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Citations sur Ce que tu as fait de moi (229)

D’habitude, j’aimais ces retrouvailles charnelles. Même si avec Amaury, je n’avais jamais ressenti le même plaisir qu’avec… Pour être sincère, je ne savais même pas que c’était possible.

Nous deux, c’était bien, c’était doux, c’était agréable.

Ce n’était pas explosif.

Je n’avais jamais eu envie d’aller voir ailleurs, car ce qui comptait, c’était l’amour qui nous unissait. Notre complicité, nos gestes tendres, nos rires, nos points communs. Nous partagions tout, ne nous disputions presque jamais. Nous pouvions compter l’un sur l’autre en toutes circonstances. Il était attentionné, gentil, prévenant.

Il était un mari et un père idéal.

Il était l’homme de ma vie.
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Si on ment à ceux que l’on aime, on risque de tout perdre.
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C’était la première fois qu’il l’appelait par son prénom. Une ruse pour se l’approprier, ne rien y voir d’amical.
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Ce qui me tourmentait le plus, ce n’était pas d’avoir cédé aux avances de ces deux hommes. J’y avais été contrainte et forcée, j’en étais consciente. Évidemment, l’humiliation subie me faisait mal, horriblement mal. Mais le pire, c’était ce plaisir indécent qui m’était tombé dessus comme une pluie d’injures.

Ça, je ne pouvais me le pardonner.

L’alcool me donnait un semblant d’excuse. Je n’étais pas moi-même, j’avais perdu la notion de la réalité, des valeurs et de tout le reste. Mais comment vérifier que le rhum était seul responsable ?

Il m’avait désarmée, désinhibée. Rien de plus.
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— La honte, vous savez ce que c’est ? demanda-t-elle. — Oui, évidemment. — Je parle de la vraie honte. Celle qui vous habite, qui vous colle à la peau. Celle dont vous êtes persuadé qu’elle peut se lire sur votre visage… Celle qui vous marque au fer rouge et vous donne envie de disparaître. Cette honte-là, croyez-moi, elle vous empêche de trouver la force de raconter.
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Quand je repense à ces discussions surréalistes, ces conversations qui ressemblaient à du marchandage, je me demande comment nous avons pu être aussi odieux. Aussi inconscients de la gravité de ce que nous étions en train de dire. En train de commettre. Peut-être que c’est ce boulot qui nous avait rendus ainsi. L’impression d’être des hommes hors du commun, des chasseurs invulnérables. À force de combattre les salauds de la pire espèce, on finit par croire que notre mission nous donne des droits que les autres n’ont pas. Et puis, se confronter chaque jour à l’horreur de la nature humaine, ça endurcit. Peut-être que c’est ça. Peut-être pas…
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C’est compliqué, les nanas… Depuis que t’es marié, t’aurais dû t’en apercevoir ! Elle s’en veut d’avoir aimé ça. Je crois qu’elle est morte de honte, en fait. C’est débile, mais ça ne m’étonne pas. C’est plutôt le contraire qui m’aurait surpris… Elle aurait voulu rester de marbre, qu’on passe pour des cons et des impuissants. Raté, lieutenant Graminsky : tu t’es vautrée dans le péché et tu as adoré ça !
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Jamais encore je n’avais traversé un moment aussi dur. La honte est un sentiment meurtrier. Maintenant, je le savais.On peut mourir de honte.Et mourir était la seule chose qui me faisait envie.J’avais gagné, gardé le droit de rester flic. Mais le prix à payer semblait au-dessus de mes forces.Tu as fait ce que tu devais faire, Laëtitia. Tu n’as pas à avoir honte. Ils ont eu ce qu’ils voulaient, ils se sont bien amusés, ils ne recommenceront pas.Mais une phrase m’a percutée de plein fouet.C’est quand je veux, où je veux… et comme je veux.
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Peut-être que l’alcool n’y est pour rien, qu’elle a vraiment aimé la nuit que nous avons passée.D’ailleurs, l’alcool n’avait fait que la rendre inoffensive et soumise. Il aurait pu la rendre agressive aussi, on avait eu de la chance. Quoi qu’il en soit, le cocktail n’avait pas accompli de miracle… Donc oui, elle avait aimé.Et puis, je lui ai laissé le choix. Et puis… on ne l’a pas brutalisée.On se rassure comme on peut. Il fallait que je me rassure, à tout prix.J’ai repensé à notre plaisir, à ses yeux, à son sourire. J’ai évité de regarder la photo de ma femme et de mes gosses qui trônait sur mon chevet.Une erreur de parcours ? Impossible de mentir.
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J’ai définitivement abandonné la lutte. D’autres bras, d’autres baisers. Olivier était surprenant de délicatesse. Il me parlait, me rassurait. Me disait que j’étais belle à se damner.

J’étais devenue un objet de désir, comme jamais je ne l’avais été.

Ils étaient deux à mes pieds.

Deux hommes, deux modèles, que j’admirais encore quelques heures auparavant.

Deux à se surpasser pour moi.

Je me suis soudain sentie investie d’un pouvoir sans limites.

C’était ça ou mourir, je crois.

Un pouvoir illusoire. Car je ne décidais de rien, je ne faisais que subir.
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