Ce que tu as fait de moi

Lui, c'est Richard, le commandant de la brigade des stups. Un homme brillant, suscitant l'admiration de tous ! À quarante-cinq ans, il est marié et a deux enfants.

Et elle, c'est Laëtitia, la stagiaire fraîchement arrivée dans l'équipe. A vingt-six ans, elle est mariée et maman d'une petite fille.

Mais ce 22 août va pourtant changer leur vie à tout jamais et c'est dans ces salles d'interrogatoires que le commissaire divisionnaire Jaubert et le commandant Delaporte écoutent respectivement le déroulé de ces derniers mois. Deux êtres mais une seule histoire, une seule vérité : la leur.

Mais quelle claque !

On se retrouve dans deux salles d'interrogatoires. Une nuit, deux policiers, deux vérités et autant que je vous sachiez maintenant : vous n'en sortirez pas indemne !

Il n'a pas fallu longtemps avant que je sois complètement englouti par cette histoire. J'ai eu l'impression d'être là, sur place, à écouter ces deux êtres animés d'une sorte de passion obsédante et dangereuse. Assez dangereuse pour tout détruire sur son chemin, au point de causer des dommages irréparables, au point de se détruire l'un et l'autre.

Ce n'est pas juste un thriller, non ! C'est bien plus que ça ! Une romance obscure où les scènes sont difficiles, parfois dérangeantes, embarrassantes. Un roman avec des personnages difficiles à cerner, difficile à comprendre. Des personnages pour lesquels j'éprouvais de la compassion, de l'empathie, mais aussi de la pitié, de la haine et de la rage.

Je ne peux pas en dire davantage, mais attendez-vous à quelque chose de lourd, quelque chose de difficile. Ici, le sexe blesse, endommage, détruit. Et c'est encore pire lorsque notre corps nous trahit et que le viol produit un plaisir contre nature.

Il faut un sacré talent de l'autrice pour imaginer de telles scènes. Une sacré maîtrise du sujet pour ainsi nous tenir en haleine tout du long. Vous l'aurez compris, ce roman va vous retourner l'estomac, il vous donnera la nausée.

Ce que ce livre va faire de toi... Un otage, de la première à la dernière page. Ce livre est un recit / témoignage des voix des 2 protagonistes sous les yeux ébahis de leurs interlocuteurs. Franc, cru, sincère, violent, tendre, manipulateur, obsédé, naïf, vengeur, amoureux, hiérarchique, amical, désespéré, passionné... Incroyables rapports, profonde immersion dans l'être humain

La 4ème couverture du roman ne m'inspirait guère, une forme de huis clos en gendarmerie, je craignais une lecture peu dynamique. Bref, j'ai attaqué cette lecture sans trop d'enthousiasme mais confiante tout de même en l'auteure.
Et bingo ! Je me suis régalée. Des 2 protagonistes, Richard et Laëtita, je ne sais qui est le plus à plaindre, lequel est le plus dangereux, leurs rôles sont ambigus, et discutables. Cela donne une ambiance oppressante et étouffante.
C'est un roman additif comme j'aime ; de plus, Karine GIEBEL sait à chaque roman se renouveler et me surprendre.
Je n'ai lu que 3 de ces romans, il me tarde de découvrir les autres.

Je suis tombée en amour avec cette histoire !
Je suis sonnée, choquée, complètement vidée.
Après avoir lu les derniers mots j'ai eu l'impression de sortir d'une apnée tant l'histoire de Laetitia et Richard m'a submergée.
Que dire de l'écriture, du texte ? Si simple, si fort si complexe.
Cette histoire nous dit que l'amour et la haine sont les deux faces d'une même pièce, que l'addiction à la drogue n'est pas pire que celle à l'amour, que l'obsession n'est qu'une facette de l'amour et de la haine.
Comment dire sans me laisser emporter par la passion tout l'amour, la peine et la haine que j'ai ressentie à chaque nouvelle page ? Laetitia et Richard m'ont passionné, envoûté, rendu dépendante.
Je veux un autre shoot, une autre page.
Karine Giebel, regardes ce que tu as fait de moi !
Je ne te connais pas mais tes mots sont tatoués dans mon esprit.
Comment as-tu fait pour que cette histoire que je viens de finir j'ai déjà envie de la relire ?
Car elle me manque, elle me manque tant que je ne pense plus qu'à elle.
« Regarde… Regarde bien ce qu'elle a fait de nous
Regarde… Regarde bien ce que tu as fait de moi »

Jusqu'où iriez vous par amour ?
Seriez vous capable de commettre l'irréparable, l'impensable, l'inenvisageable ?
D'offrir votre vie à celle ou à celui qui est votre raison de vivre, votre oxygène, votre Dieu ?
Seriez vous prêt à tout pour assouvir vos rêves et vos fantasmes les plus sombres ?
Karine Giebel nous offre ici un ouvrage génial qui se lit quasiment d'une traite tant il est addictif, tant la construction est astucieuse et novatrice.
Effectivement, vous subirez l'oppression d'un double huis clos policier où l'angoisse et le questionnement se font croissants entre les protagonistes et vous, vous sentirez aussi , malheureusement, l'accélération de votre rythme cardiaque au fil des pages.
Deux auditions, deux scenaris, deux vies unies autant que désunies par une passion dévorante, un amour fou à sens unique, souvent, à double sens, parfois.
Vous me direz qu'une histoire d'amour en mode polar c'est du réchauffé, mais la, c'est à la sauce Giebel et franchement vous ne serez pas déçus si vous vous plongez corps et âme dans cette relation amoureuse à la toxicité évidente.
Vous aurez des sentiments contradictoires, de la détestation, de l'envie, du dégoût, de la haine, de la pitié, de l'empathie, tous ces sentiments qui nous habitent quotidiennement.
Vous serez malmené par cette auteure dont la plume lui sert de scalpel afin de torturer notre corps, notre esprits et nôtre âme.
Un plus de 600 pages de folie au rythme à la fois trépidant et lent comme le temps de la justice, à l'écriture très proche du cinéma et dont l'épilogue sera une fin, peut-être pas celle que vous escomptiez et en refermant cet ouvrage vous vous questionnerez... Moi, j'aurais fait quoi ?
A retrouver aux éditions Pocket

J'ai adoré ce roman ! Comme tous les Giebel que j'ai lus jusqu'ici. Toutefois, celui-ci est mon préféré. Parce que l'auteur décrit parfaitement l'emprise qu'un être peut avoir sur un autre, le harcèlement et l'impossibilité de s'en sortir, la passion destructrice qui broie et détruit impitoyablement.
Le suspense est intense. Et certaines scènes sont tellement réalistes qu'on se retrouve dans plongé à corps perdu dans le roman.
Pour moi, c'est certain : K Giebel est une magicienne !

Stagiaire en sortie d'école dans une brigade des stups de province, Laëticia fait la connaissance de son chef, le charismatique Richard. Premier regard, première étincelle mais point de romance : le stage se déroule mal et le chef, bien que conscient de son envie, doit prendre une décision radicale. C'est à cet instant que tout se joue car cette décision qu'il va prendre va les plonger tous les deux dans l'enfer du crime, de la passion, du désespoir et de la mort. Aucune chance que cela se termine bien : les protagonistes perdent la raison au fur et à mesure qu'augmentent leur passion et le piège se referme inexorablement sur leur existence, dans un long processus noir écrit dans leur sang et dans nos larmes.
Mais quand je dis ça, je ne dis rien : rien des émotions qui nous dévorent à chaque page, car l'autrice nous rend témoin de la passion destructrice d'un homme qui tombe amoureux, viole et harcèle la femme qu'il « aime », qui détruit tout ce qu'elle aime pour mieux la posséder, qui s'enferme dans le déni et le mensonge, en détruisant tout ce qui fait d'elle ce qu'elle est, une femme libre et aimante, et tout ce qui fait de lui ce qu'il est, un homme charmant, qui aime sa famille et a une belle carrière.
J'ai lu « tout Giebel » et là je retrouve le style et le genre d'histoire dure, addictive et sans concession, que j'attendais depuis le mythique « meurtre pour rédemption ».
« Ce que tu as fait de moi » vient le rejoindre dans mon Panthéon des Livres Rares & Magistraux.

Deux policiers des stups, interrogés dans 2 salles d interrogatoire différentes pour raconter chacun sa version de leur relation qui a finit en drame.
Quel drame? Qui est vraiment la victime? Quelles sont les victimes collatérales? Qui a commis un acte irréparable?
Nous devenons au fil des pages les spectateurs de cette relation toxique, malsaine et obsessionnelle.
Karine Giebel a le don de nous faire autant aimer que détester ses personnages mais aussi de nous montrer toutes les facettes de l'esprit humain et les côtés les plus obscurs. Je suis encore une fois convaincue par son écriture qui ne m'a jamais déçue.

Depuis le temps que je voulais lire ce livre voilà qui est fait. Je suis un grand fan de cette auteure, je lis tous ses livres qui me tiennent en haleine du début à la fin à chaque fois.

Tout commence lorsqu'une nuit le patron des stups Richard Menainville doit répondre de ses actes en salle d'interrogatoire, dans une autre pièce à côté Laetitia doit aussi être interrogée. Que c'est il passé entre eux? Comment leur coup de foudre à t'il faire pu naître une telle tragédie?

Interrogée en même temps que lui leurs versions seront elles les mêmes?

Un livre lu quasi d'une traite tellement j'ai accroché à l'histoire si émouvante à certains passages, prenante, captivante, addictive, remplie de suspens et de rebondissements avec des personnages très attachants.
Lien : https://myreadbooks.over-blo..

Ouahou...547 pages en 24 h....Je le referme à l'instant et l'émotion est proche de son fameux livre "Meurtres pour rédemption" qui reste pour moi un monument du polar de Karine Giebel...
"Ce que tu as fait de moi" est une prouesse loin d'être simple, encore une fois la torture est de toute part, indissociable des personnages construits par Karine Giebel.
C'est fou...j'aimerai vous parler simplement de ce roman, c'est assez dingue alors que je viens de le finir.
Encore une fois , cette auteure a le don incroyable de faire tomber tous nos idéaux, si on en a bien sur, la nature humaine est pour elle sans demie mesure...Le mal existe bel et bien , et encore dans ce roman il est plutôt question d'amour mais un amour absolument toxique...
En quatrième de couverture une phrase de l'éditeur : " La passion selon Karine Giebel...conduit forcément à l'irréparable"
Mais soyez certains, qu'à aucun moment on ne peut imaginer ce qu'est la passion chez elle : on a pu la découvrir à travers ses précédents romans mais là , je trouve que l'on atteint l'ultime, l'apocalyptique, l'inimaginable et néanmoins on parle d'amour...Bonjour la schizophrénie en tournant la dernière page 😱😱😱
Rentrons dans le vif du sujet : le roman débute d'emblée avec l'arrivée de Jaubert et Delaporte, deux pointures de l'IGPN ( les boeuf carottes) dans les locaux de la DDSP d'une grande ville.
L'émoi a envahi les locaux, un drame s'est produit et nous allons entendre conjointement les versions des 2 principaux protagonistes :
Le Commandant Richard Ménainville, patron des stups et la Lieutenant Lætitia Graminsky . Ils vont être entendus simultanément, chacun dans une pièce et nous allons découvrir au fur et à mesure des pages les raisons du drame qui s'est produit dans les locaux cette nuit même.
Une addiction destructrice, paradoxale pour le patron des stups, mais sous le charme dès le premier jour de son nouveau lieutenant , il va radicalement plonger...Encore une fois, Karine Giebel nous parle d'amour, mais la frontière est vraiment ténue avec elle et du coup l'amour va se conjuguer avec la folie, la haine, la vengeance et honnêtement à lire, c'est un pur délice...
L'inimaginable est à chaque fin de pages, on a le souffle coupé à plusieurs reprises et malgré tout cela , une lueur d'espoir , enfin non pas d'espoir en fait , non ...définitivement non ce serait plutôt sans trop en dévoiler, l'amour n'a pas de limites...
Un grand merci à Karine Giebel pour ce bijou, un vrai, rare et précieux, il se hisse pour moi dans les premières places de mon classement au Panthéon des polars à lire...
Merci aux éditions Belfond.
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