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3,95

sur 1966 notes
De force, ce livre s'est imposé dans ma vie un dimanche.

Commencé le matin, terminé le soir. Une journée à m'abrutir de lecture, happée par une écriture simple et efficace, une histoire d'abord simple mais qui se complexifie au fil des pages, des personnages pas simples mais efficaces.

C'est d'une curiosité assez malsaine que je voulais savoir la suite de l'histoire mais surtout la véritable personnalité des protagonistes. Car c'est cette part cachée, voire sombre, de chacun qui est mise en avant, vous devinez qu'au final, aucun et aucune dans ce roman ne se révèlera être totalement en adéquation avec la première impression donnée.
Mais justement, cela concerne un peu trop de personnages à mon goût. Giebel en rajoute. Et en rajoute. Et encore. Notez que c'est ça qui m'a fait tourner les pages avec autant d'acharnement.

Le dénouement ne m'a pas vraiment plu, ce n'est pas qu'il ne m'a pas convaincu, mais je n'ai pas aimé le choix de l'auteur, disons – m'enfin, j'ai qu'à écrire des livres si je suis pas contente…

Au final, l'impression d'avoir juste cédé à un besoin de tourner les pages jusqu'à la dernière, s'il y en avait eu plus j'aurais continué au même rythme, comme un fumeur en manque tire à fond sur sa clope pour se retrouver avec juste l'envie d'en rallumer une quand il vient de l'écraser. Peut-on se satisfaire de cette sensation ? Bof…

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Elle m'avait habituée à mieux !
Certes ce thriller, comme tous les Karine Giebel, se dévore, les presque 600 pages en deux jours !
Malgré cette soif de finir, j'ai été déçue, je n'ai pas retrouvé son écriture habituelle. J'ai trouvé ce livre un peu léger, les scènes ronéotypées, un peu trop feel good pour un thriller.
Au départ un beau prologue, du vrai Giebel, mais la suite bof ! Par contre la fin je ne l'avais pas devinée, j'ai soupçonné tout le monde mais jamais la vérité ! je ferais sans doute un piètre flic.
Peu importe à part le début et les quelques pages de la fin le reste m'a laissée sur ma faim, pour moi ce n'est pas du vrai Giebel !
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Dans ce roman,Karine Giebel aborde principalement le thème de la vengeance qui est peut-être,comme on dit,un plat qui se mange froid,mais qui va rester sur l'estomac de certains.
Le professeur Reynier poursuit une carrière brillante.Il a ,pour ce faire,écarté tous les obstacles,triché,menti,profité de son statut,mais il a un point faible,sa fille.Il va devoir payer le prix fort pour cela.Les personnalités qui gravitent dans son univers sont tous en souffrance.
Une belle montée en puissance de l'histoire.J'ai adoré.
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Comme toujours avec Karine Giebel,le départ est fulgurant.

Une jeune femme,fille unique d'un chirurgien réputé de la Côte d'Azur,est sauvagement agressée et secourue de justesse par un passant,évidemment bel homme.Celui-ci est immédiatement engagée par le père pour jouer les gardes du corps et ainsi assurer la sécurité de la "pauvre petite fille riche".

Ce qui peut sembler une intrigue complètement banale se transforme ,mais seulement vers la fin,en un complot terrifiant,une vengeance extrême.

Il est impossible de lâcher ce polar sans connaître le dénouement alors...foncez!
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Alors qu'elle promenait son chien, Maud, 20 ans, échappe de justesse à un viol grâce à l'intervention de Luc qui passait par là, en faisant son jogging. Quand le père de la jeune fille, Armand Reynier, célèbre et riche chirurgien niçois reçoit des avertissements anonymes, le menaçant de dévoiler publiquement son passé au nom de la vengeance, il comprend que cette tentative d'agression n'était pas fortuite, et décide d'employer Luc, le miraculeux sauveur, garde du corps de son métier, au service de la protection de sa famille et de Maud principalement, traumatisée par cet évènement. Pour mener à bien sa mission, Luc veut en savoir plus mais le chirurgien reste muet sur son passé et refuse absolument de prévenir la police. Du côté des femmes qui habitent la belle demeure, le jeune homme a plus de chance puisque Maud, sa belle-mère Charlotte et Amanda la gouvernante tombent rapidement sous son charme.

Tous les personnages de ce roman restent attachants car il souffrent pareillement d'un tel manque d'amour, parental ou autre, qui "excuse" leur comportement, leur désir de vengeance ou d'autodestruction. Préoccupé uniquement par sa réussite sociale, Armand ne sait pas aimer, ni sa nouvelle épouse qui lui sert uniquement de faire-valoir, ni sa fille qu'il étouffe d'un amour jaloux et malsain. Je ne vous révélerai pas l'intrigue en vous disant qu'elle est basée principalement sur les relations parents-enfants, qui déterminent dès la plus tendre enfance le devenir d'un être humain.
J'ai trouvé le titre magnifique, le prologue déchirant. Le style de l'auteure reconnaissable entre tous par sa simplicité (peut-être un peu trop parfois...) est là. Malheureusement même si les pages de ce thriller ont défilé entre mes mains, je pense que ce n'est pas le meilleur de Karine Giebel car je l'ai trouvé un peu trop prévisible, pas de claque magistrale à la fin car je l'avais un peu devinée.
Bien meilleur que "Meurtres pour rédemption" (trop violent) mais moins bon que "Les Morsures de l'ombre" (parfait à mes yeux), je lui accorde un 13/20.
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Rencontre en demi-teinte avec Karine Giebel, j'en espérais beaucoup plus.
Un thriller qui ne m'a pas emporté, pas assez original à mon goût, même les explications finales n'ont pas réussi à changer cette impression.
J'ai surtout eu un problème avec les personnages beaucoup trop caricaturaux, le père chirurgien bourré de fric et méprisant, la fille capricieuse qui tombe amoureuse de son garde du corps, la belle-mère au physique de mannequin, vingt ans de moins que son époux et qui passe son temps à picoler.
Pas un seul personnage normal qui ne soit pas torturé, ça ajoute des rebondissements mais enlève beaucoup en crédibilité.
Néanmoins, ça se lit vite et bien, les 560 pages ont été liquidé en deux jours.
Peut-être n'était ce pas le bon moment, je retenterai sans doute à nouveau de lire Karine Giebel pour ne pas rester là dessus.
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Pour moi, Giebel sera synonyme de vacances ! Voilà que, durant mes congés, j'enchaîne ses titres avec grand plaisir, alors que le contenu est souvent glauque, violent, dérangeant, sensible et dur. Pourtant, je dévore chaque page avec avidité, savourant la plume fluide et dynamique de l'autrice. Celle-ci me surprendra toujours, notamment avec ses personnages peu communs, complexes, fragiles et remplis de noirceur. Avec elle, on n'est jamais sur des individus manichéens qui se contentent de faire le bien ou d'agir par simple envie de vengeance. Il y a toujours plus que ça… Or, même si je ne m'attache pas forcément à ces protagonistes, je les découvre toujours avec fascination. Les anti-héros provenant de « de force » en sont le parfait exemple ! Tous ont leur part d'ombre et n'agiront pas forcément de la meilleure des façons…

Addictif, ce thriller psychologique est bien ficelé. Sans cesse, l'intrigue joue avec nos nerfs, nous choque, nous étonne, nous dégoûte et nous inquiète. Certes, ce n'est pas le meilleur de Karine Giebel toutefois, cela reste une affaire sinistre dont certains twists m'ont donné l'effet d'un coup de poing ! J'ai grandement apprécié le fait que l'on soit sur un roman choral. Cette technique m'a permis de réellement cerner le tueur/psychopathe, Luc (dont la personnalité et le passé sont réellement bien travaillés), Maude (une demoiselle qui m'a autant émue que j'ai eu envie de lui offrir des gifles), le père de famille chirurgien (qui cache bien des secrets), sa seconde épouse (qui aurait mérité un peu d'épaisseur en fin d'ouvrage !) ainsi que leur entourage. Chacun va évoluer progressivement que ce soit de concert ou en solo… Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les interactions entre tout ce petit monde ne laisse pas indifférent.

Je pensais avoir tout compris à l'intrigue. Même si j'ai anticipé plusieurs retournements de situations, j'ai tout de même été surprise. Pour moi, c'est une très bonne chose ! Ce titre en huis-clos m'a tenue en haleine. Honnêtement, j'en redemande ! Cela tombe bien, il me reste quelques jours avant de reprendre le travail. Je vais donc reprendre un autre titre pour le dessert… En espérant l'engloutir avec autant de plaisir que les autres !
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Au bout de quelques Giebel, on ouvre ses romans en sachant que l'attachement à un personnage de l'histoire équivaut à sa mise à mort. Au minimum.
Pourtant, nous sommes pas mal à y revenir, trouvant certainement que ces coups au coeur pallient temporairement le manque de palpitant de nos vies. Parce qu'en ouvrant un Giebel, c'est bien ça qu'il faut rechercher et non les rimes ou la beauté. Vous faire croire le contraire serait comme vous conseiller de monter dans un grand huit pour admirer le paysage.
Le problème, c'est qu'à force de cotoyer Karine, on peut finir par deviner la suite. Et c'est ce qui s'est passé ici pour moi. du coup, j'ai vu le petit étirage en longeur de l'histoire.
Mais ce n'est pas grave, je suis sûre qu'elle va réussir à me surprendre une prochaine fois.
De force.
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Haletant: voilà le mot qui me vient à l'esprit avant même d'avoir tourné les dernières pages.

Le prologue mystérieux nous embarque d'emblée. On devine la douleur du personnage, "de mère indigne et de père inconnu".
Puis, on se trouve directement plongé dans la vie de Maud, fille d'un chirurgien réputé, qui se voit sauvée de son agression par l'intervention d'un inconnu, Luc.
Le ton est donné: détresse, peur, menaces, secrets de famille, mensonges, amour, folie...
Au fil des pages, on apprend à connaître Maud, Luc, le Professeur Reynier et on tente de dénouer l'intrigue mais c'est sans compter sur le talent de l'auteure qui brouille les pistes.

Il m'est difficile d'en dire plus sans rien dévoiler, si ce n'est "Certains chasseurs sont aussi patients que redoutables" comme me l'a dédicacé Karine Giebel.
Je découvre sa plume à travers ce thriller psychologique et je suis ravie. Je m'en vais découvrir sa bibliographie.
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Challenge plumes féminines 2024 – n°43

J'ai déjà testé deux fois cette auteure et ça n'a pas été une réussite (un abandon rapide et un second au bout de 6h). Je pense que celui-ci sera sa dernière chance dans ma pal. Étant toujours en rupture de concentration pour les romans papier, je l'ai donc écouté.

Alors certes, celui-ci a été écouté jusqu'au bout. Mais il ne restera pas très longtemps dans ma mémoire. Ce n'est seulement qu'à la fin de ce roman que je me suis attachée un minimum aux personnages, j'ai versé une petite larme… L'histoire a réussi à m'intriguer car elle est proche de notre réalité, ça pourrait arriver à n'importe qui d'un peu fortuné et ayant une certaine réputation à préserver. N'empêche quand on voit le caractère de la personne, ça fait froid dans le dos. Comment un chirurgien peut-il être aussi ignoble ? À mon avis, ce genre de personnes doit forcément exister dans le milieu médical… Surtout quand on voit l'état de notre système de santé actuel… J'ai imaginé différentes solutions et fins à cette histoire mais j'étais bien loin du compte. L'auteure a ainsi créée une histoire suffisamment tordue pour qu'elle soit concevable dans la vraie vie. Mais je ne veux être à la place d'aucun des personnages… mais je n'ai ressenti aucune des affres d'un thriller psychologique puisque je ne me suis attachée à aucun des personnages. Entre le père mégalo et incestueux, la jeune fille de 20 ans sans cervelle, le jeune garde du corps torturé et la belle-mère jalouse, c'est difficile de se mettre à leur place et de les apprécier. Ou sinon, il faut être un brin maso…

Comme vous l'aurez compris, la magie n'a de nouveau pas opéré avec ce 3ème roman, même s'il m'a permis de faire du jardinage sans penser à rien d'autre. J'ai encore Glen Affric dans ma pal audio, je testerai peut-être mais ça sera le dernier. L'auteure choisit toujours des sujets pouvant être de société mais avec des personnages particulièrement abjects. Je vous conseille donc de le découvrir pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous ;-)
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