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Parfois l'arbre cache la forêt. Parfois aussi, il suffit au flâneur de pousser les branches pour dévoiler la forêt. le flâneur, c'est ce passant qui nous fera traverser le XXème siècle. L'arbre, c'est cet immeuble situé au 222 Bowery, à New York. La forêt, c'est les avant-gardes qui y trouvèrent refuge, en attirèrent d'autres et d'autres encore, artistes de tous bords : Patti Smith, Lydia Lunch, Andy Warhol, Brian Jones, David Bowie, Susan Sontag etc. attirés par Mark Rothko, John Giorno, Lynn Umlauf, Michael Goldberg ou William S. Burrough, « le vieux sage beat » qui « était le trait d'union entre tous » - vivant là dans son « bunker » mythique. Richement documenté, cet ouvrage de Clément Ghys, journaliste, n'épuise jamais, ni son sujet, ni le lecteur, celui-ci se confondant peu à peu avec ce « passant » qui rêve ce New York des arts et de la baise, de la misère violente à la gentrification peu glorieuse, des homosexuels et des années sida, et se demande : « Quelle drôle de ville que New York où on semble ne jamais échapper au romanesque, où on doit se contenter du pire et du meilleur, et jamais de l'entre d'eux. » Un livre fou, éblouissant, rock et génial. Recommandé.
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Acheté à la faveur de l'exposition Rothko à la Fondation Louis-Vuitton, ce drôle de documentaire me laisse dubitative.
Le narrateur, derrière lequel se cache maladroitement l'auteur, cherche à retrouver la magie du passé artistique du 222 Bowery Street, adresse prestigieuse par la succession de ses locataires : Léger, Rothko, Burroughs, Giorno… excuser du peu.
Malheureusement, au lieu de s'effacer devant son sujet et ses personnages, l'auteur s'attache à montrer combien il est brillant et cultivé. Tant de prétention finit par fatiguer. Aussi, je me suis éloignée pour laisser les figures emblématiques de la Beat generation entre elles.
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J'étais extrêmement intriguée par ce résumé et étais ravie de le recevoir grâce à l'opération Masse critique (merci à Babelio et aux éditions du Seuil).

Mais je suis désolée, je n'étais pas la cible et mon avis s'en ressent. Mon avis ne sera pas représentatif, je pense.

J'ai adoré la plume de Clément Ghys. Mais j'ai détesté le narrateur. J'aurais apprécié le reste, le côté culturel et historique mais j'ai beaucoup manqué de références. Des noms connus mais beaucoup de noms connus que de nom et de noms inconnus...J'ai été parfois bien perdue.
Le narrateur ne m'a pas aidée évidemment puisque sa personnalité, ses pensées m'ont vraiment mise en retrait.

Je garde mon exemplaire afin de le retenter plus tard, quand je serai mieux informée.
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Le casting façon New York grande époque Beats génération attire, on sent combien le récit devrait croustiller à chaque page... Bref, j'achète.
Le propos est dilué jusqu'à l'insipide, le name dropping s'avère vain, le "je" du narrateur nappe le tout d'une sauce indigeste... Bref, pourquoi j'ai acheté ?
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J'ai lu ce livre dans le cadre de la masse critique Babelio et j'étais plutôt ravie de le recevoir. En effet, j'avais entendu l'auteur Clément Ghys parler du livre avec Laurent Ruquier et le sujet m'avait intéressé. J'ai aimé ce cheminement dans ce bâtiment, le style de l'écriture. Par contre je ne connaissais pas tous les artistes cités dans le livre et çà m'a un peu perdu. Je pense que si j'avais mieux connu leurs oeuvres, j'aurai pu mieux appréhender ma lecture. Mais çà n'a pas affecté mon plaisir de lire ce bouquin. En allant faire un tour sur Google Maps, on voit que l'immeuble a l'air abandonné. le mieux serait d'aller voir sur place :-)
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Un livre passionnant sur le milieu interlope de l'avant-garde new-yorkaise !
Clément Ghys nous fait découvrir le 222 Bowery à New-York où l'on va croiser William Burroughs, Andy Warhol, Mark Rothko, John Giorno et bien d'autres.... un monde de création et de folles nuits débridées !
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Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio de m'avoir permis de lire ce livre. Nous nous retrouvons au coeur du New York des années 60, dans un immeuble qui a accueilli tout le gratin artistique de l'époque.

Ce livre rend véritablement hommage à ce New York des années 60 et à ces artistes dont les noms restent encore aujourd'hui dans la mémoire collective et bien plus, car ce livre est à la gloire de la liberté (sexuelle, mais pas que) qui commence à poindre à l'époque.

Cependant, il faut vraiment s'intéresser à l'histoire de l'art contemporain pour que ce roman devienne réellement passionnant, car, même si le sujet en lui-même est très intéressant, la multiplication à outrance des références à l'histoire de l'art contemporain peut rendre la lecture relativement opaque au lecteur non-initié.
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