Tel le croqueur d'audience,
André Gide esquisse le portrait sommaire de quidams traduits aux Assises pour différents faits, des gens ordinaires dont la vie bascula jusqu'à l'irréparable.
Mais au final, seul compte la vérité judiciaire.
Chronique qui reflète un système judiciaire du début XXème dans lequel un jury non professionnel peu habitué au langage particulier des tribunaux décide de la culpabilité des accusés.
100 ans plus tard, se posait la question si le jury des Assises ne devrait pas être composé de professionnels. Tout un débat !
Maintenant, toute décision doit être motivée.
Verdict de la lecture ? Sans suite. Motif : autres priorités. Retour aux archives.
A noter, l'intérêt de l'appendice qui mérite de s'interroger déjà à l'époque où
Gide écrivit ses souvenirs sur les fondements du rendu de la justice aux Assises.
D'où les 2 étoiles.
Dommage pour l'ensemble, le sujet me paraissait intéressant.