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4,05

sur 2340 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  

Je commencerai ma chronique en rappelant que le viol est un crime passible de la cour d'assises même si bien souvent on a de la correctionnelle avec des peines peu lourdes.
Après ce rappel, nombre de femmes sont victimes de violences sexuelles chaque jour, violences destructrices qui pèsent lourd sur leur avenir.
le problème aujourd'hui est que nombre de fictions banalisent le viol, comme la dark romance entre autre. le viol est alors vécu comme un acte sexuel sauvage entraînant le désir chez la femme. Nul besoin de dire que dans les faits, la femme bien au contrairevivra dans la peur, dans le rejet et restera marquée.
Pour revenir à ce livre j'ai trouvé le message nauséeux à souhait. Karine Giebel nous parle de passion quand il s'agit de perversion, de domination et d'humiliation jusqu'à rendre la victime folle. Elle montre l'homme comme un être torture, tentant de créerde l'empathie pour un bourreau abject et ignoble. La fin vire à l'abomination d'un point de vue moral.. le viol ou plutôt les viols sont alors assimilés à cette passion destructrice. Que dire? Avis aux femmes victimes peut être n'avez vous pas su voir lapassion dans l'acte commis? Cet homme qui vous fait du mal n'est finalement pas si mauvais, il vous aime. Il s'agit là de justifier l'injustifiable, d'accepter l'impensable. Je ne suis pas du tt d'accord avec l'idée de départ non il ne s'agit pas de passion,non il ne s'agit pas d'amour mais comme dit plus haut de perversion et de folie. Un homme qui fait ça n'aime pas, il détruit! Vous n'êtes qu'un objet entre ses mains, une proie. Il faut arrêter de faire passer de tels messages dans la fiction car celle ci brouille les cartes et fait croire qu'une telle relation est glamour. Je terminerai en disant que ce n'est pas le premier livre de l'auteure où il y a ce cas de figure la, abject et immonde tel est est mon ressenti pour nombre de ses livres, que je n'ai pas fini. On y trouve, je trouve, beaucoup trop de complaisances envers les bourreaux qui se servent des femmes quant aux victimes la folie les guette ou la mort aucune échappatoire... que de positif les hommes sont des pervers mais... Les femmes sont des victimes qui deviendrontdes tortionnaires vouées à une mort certaine.
Quant aux personnages eux-mêmes tout est caricatural et difficile à croire
Bref pensez à nous vendre la corde avec le livre ou du cyanure...
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Quel étrange trio que celui que forment les personnages principaux de « Ce que tu as fait de moi » de Karine Giebel !
Tous les trois policiers à la brigade des stups de la ville de L., les deux aînés vont jeter leur dévolue sur la plus jeune, lieutenante fraîchement débarquée de l'école de police.
Lætitia, jeune maman, a décidé de vivre son rêve: devenir flic en laissant derrière elle, son mari Amaury et leur enfant, Lolla (7 ans), pour montrer à son père, avec qui elle est fâchée, qu'elle n'est pas une ratée.
Richard lorsqu'il la voit débarquer dans son service éprouve un choc, de ceux qui l'amènent à reconsidérer sa vie de couple « pépère » avec Véronique et leurs deux enfants.
Son adjoint, Olivier, divorcé et habitué des liaisons sans lendemain, ne tardent à pas à le remarquer.
La jeune recrue fait capoter une opération et sans trop qu'on comprenne pourquoi, le commandant divisionnaire et son bras droit décident d'en tirer parti.
Si Lætitia n'acceptent pas de coucher avec eux, elle sera virée de la police !
Karine Giebel décide de raconter cette histoire au travers l'interrogatoire de Richard et Laetitia.
On alterne donc d'une salle à l'autre, sans trop savoir la raison qui motive la garde à vue des deux prévenus, qui nous raconte par le menu toute leur histoire
Procédé qui serait acceptable si la narration ne s'enlisait pas dans des détails parasites, qui s'ils étayent l'histoire, ne nous éclairent pas vraiment sur ce qui motive l'inculpation, et sous entendent un certain laisser aller de ceux censés les mener. La retranscription du journal intime de Lolla en est le parfait exemple (ça n'apporte rien au fond à l'affaire- séquence émotion ! Richard aussi a des problèmes avec son ado… Snif).
La manoeuvre semble relever plus du remplissage que d'une véritable originalité,d'autant que c'est un jeu auquel Giebel se livre dans tous ses romans.
On fait trimer le lecteur, lui faisant bouger la tête d'une salle à l'autre, à la façon du spectateur d'une partie de tennis, jusqu'à lui révéler la fin que l'on peut deviner plus ou moins.
Je ne parlerai que très peu du style : il peut être drôle de trouver un mot savant au sein d'une narration et de dialogues pleins de clichés et des tournures de phrases d'une incroyable banalité sur plusieurs centaines de pages.
Quelques néologismes et métaphores caractéristiques du spleen de l'auteure font sourire.
Tout cela reste entendu.
L'autre problème de Karine Giebel c'est le degré de violence qu'elle met en scène.
Son succès, disons-le franchement, elle le doit aussi à nos instincts de voyeurisme.
On entame chaque nouveau roman en sachant que l'héroïne va prendre cher (ce qui serait drôle avec le titre de Max Boublil en musique de fond) et en se demandant jusqu'où la dame va aller.
C'est bien le cas ici, le plus étrange étant sans doute la seconde partie du roman où les viols rapportés dans la première semble ne plus intéresser personne.
On comprend que l'enjeu de l'interrogatoire est ailleurs.
Les inspecteurs de lIGPN semblent même émus de la force de la passion qui anime Richard! Certes ils ne sont pas juges mais cela parait relativement incroyable!
Alors que les deux versions corroborent les viols ont comprend que Laetitia est suspecte.
Reste à découvrir de quoi!
Dés le lendemain de la parution d'un nouveau Karine Giebel, les cris d'orfraies ne tardent pas à se faire entendre sur les réseaux sociaux au sein des amateurs de thrillers, Pour d'autres c'est encore une preuve éclatante du combat à mener contre toutes les formes de violences et d'injustice de ce bas monde
Pour moi, ca ne retire pas le fait que c'est écrit de façon grossière (de gros sabots), et aussi avec finalement une sorte de pudibonderie qui relève de la gnangnantise…
Je pense que le plus horrible c'est finalement de devoir se justifier de ce que cette auteure écrit mal et qu'il faille l'étayer avec des exemples,en citant d'autres romans où le viol, ses conséquences sur les victimes sont retranscris avec bien plus de réalisme. (Pour le coup, on peut mettre au même niveau « le malheur du bas » d'Inès Bayard et « Je me suis tue » de Mathieu Menegaux. Je citerai également, l'ayant lu cette année, « La petite fille sur la banquise » d'Adélaide Bon (le meilleur des quatre selon moi).)
Laetitia est violée à plusieurs reprises, en réunion, et son traumatisme est rapporté de façon tout aussi laconique que le reste (certes elle tente de se laver, elle s'automutile).
Karine Giebel sous-entend, plus qu'elle ne dit franchement. Ca va jusqu'au point de suspension lorsque Richard et Olivier se remémorent un propos « prétendument élogieux » sur la virilité de l'un d'eux.
Sexe, pénétration sont des mots que l'on ne trouve pas dans « Ce que tu as fait de moi », on vous parle de la désinhibition consécutive de l'alcool, de la drogue, de corps exténués par les excès qui s'endorment dans les bras l'un de l'autre ; comme des amants finalement.
Les deux hommes sont des lâches et n'ont rien de viril. Ici, il est surtout question de leurs pulsions sexuelles, voir deux représentants de l'ordre y céder se révélant au final très inquiétant (plus personne n'a donc peur de la loi?)
Il y a bien une tentative de quelque chose, lorsqu'une seconde opération des stups tourne mal et que Lætitia marquée dans sa chair revient en héros à la brigade.
On comprend que, peut être, le propos est de mettre en scène combien certaines choses « invisibles » (des rapports sexuels non consentis) font souffrir bien plus qu'une arcade sourcilière défoncée et un doigt dans une atèle…
Il faut surtout bien redonner un peu d'espoir à l'héroïne avant de la faire tomber plus bas ! Lorsqu'elle apprend que le dealer auquel elle a fait face est libre : l'illustration de l'impuissance de la loi est, une fois de plus, brillamment illustrée. Les criminels restent impunis!
Sa discussion dans le bureau avec ses violeurs est assez cocasse.
Les deux violeurs tentent de relativiser la gravité de leurs actes.

« Ce que tu as fait de moi » fait couler beaucoup d'encre à juste titre, je ne comprends pas ceux qui en éprouvent un coup de coeur (je trouve toujours malséant de parler d'uppercut d'autant que dans une scène Richard se fait les nerfs sur une prostituée), ce que cette intrigue sous entend est dangereux.
On peut représenter la loi et la violer. La Justice est déficiente à protéger les victimes.Un crime chasse l'autre!
Lætitia est totalement négligée.
Une interprétation serait de considérer que son premier viol l'a définitivement fait perdre le sens des réalités.
Le pendant étant la passion obsédante que Richard entretient pour elle.
Les événements graves du début du livre deviennent une relation adultère d'une puissance effrayante.
Les vraies victimes se sentant incomprises, les crimes dont elles sont victimes non reconnus, qu'éprouveront-elles en lisant cela? Si la volonté est de constater un état de fait, ne doit-on pas aussi chercher des solutions? Aucune n'est proposée dans ce nouvel opus de Karine Giebel (comme d'habitude).
Encore une fois, nous allons suivre une femme qui va morfler jusqu'au bout !(c'est ce qui transparaît de tous les titres adulés de cette auteure).
Lire Giebel ou lire le magazine Détective c'est la même chose au fond!
On peut lire ce livre en le survolant, il n'y a pour moi pas d'émotion portées par les mots.
Bref, je ne vous encourage pas à l'acheter, c'est le pire livre que j'ai lu cette année.
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La critique de ce roman va être aisée à rédiger : j'ai détesté comme rarement !
Cette histoire est censée parler d'une passion obsessionnelle ? Pas du tout. le récit est fondamentalement malsain et glauque. Je me suis senti très mal à l'aise dès les premières pages, pour finir limite nauséeux. Il y a une forme de complaisance vis-à-vis du viol absolument intolérable, d'autant plus surprenante venant d'une auteure. Les personnages sont pathétiques, odieux, se comportant tantôt en victime tantôt en bourreaux. le récit, au-delà de son côté repoussant, est répétitif, plat, interminable. J'ai sauté des passages entiers (cela ne m'arrive jamais habituellement). Pourquoi ne pas avoir abandonné alors ? J'attendais un twist, comme un espoir que les horreurs que je venais de lire n'étaient pas vraies, qu'il y avait une explication. Attention spolier : il n'y a aucun rebondissement !
Je me retrouve donc pleinement dans les avis ultra négatifs déjà rédigés. Quant à ceux qui ont aimé... franchement, c'est l'incompréhension la plus totale !
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J'aime beaucoup Giebel, dont j'ai presque lu tous les bouquins. Et chaque fois, je sais que je vais passer un bon moment, malgré la taille impressionnante des livres. Mais là, franchement, je n'ai pas aimé du tout ma lecture. La quatrième, énigmatique, promettait une histoire de manipulation, d'un amour qui rend fou, un amour qui menait à quelque chose de très gros. J'ai plutôt eu l'impression de lire un essai sur la banalisation du viol, et de la part de l'agresseur, et de la part de l'agressée. Parce que oui, même l'agressée relativise et mentionne qu'elle a aimé. Bref, tellement pas le meilleur roman de Giebel. le seul point positif de ce livre, c'est la vitesse à laquelle les pages s'enchaînent. Giebel a une plume très addictive, et qui se lit très facilement. Mais je ne reste pas sur cette impression que m'a laissée ce bouquin, parce que j'ai lu du très bon de sa part. Je vais donc continuer à acheter ses bouquins quand j'en trouve en boutique d'occasion.
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Perplexe. Sceptique. Pendant toute la lecture, j'ai ressenti un malaise certain, du dégoût, de la stupeur. En fait, j'ai été trompé par la quatrième de couverture. Car ici il ne s'agit pas de passion amoureuse, même extrême, mais de harcèlement. le plus abject qu'il soit. Karine GIEBEL a voulu trop en faire. Les situations , les dialogues sont surréalistes. On a du mal à croire à cette relation ,car pour moi Richard est un grand malade mental et Laëtitia quant à elle semble atteinte (d'un syndrome de Stockholm) sentimental tout en étant pas mal dérangée elle aussi. Pour conclure, je n'ai pas été touchée, plutôt déçue.
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Rappel

Le VIOL est défini par le Code pénal (article 222-23) comme tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise. C'est un crime passible de la cour d'assises.
La PASSION en philosophie est une notion centrale, qui renvoie à la conception de la subjectivité. Pour les philosophes de la liberté, la passion est une “maladie de l'âme” (Kant), pour les philosophes rationalistes (Platon, Descartes), elles brouillent le jugement et empêchent l'accès aux vérités.
Il est important de prendre conscience de la portée et de la définition de ces 2 mots, qui habitent l'intégralité de ce roman.
Pour ma part, je pense qu'il n'est jamais question d'Amour...
A ne pas mettre entre toutes les mains, très franchement, et surtout à l'heure où se dessine ça et là, un semblant de prise de conscience de ce que représente le viol, le harcèlement , ce livre laisse perplexe.
Alors oui, c'est un roman noir, un polar, un thriller... certes...
Donc tout est permis et la profondeur quelle importance... ?
Je l'ai lu intégralement, complètement bouleversée par la situation,( j'essaie de ne pas trop en dire, c'est parfois compliqué), surprise par l'évolution de ce huit clos, et forcément intéressée par ce qui allait en ressortir... Les bras m'en tombent, d'une situation absolument sordide, l'auteure s'autorise à terminer son livre par un vulgaire meurtre par accident, et à nous laisser entendre que nous venons de lire un roman d'amour poignant, intensif et que peut-être le coupable n'est pas coupable.
Bref.
Ce livre est globalement encensé par les critiques que j'ai pu lire. Alors je respecte. Effectivement, il interpelle, on s'interroge, on cogite, enfin je l'espère... il est addictif, ça tient en haleine, et ce n est pas très sain d'ailleurs.
Je ne retiendrai que le côté sordide de l'espèce humaine, les dérives incroyables... 550 pages à vomir... Désolée !
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Bon... le but initial de ce compte ici n'était pas de poster de critiques mais surtout d'en consulter. Mais là, je ne peux pas m'en empêcher. Karine Giebel est allée trop loin. Je l'ai découverte avec de Force que j'avais adoré, notamment avec le personnage de Luc brisé par la vie, donc les sentiments faisaient écho aux miens. J'ai décidé de poursuivre l'aventure avec Ce que tu as fait de moi, que j'ai vu adulé par bon nombre de personnes. Que je vous maudis! En quatre mots ? Dégueulasse, amoral, nauséeux, malsain. Je n'ai jamais été victime de viol mais me confronter a cette lecture si bienveillante avec des VIOLEURS (car le mot est peu utilisé, je me permets de le souligner) m'a désarçonnée. Je n'imagine par celleux qui ont lu ça en ayant un vécu similaire. Je m'en excuse.

Je ne vais pas m'amuser à résumer le livre, si vous êtes en train de lire ma critique vous savez très bien de quoi il traite. Selon Karine Giebel, une passion dévorante entre deux personnes. Selon moi, une relation malsaine et toxique. Selon Karine Giebel, cette passion a conduit à l'irréparable. Selon moi, cette « passion » a commencé par l'irréparable. Je dois avouer que j'ai été, néanmoins, happée par les premières pages. Jusqu'au moment fatidique. le premier (car il y en a une ribambelle après) viol. Aucune envie de vous spoiler, chers lecteurs.ices., mais oui, c'est de ça dont il est question pendant 2/3 du livre. Et c'est précisément cela qui m'a révoltée.

La victime de viol, le personnage principal, ne m'a inspiré aucune empathie. Pourtant, elle est victime d'un CRIME (c'est le Code pénal qui le dit, pas moi) abominable, alors pourquoi je n'éprouve rien ? C'est à ce moment que le « génie » de l'autrice rentre dans la course, en transformant une victime traumatisée par un viol en une femme avide de l'expérience, qui y prend plaisir, et qui en redemande. Alors Madame Giebel, avez-vous déjà côtoyé des victimes de viol ? Parce que bon, quand on écrit un livre sur ça, il demeure tout de même primordial de se renseigner sur ça. Mais bon, pauvre Laëtitia, passons. le pire, c'est la complaisance accordée ici au violeur, Richard (avec son ami de temps à autres). le pauvre bichounnet est fou amoureux, obsédé par cette femme qui le rend malade! Il la viole parfois, s'en veut pendant 48 secondes le matin en se levant, puis retourne à son train train quotidien (manger-travailler-violer-dormir). La présence de ce personnage abject n'est pas la raison de mon ulcération, il en faut bien dans les romans noirs. Mais comment avez-vous pu, Karine Giebel, en tant que FEMME en plus, essayé de nous faire ressentir de l'empathie envers ce violeur exacerbé et décomplexé ? Votre rôle, ici, était de transcrire la violence de leur relation, en appuyant sur le côté abusif et humiliant. Vous avez cru bon de rajouter une dose d'amour dans une relation où il n'y avait pas lieu de parler de cela. Et de se dire que n'importe qui peut se procurer ce livre... Croire que l'Amour se traduit par ce type de relation malsaine... le viol, ce n'est pas de l'amour. le viol, on n'en redemande pas. J'abhorre ce que vous avez voulu faire de cette histoire.

Moi qui vous adorait... Je suis tombée de haut. Et à vous tous, qui avez noté et dépassé le seuil de 2 étoiles, applaudissant la plume et l'émotion qui émane de l'histoire, je me demande comment vous pouvez vous regarder dans une glace en encensant ce type d'ouvrage.
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J'ai eu d'autres abandons cette année, mais aucun que j'ai aussi peu compris et qui m'ont autant énervé. J'ai fait l'effort de lire les 200 ou 300 premières pages (je ne me rappelle même plus) puis de lire les 40 dernières pages afin de découvrir si la fin rattrapait le reste. Non.

D'abord, j'ai trouvé le livre pas très bien écrit et les dialogues parfois dignes d'un téléfilm policier du dimanche après-midi. J'avais d'ailleurs abandonné Meurtres avec rédemption il y a des années. Mais surtout le thème... le résumé, la présentation et le titre nous vendent une histoire d'amour passionnelle qui semble se terminer par un crime. Pardon, mais où est l'amour ? Quant à la passion, il s'agit plutôt d'une obsession.

Donc en gros, il s'agit d'une relation qui débute par des menaces et un viol en réunion. Ensuite ? des viols avec l'utilisation d'alcool et de drogue (à l'insu de la victime évidemment). Et les arguments ? Ceux utilisés par les violeurs : "elle m'a allumé elle portait une robe", "c'est elle qui m'a transformé", "je ne peux pas m'en empêcher", "c'est la passion", "au fond elle le veut". Au secours. On parle d'une victime qu'on menace et à qui on fait prendre des substances.

J'ai lu des thrillers très sombres, certains avec des viols, mon autrice favorite est Joyce Carol Oates, mais là non. Il n'y a que de la complaisance pour les agresseurs. L'éditeur et l'autrice vendent une histoire d'amour. Ce n'est pas possible. Il n'y a aucune condamnation ni aucune distanciation avec les faits. D'ailleurs, j'ai lu des tas de chroniques dessus. de nombreuses sont des coups de coeur (ce qui déjà me surprend), mais surtout il y a beaucoup de lecteurs qui s'étonnent du comportement de la victime (qu'ils n'ont "pas compris"). Mais pas du violeur donc... Car évidemment c'est aux victimes de s'expliquer sur comment elles vivent après un drame, mais pas à l'agresseur sur le crime qu'il a perpétré...

Petits rappels : en 2018, il y a eu 93000 viols en France. Chiffre amoindri puisque seules 10% des victimes de viols portent plainte. Au 18 décembre 2019, 148 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint depuis le début de l'année. Je ne comprends simplement pas comment une femme peut écrire un tel livre.
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Je n'aurais jamais cru dire ça d'un livre de Karine que j'aime beaucoup mais ce livre est une purge, malsain, scandaleux, immonde, a vomir. le messagr que Karine fait passer est juste ignoble. Je me dis qu'elle même n'a pas compris les implications de son bouquin. Sinon je me pose des questions sur ses relations avec les hommes. En aucun cas je ne veux manquer de respect à Karine Giebel qui, encore une fois une auteure dont je suis fan mais franchement, elle pousse le bouchon beaucoup trop loin
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AUTEUR : Karine Giebel
TITRE : Ce que tu as fait de moi.
EDITIONS : Belfond.
PAGES / 550.
"Regarde, regarde bien..."
Karine , j'aimerais savoir et comprendre. J'ai lu un bon nombre de tes romans. Je précommande tes oeuvres.
Aujourd'hui , je viens de terminer Ce que tu as fait de moi.Me voilà perplexe. Quel message as -tu voulu faire passer à tes lecteurs ?
Richard , le méchant , le violent , le violeur , la brute.
Laetitia , jeune femme mariée , flic comme lui . Entre eux , une relation de viol , d'amour , de festivités.
Alors je n'ai pas compris ou je n'ai pas su comprendre .
Selon la Loi pénale , un viol est un crime. L'Amour , un sentiment. Pourquoi mêler les deux ? Ces deux choses sont paradoxales ?
Plusieurs passages m'ont laissée de marbre , terrifiée ( chapitre 26) et d'autres passages aussi violents. Je ne parle pas de l'épilogue qui m'a laissée sur le c.
Deux familles complètement détruites, un vocabulaire très familier voire vulgaire.
Que se passe-t- il Karine ? Je ne t'ai pas reconnue ?
J'ai émis plusieurs hypothèses en espérant que tu me répondes:
- Peut- on vivre avec violeur et l'aimer ?
- Quel modèle pour les enfants ? Pour Lolla , la fille de Laetitia ?
Je pense et j'imagine que ce roman aura des avis partagés. Celui-ci est le mien et n'engage que moi.
Je souhaite des réponses parce que , ce soir , je suis très mal à l'aise.
Merci Karine .
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