AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,83

sur 1793 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je suis monté dans le train de Marseille-Miramas, arrêt à Istres.
Terminus Elicius évoque une rencontre entre Jeanne et un serial killer qui correspond avec elle, justement sur cette ligne qu'elle emprunte quotidiennement, par courriers interposés, posés sur le même siège qu'elle retrouve quotidiennement, à la même heure... Il s'appelle Elicius, du moins c'est ainsi qu'il se présente...
Que dire de ce thriller qui aurait pu pourtant me fasciner, puisque j'adore le train ?
Je passe ce même jour d'un train à l'autre, celui de la qualité à celui de la médiocrité en tant que ressenti.
Je serai bref, j'ai détesté ce roman qui était pour moi une première intrusion totalement ratée dans l'univers de cette autrice, une certaine Karine Giebel, qui semble plutôt bien reconnue pourtant dans son registre.
Ô Dieux de la police et de la maréchaussée réunies ! Mais qu'elle écrit mal ! Qu'elle raconte mal une histoire qui pourrait reposer sur une intrigue addictive ! Que tout ceci est tellement convenu ! Mes propos bien sûr ne disent que mon ressenti. Pas taper, hein !
Terminus, tout le monde descend !
Je n'ai eu qu'une hâte, descendre du train dans lequel j'étais monté par erreur.
Cette lecture m'aura au moins permis de faire quelque économie de mots dans une chronique qui n'en valait pas le coup et m'éloigner à jamais des livres de cette autrice.
Respect au passage pour ceux qui l'apprécient, ils sont si nombreux !
Commenter  J’apprécie          4442
Là, je me pose une grave question ! mais à quoi donc pense Karine Giebel lorsqu'elle élabore les intrigues de ses bouquins ? Lui arrive-t-il parfois de se soucier de la moindre crédibilité ? On en douterait....
Je m'étais déjà posé cette question en lisant Meurtres pour rédemption, bouquin dans lequel l'héroïne, en prison pour meurtres, passe son temps à se faire castagner sévère, mais vraiment sévère, hein, par des taulardes, par des matons, par des flics, de telle manière qu'au bout du compte elle devrait ressembler à Quasimodo en personne, dans la logique des choses. Eh bien non, la demoiselle reste toujours aussi jolie, mais alors à croquer, les gnons disparaissent aussitôt reçus, quelques petites ecchymoses et pffft, plus rien, alors qu'elle devrait avoir en permanence la tronche de Rocky à la fin d'un match !
J'avais trouvé cela bien nul, mais m'étais-je dit, ne tranchons pas trop vite et laissons une nouvelle chance à cet écrivain !
Hélas, hélas, ici, dans Terminus Elicius, c'est encore mieux ! une "jeune femme réservée, maladroite et impressionnable" (comme elle se décrit elle-même) mais plutôt une petite idiote, archi-coincée, secrétaire dans un commissariat, reçoit une lettre d'amour. Rien que de très banal me direz-vous. Certes, mais dès le deuxième message, elle apprend que l'amoureux transi est un tueur en série, qui vient d'exécuter deux femmes d'une manière absolument a-bo-mi-na-ble ! oui, parfaitement ! et que fait-elle ? Hein, que fait-elle ? alors que son chef vénéré, commissaire de son état, transpire sur cette sinistre affaire ! Elle devrait logiquement aller lui parler des lettres, vous ne croyez pas ?
Eh bien vous allez être ébahi ! Rien. Elle ne fait rien. Vous en pensez quoi, vous ?
c'est une débile, une folle ? c'est elle la tueuse ?
Ah, ah ! vous voulez tout savoir ? Non, non, non, je ne vous en dirai pas plus !
Si,vraiment, vous brûlez de connaître la suite, mais vous n'êtes pas obligés, hein, eh bien, prenez le train de 17h36, le Marseille-Miramas, arrêt à Istres, et asseyez-vous tout au fond du dernier wagon. Une fois installé, glissez votre main le long de votre siège et là.... peut-être trouverez-vous une lettre d'Elicius, qui sait ?
Et vogue la galère !
Commenter  J’apprécie          80
Je vais pas y aller par quatre chemins de campagne : Terminus Elicius c'est vraiment pas top. Alors que j'avais été assez épatée lorsque j'avais découvert le talent de Giebel dans Purgatoire des innocents qui dans le genre thriller qui te glace le sang se posait là comme quasi un modèle du genre, ici je n'ai absolument pas eu l'impression de retrouver l'auteure. Alors certes, c'est un premier roman, faut être indulgent, sympa, etc. Quoique vous savez quoi, non. J'ai même du mal à comprendre comment le roman a pu trouver acquéreur.

Le concept de base est plutôt intéressant, j'admets, et j'ai même décelé par-ci par-là l'esprit tordu caractéristique de l'auteure, notamment vers la fin (qui est assez chouette pour le coup). Mais alors le reste… Je ne sais pas quoi vous dire.

Les personnages sont à l'ouest. Jeanne, par exemple : un peu (beaucoup) concon qui au lieu de donner les lettres du serial killer à ses collègues de la police nationale (ce qui serait logique, on est bien d'accord là-dessus ?) les garde précieusement tout en se demandant comment elle pourrait faire pour arrêter le tueur. Cocotte, le choix n'est pourtant pas compliqué :

Option a) tu les donnes à la police
Option b) tu les donnes à la police
Option c) NOM D'UNE PINE D'HUITRE tu les donnes à la police !!

Réflexion faite, quand tu vois le gabarit des fameux collègues de Jeanne, tu comprends ses réticences. Ceux-là même qui après 3h à chercher des points communs entre les victimes, se disent que ça se pourrait bien être l'âge. Mais bien sûr que c'est l'âge bande de nuls. le profiler que vous avez fait venir exprès de Paris vous l'avait confirmé 3 jours plus tôt !

Quant au tueur (il en tient aussi une bonne couche celui-là), que j'appellerai Jean-Kevin le Fou.

1/Parce que tout le monde passe son temps à dire et à redire que c'est un fou. Nan nan si, on insiste bien bien dessus. TOUT LE TEMPS.
2/ J'aime bien Jean-Kevin, c'est un prénom qui va drôlement bien à notre tueur.

Donc, Jean Kevin est un poète psychopathe et amoureux de Jeanne à qui il envoie des lettres enflammées aux envolées lyriques un peu ridicules. Ce pauvre Jean-Kevin m'a plus fait l'effet d'un mec un peu trop émotif et torturé qui a trop écouté Evanescence dans sa chambre en affutant ses couteaux et en grommelant sa vengeance. Voyez, le méchant qui n'en impose pas et qui fait un peu pitié, c'est Jean-Kevin. le climax psychologique du personnage est clairement atteint lorsque notre foufou, dans un accès de colère incontrôlable, tape dans le sable et balance des petits cailloux sur les rochers…

Tout cela ajouté à une écriture assez naïve qui veut nous faire croire à des histoires d'amour improbables, j'ai été partagée entre une profonde perplexité et une hilarité mal contenue.

Lien : https://leslecturesdumonstre..
Commenter  J’apprécie          52
> https://booksandrap.wordpress.com/2016/11/22/terminus-elicius-karine-giebel/


Avis : Malheureusement pour moi je n'ai pas du tout adhéré à ce thriller. le fond de l'histoire était très prometteur, cette promiscuité soudaine avec un tueur qui vous transmet chaque jour, sous votre siège dans le train, une lettre personnelle, ça aurait pu être vachement intéréssant mais pour moi la forme n'était pas à la hauteur. Je garde en tête bien-sûr que c'est l'un de ses premiers romans, réédité aujourd'hui chez Belfond, mais ça reste un de ses premiers écrits, donc c'est normal que le texte et les formules soient plus maladroites.
Mais tout de même beaucoup trop de choses m'ont déplu dans cette histoire pour que je les occulte.



Premier point qui saute aux yeux, et c'est un sentiment qui est resté jusqu'à que je ferme le livre c'est cet effet de routine. Il s'y passe toujours la même chose : Elle se lève le matin, attrape son train, va au travail à la gendarmerie, puis reprends son train qui la ramenera chez elle à Istres, découvre des lettres et la boucle se renouvelle chaque jour. Quand le lecteur se retrouve à suivre ce shéma, 3,4 fois je peux vous dire qu'à la fin ça devient terriblement ennuyeux. Et c'est ce qui est dommage c'est que ce soit redontant car ça aurait pu être beaucoup plus animé et beaucoup plus surprenant malheureusement il y a très peu d'action ce qui rend le rythme du livre mou. Pour tout avouer ça à tué dans l'oeil mon euphorie du départ à découvrir un nouveau Karine Giebel.



Autre chose qui m'a fait tiqué et qui m'a du coup peu aidé à apprécié le livre, c'est la façon d'être de notre héroïne.
J'ai été dérangé par le personnage de Jeanne. Je n'ai vraiment pas accrochée à sa personnalité maniaque et naïve. Elle travaille dans la police mais ne rapporte pas au chef que le tueur que tout le commissariat recherche depuis 2 semaine communique avec elle ? Quelle genre de personne à cette réaction ? Je ne vous spoil pas, on le sait dès le départ qu'elle ne confie pas cette découverte à ses supérieurs.
A plusieurs reprises on la voit se parler toute seule, alors oui, on s'est tous déjà parler, pour se donner du courage ou se motiver, mais ça manière à elle était vraiment particulière, ces longs monologue, jonglant tantôt entre la raison et la colère comme si deux personnes vivaient en elle m'ont pas mal mise mal à l'aise.



Cette relation par lettre qu'elle entretient sans jamais l'avouer est vraiment malsaine. On sent au fil des pages qu'elle le protège, qu'elle le… Défend presque ? Cet homme est un assassin et on la sent tiraillé entre sa conscience et son bonheur d'avoir été remarqué par un homme. Je trouve sa manière de réfléchir complètement insensé. J'ai eu le ressenti qu'elle s'attachait à lui d'une certaine manière même si elle avait conscience qu'il avait commis de mauvais actes, elle ne peut s'empêcher d'espérer et d'attendre avec impatience chaque nouvelle lettre. Ca m'a choquée et profondément tapé sur les nerfs alors rien que pour ça bravo à l'auteur qui est arrivé à me faire détesté son personnage. Elle arrive a retranscrire cette dualité entre ce qui est moral et immoral à la perfection.



J'ai été déçue que le déroulement de l'enquête ai été brouillonne et s'enchaînait parfois trop vite, on passait beaucoup de temps sur les lettres, très peu sur l'enquête à proprement parler. Certains passages auraient mérités d'être plus détaillé c'était peu crédible par moments malheureusement.
Malgré cela, j'ai tout de même quelques points positifs, je n'ai pas non plus détesté ce roman.
Pour commencer, l'alternance des personnages. Un chapitre on suivait Jeanne, l'autre Esposito le capitaine de police. J'ai bien aimé son côté buté et tenace on s'en qu'il veut coincer le meurtrier. Son personnage est, à mon grand regret, peu creusé ce qui fait que le lecteur ne peut s'attacher à lui réellement. On suit l'histoire de loin sans vraiment être propulsé au coeur de l'enquête on ne l'a vit pas a 100%.



J'ai beaucoup aimé par contre l'ambiance générale de ce livre. Il y a dans « Terminus Elicius » des zones d'ombres, très sombres et secrètes qui apportent ce suspense et qui fait qu'on ne peut abandonner notre lecture avant de l'avoir terminé et de connaître la vérité. J'étais très intriguée sur le passé de Jeanne et son fameux « Michel » mais surtout sur l'identité de ce fameux tueur du train. Ais-je été satisfaite du dénouement ? Je l'ai trouvé plutôt classique, mais c'était bien tourné et ça m'a convaincue.



Pour conclure cette longue chronique, vous l'aurez deviné, ce ne fût pas pour moi le thriller du l'année. Je n'ai pas forcément passé un excellent moment de lecture car beaucoup de choses m'ont déplu et dérangé. Néanmoins la psychologie du personnage de Jeanne et les nombreux point d'interrogations de l'histoire rende l'histoire plus attrayante et nous pousse à arriver à la fin.

Lien : https://booksandrap.wordpres..
Commenter  J’apprécie          30
Giebel Karine - "Terminus Elicius" – Pockett, 2011 (ISBN 978-2266223720)

Comment peut-on, commettre un tel navet ! Comment des éditeurs ayant pignon sur rue peuvent-ils éditer ça ? Après "Le Purgatoire des innocents" (cf recension) ; je tenais à accorder une dernière chance Karine Giebel. Mais voilà qu'elle nous inflige de nouveau le coup du psychopathe qui zigouille des gens en série, en tentant de déstabiliser une pôvre héroïne. Les clichés les plus éculés y passent tous, sans en omettre un seul…
Poubelle.
Commenter  J’apprécie          10
Voilà, je suis à l'oeuvre je lis mon premier Karine Giebel et c'est aussi son premier livre.
La rencontre va-t-elle se faire, car mes amies blogueuses parlent beaucoup d'elle et de façon dithyrambique...
Jeanne vit encore chez sa mère, dans une routine certaine; elle est fonctionnaire et psycho-rigide , chaque chose à sa place et une place pour chaque chose.
Et un jour soudain, dans "son" train et à "sa"place entre les deux sièges elle trouve une lettre qui lui est adressée; elle est aimée.

Jusque là je n'ai pas trouvé de style dans l'écriture, mais ce qui me gêne c'est que je trouve Jeanne irréelle, car elle se mais à marmonner en découvrant ces lettres et à travers celles-ci qu'elle est aimé par un tueur. Et je trouve ses réactions complètement absurdes et sans correspondance avec sa personnalité.
Le lecteur se retrouve face au dédoublement de personnalité de Jeanne, une c'était difficile à concevoir, deux c'est trop.
A partir de là,le lecteur s'enfonce dans un long délire.
Aucune empathie ne se créer avec Jeanne, l'histoire m'a paru cousu de fil blanc.
Pour moi je n'ai pas trouvé un style d'écriture qui m'emballe et l'histoire m'est apparue comme hautement malsaine et non crédible.
Mais ce n'est que mon avis, car pour avoir assister dernièrement à un salon du livre, la file devant le stand de l'auteur était impressionnante.
Commenter  J’apprécie          11


Lecteurs (3847) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Terminus Elicius" de Karine Giebel.

Où Jeanne travaille-t-elle ?

dans une école
dans un commissariat
dans une prison

10 questions
85 lecteurs ont répondu
Thème : Terminus Elicius de Karine GiebelCréer un quiz sur ce livre

{* *}