Tournée méditerranéenne. Par amour de la mer, se laissant peut-être emporter par le Danube, il devint marin. Il put ainsi voyager à l'étranger (privilège des nantis sous le régime communiste). Entre Ulysse et
Panait Istrati, l'auteur évoque et invoque les plus grands :
Thomas Mann,
Goethe,
George Sand,
Christophe Colomb,
Homère ou Nicolae Bălcescu, en consignant ses propres souvenirs de voyage. Plusieurs photos aussi dont le noir et blanc, signe de la modestie des moyens, sublime paradoxalement la beauté des monuments capturés. C'est notamment le cas pour cet "après-midi paisible dans une des baies maltaises". J'ai aussi retenu ce malicieux clin d'oeil à
Eugen Barbu, dont le titre «La semaine des fous» («Săptămîna Nebunilor») qui venait tout juste d'être publié (nous sommes en 1982) constitue, selon Şerban Gheorghiu, une reconstitution fort réussie de l'ambiance de la vieille Venise (page 34).