'intitule "la séparation", l'auteur aborde le même thème mais sous une histoire et un angle différent puisqu'il s'agit d'une autre narratrice et d'un autre couple et que tout part d'un soir où il lui dit : "Je ne sais plus" et tout vacille.
Plus juste à mes yeux, cette courte analyse montre bien les doutes qui s'insinuent peu à peu dans leur relation jusqu'à la détruire...alors qu'ils s'aiment toujours.

Ces deux textes font part du ressenti, du doute, de la destruction que représente une séparation, du déni d'amour, de la désagrégation d'une relation...rien de bien gai me direz-vous, mais je vous rassure, bien entendu, l'auteur nous parle aussi du processus inverse, de l'émerveillement de l'amour (qui lui aussi provoque un vertige), de l'attente, de l'idéalisation, des espoirs...

C'est un livre très intimiste et personnel, écrit de façon très littéraire qui m'a cependant laissé au bord du chemin.
J'ai eu l'impression de passer à côté et je ne suis pas entrée un seul instant dans l'histoire ceci étant peut-être dû au confinement.
J'ai pourtant aimé retrouver la belle plume de l'auteur et son écriture toute en finesse.
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Ce récit court et intense marque par la précision des mots employés pour décrire une intériorité sidérée par la fin d'une relation amoureuse. Une plongée surprenante dans une psyché autre que la sienne, dont on ressort un peu hébété, surpris par la violence de ces sentiments qui deviennent nôtres le temps de la lecture.
Lien : https://www.bibliotheques-cl..
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Plutôt qu'un vertige seul, c'est d'un abysse vertigineux dont il s'agit ! Il arrive qu'on abandonne la lecture d'un livre ennuyeux, surtout quand il est long, mais,ce récit est si court, qu'on peu le lire entièrement sans avoir l'opportunité de le quitter et avoir ainsi un avis fondé sur la totalité du texte. Cette histoire d'amour bref, de retrouvailles, d'absence, de chattes, de séparation aurait sans doute du m'émouvoir, mais je n'ai pu rester qu'un observateur (pourtant attentif) à côté et pas dedans ! Une vacuité totale sans circonstances atténuantes.
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Un homme et une femme se rencontrent, s'aiment pendant trois ans. Il la quitte car, marié et père de famille, il ne supporte plus la situation. Mais il continue à lui écrire. Sept ans plus tard, ils se retrouvent et la passion reprend, brièvement, jusqu'à ce qu'il lui signifie la rupture dans une longue lettre envoyée d'Asie.

Contrairement à ce que vous pourriez croire à la lecture des quelques lignes ci-dessus, il ne s'agit en aucune façon d'un résumé de ce livre d'Hélène Gestern, que j'ai reçu grâce à l'opération Masse critique. Non, c'est plutôt ce que j'ai retenu des propos de la narratrice lorsqu'elle raconte ce que fut son histoire d'amour avec T. et qu'elle décrit les tourments qui ont suivi. Pas de chronologie dans son récit, mais plutôt une évocation de ce que furent les années où cet homme eut une place dans sa vie, succession de souvenirs déclenchés par des mots ou des expressions tels que solitude, messages, train, jalousie, chats, corps, piscine (de Saint-Malo), photographies, annonce (de la rupture), la forêt, Jean-Jacques, Bibliothèque nationale, salle d'attente, rue C., écrire.
À la suite de ce premier texte qui donne son nom au roman, l'auteur nous en offre un autre de moins de vingt pages, intitulé La séparation. Ici, elle s'interroge sur ce qui se passe lors de la séparation dans un couple, ce que ça signifie réellement en termes de perte, de désillusion, de repli sur soi, de colère, d'envie de vengeance. Jusqu'au jour où l'apaisement vient et qu'il est enfin possible de passer à autre chose.
Même si je dois avouer la légère déception qui a pointé au cours de cette lecture, je dois saluer la force qui émane de ces deux textes. Hélène Gestern fait preuve d'une grande lucidité, ne sombre jamais dans le pathos, décortique les petits signes de la passion et du désamour, analyse ses faiblesses et celles de l'autre, avec honnêteté sans jamais chercher à se donner le beau rôle.
Deux textes à découvrir sans hésitation, car ma déception tenait surtout à un malentendu, l'attente de retrouver dans ce livre une intrigue analogue à celle de ses romans précédents, comme Eux sur la photo ou L'odeur de la forêt. Ici, le récit est beaucoup plus personnel, l'écriture est un moyen de ne pas se laisser aller au désespoir, de comprendre ce que l'on vit et d'en émerger plus fort, apaisé.

Comme toujours, la plume d'Hélène Gestern est très agréable, précise et fluide. J'en redemande !
Lien : https://ruedesiam.blogspot.f..
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Un récit très court sur la douleur d'une rupture amoureuse.

Je suis un peu déçue par ce roman, j'avais vraiment beaucoup aimer Portrait d'après Blessures et Eux sur la Photo de cette auteure. On y retrouve sa plume acérée qui sait dire les tourments des Hommes pourtant, la thématique ne m'a pas emballée.
J'ai été touchée par le style de l'auteure mais je ne me suis pas attachée au personnage qui parle pourtant de la rupture et de l'adultère avec ce qu'il me semble être une certaine justesse.
Hélène Gestern écrit "j'avais voulu faire le récit clinique d'une rupture effroyable et ce qui en sortait était précisément l'effroi". C'est un très bon résumé de cette histoire qui, j'en suis certaine, trouvera son public. Mais c'est aussi ce qui m'a un peu perdue, ce côté "clinique".

Le roman est suvi d'une courte nouvelle nommée La Séparation. J'ai d'abord été éblouie, c'est beau, c'est fort, c'est vrai... Ce début de texte m'a vraiment parlé. Malheureusement, il continue et devient un peu long, répétitif, presque plat. C'est tellement décevant de lire ces quelques pages, cette explosion de tendresse et d'émotion pour finir par sauter des lignes et lever les yeux au ciel.

Enfin, je préfère garder en mémoire le talent sans faille de l'autrice pour aller au fond des émotions.
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J'adore cette auteure lorraine ! J'ai déjà lu avec tellement de plaisir Eux sur la photo et l'Odeur de la forêt. Alors quand j'ai vu que dans la masse critique de Babelio, il y avait le petit dernier de Gestern, je n'ai pas hésité longtemps !

Malheureusement cette lecture fut pour moi un acte manqué. Je n'ai pas accrochée. C'est une lecture courte, moins de 100 pages. On y parle exclusivement de sentiments, de ressentis. On ne connaît rien des personnages, même pas leur prénom...
Lire ce livre dans le train sur le chemin du travail n'était certainement pas le meilleur moment et le meilleur endroit. Ca ne m'empêchera toutefois pas de lire d'autres romans de Hélène GESTERN, elle a une écriture fantastique !
Lien : http://lydianeyannick.over-b..
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