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EAN : 9782266180757
248 pages
Pocket (13/11/2008)
3.83/5   1786 notes
Résumé :
« Ma chère Jeanne, J'aimerais que vous m'aimiez comme je vous aime. Mais, pour m'aimer, il vous faut me connaître. Savoir ce que je suis… Certains diront un monstre. D'autres chercheront des explications lointaines, surgies de mon passé.

Beaucoup jugeront, condamneront. Mais qui comprendra vraiment ? Vous, je l'espère.

Hier soir, j'étais avec une autre femme que vous.

Mais je ne suis pas resté longtemps avec elle. Just... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (323) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 1786 notes
En 2016, Karine Giebel a profité de la réédition de son premier polar chez Belfond pour ajouter une cerise au gâteau et offrir « Aurore », une nouvelle qui condense en quarante pages les thèmes de « Terminus Elicius » et s'attaque aux bizutages, aux harcèlements à l'école et sur les réseaux sociaux et dénonce le lâche silence des enseignants et la complicité de certains chefs d'établissement.

Alban est un adolescent victime d'une double peine : obèse et bègue… il est la cible de toute sa classe.

Aurore est une adolescente belle et candide : une proie pour le don Juan de sa classe puis une victime les réseaux sociaux.

Ils en sortent essorés et détruits, mais Karine Giebel nous régale d'un final destructeur, impitoyable et sanglant …

Une nouvelle salutaire, qui transmet et quelques pages un message aussi efficace que les trois cents pages du long « Terminus Elicius » qui ne nous épargne aucune gare de la ligne Marseille Miramas.

Une intrigue qui éclaire nos ados sur les ravages de ces harcèlements dont ils ne mesurent pas toujours la brutalité et qui valorise les personnes « différentes ».

Un réel chef d'oeuvre.
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J'avais bien aimé Juste une ombre de Karine Giebel. Pour son terminus elicius, je n'ai pas embarqué.

L'histoire d'une jeune femme, Jeanne, vingt-cinq ans qui prend le train tous les jours même heure direction le boulot, elle s'asseoit toujours à la même place, bref, un train-train quotidien où il ne se passe pour ainsi dire rien dans la vie de Jeanne. Jusqu'au jour où une lettre l'attend dans le train. Elle qui n'a pas d'ami ni d'homme, elle se retrouve charmée par cet inconnu qui semble lui vouer une admiration sans borne. La deuxième lettre est déjà moins enflammée puisque cet Elicius lui avoue avoir commis un meurtre la veille. Il ne compte d'ailleurs pas s'arrêter là, assoiffé par la vengeance.
Pour Jeanne, cela fait beaucoup. Surtout quand sa voix n'arrête pas de la mettre en garde et la pousse à avertir la police.

J'ai donc trouvé ce thriller rudement plat et creux, avec peu de personnages mal travaillés, inintéressants et surtout absolument pas crédibles. Des paires de claques oui à Jeanne. Des fantasmes pareils à son âge et une naïveté incroyable, non, c'est pas possible. Un agacement aussi, se parler à elle-même tout le long de l'histoire, pfff que j'ai trouvé ça lourd. Puis, j'ai attendu et attendu qu'il se passe quelque chose, que germent action, émotions, suspens, même pas, je me suis bien ennuyée.

Bref, le train peut bien siffler trois fois, je reste à quai.
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A force de voir passer des critiques élogieuses sur les livres écrits par Karine Giebel, il fallait que je la rencontre enfin.
Comme à mon habitude j'ai donc commencé par le premier de ses romans qui m'a bien plu.
J'ai trouvé le scénario plutôt original dans sa construction avec cette présentation de Jeanne, jeune femme complexée, inhibée et parano qui voit sa vie chamboulée par l'arrivée d'un admirateur anonyme.
Bien sûr c'était trop beau pour être simple, il y avait forcément un loup...
J'apprécie beaucoup le style (premier roman de l'auteur, je vous le rappelle), sans outrance, sans effet spectaculaire, qui nous fait entrer dans le quotidien insipide et routinier d'une femme qui se dit que peut-être sa vie va changer enfin.
J'aime assez ces romans policiers qui proposent plus qu'une enquête, qui se doublent d'une projection dans les méandres de la psychologie humaine.
Jeanne existe sûrement, nous avons tous rencontré des personnes effacées, timorées et complexées sans imaginer la vie de souffrance et de frustration qui se cache sous cette transparence.
Oui, je ne me suis pas ennuyé dans cette lecture, d'autant que l'intrigue tient la route.
Pour conclure, c'est une belle rencontre et je me programme un nouveau rendez-vous sans hésiter.
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Tous les jours, le même routine. Elle quitte la maison familiale, sa maman pour seule compagnie. Direction la gare d'Istres. Elle monte dans la BB 67400, direction Marseille, la fameuse ligne de la Côte Bleue. le soir, elle fait le chemin inverse, toujours à bord du 17h36. Cela fait un an maintenant qu'elle travaille dans les bureaux du commissariat de Marseille. Jeune femme solitaire, peu sûre d'elle, parlant à son autre, Jeanne n'a quasiment pas de relations sociales, excepté sa mère. Une routine bien installée jusqu'à ce lundi 12 mai où elle découvre, dans le train qui la ramène chez elle, une lettre glissée à côté de son siège habituel. Une lettre d'amour signée d'un certain Elicius. Des mots doux auxquels elle n'est pas habituée et qui la chamboulent. le lendemain soir, une autre lettre dans laquelle Elicius lui avoue un crime commis la veille. Aussitôt, la jeune femme fait le lien avec l'affaire dont est en charge le capitaine Esposito. Jeanne ne sait pas quoi faire. le dénoncer ou conserver ce lien si ambigu qui existe entre eux?

Karine Giebel tisse le portrait d'une femme complexe, effacée et atteinte de TOC. Dès lors qu'un homme mystérieux mais criminel lui avoue son amour mais aussi les meurtres qu'il perpétue, elle est toute retournée. Pour une fois que quelqu'un semble la regarder, elle se sent exister. Bien gentille cette Jeanne, mais on aurait envie de lui mettre quelques claques quand même. Une personne sensée agirait-elle vraiment de la sorte? C'est bien pour ça que l'auteur en fait un personnage ombrageux et renfermé. Quant à l'enquête autour de tous ces meurtres, menée par le capitaine Esposito, le mobile semble un peu tiré par les cheveux. Malgré cela, on se laisse porter par cette intrigue. Voilà un polar gentil qui se lit rapidement...
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Après mon coup de coeur pour l'excellent de force, j'ai voulu me replonger dans l'univers de Giebel avec un engouement que je ne cache pas.

Au premier abord, le résumé de l'histoire m'a beaucoup attiré. Puis, j'étais surtout intriguée par le personnage principal : Jeanne, une jeune femme de 28 ans solitaire, fragile, timide et maladroite qui jongle entre sa mère avec qui elle vit et son boulot de secrétaire dans un commissariat de Marseille.
Pas très ragoûtant comme vie !
Mais il y a ces fameuses lettres qu'elle trouve dans le train qu'elle prend quotidiennement. Certes, écrites par un meurtrier récidiviste nommé Elicius mais dont la beauté de l'écriture la laisse totalement sous le charme.
Terrible dilemme : le dénoncer ou continuer de fantasmer cet amour qui rempli sa misérable vie de bonheur ?

Bon, ici le coup de coeur n'était pas au rendez-vous mais j'ai tout de même passé une agréable moment.
Une réflexion sur la solitude est abordée à travers le personnage de Jeanne.
J'ai pris plaisir à la suivre dans son quotidien, toujours dans l'attente de sa prochaine lettre qui chamboule à chaque fois ses émotions. Giebel met bien en avant les différents sentiments qu'éprouve son personnage selon les situations.
Petite faiblesse quant à l'enquête suivie par le beau capitaine Esposito qui n'est autre qu'un collègue de Jeanne. Je m'attendais à ce que les ficelles soient un peu plus solides.
Par contre, j'ai aimé le sentiment de tiraillement que ressent Jeanne entre Esposito et Elicius, c'est ce qui renforce le dilemme et l'intrigue. La fragilité de son aspect psychologique met le lecteur dans le doute en permanence. Entre ses TOC, sa voix intérieure qui la tourmente, sa méfiance de l'extérieur et son passé qui la ronge, on s'interroge sur son vrai fond.
Certains passages sont un peu fleur bleue mais rien de bien gênant à mon sens.

La fin est plutôt pas mal également. Pas de gros suspense à faire frémir mais c'est un petit roman psychologique qui est vraiment plaisant à lire... et dans le train si possible !
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Citations et extraits (128) Voir plus Ajouter une citation
Alban chercha Maxime du regard. Il le trouva, assis vers le fond de la classe.

— Viens, faut que je te parle.

— M... moi?

Alban esquissa un sourire en entendant l'ennemi bégayer à son tour.

Oui, toi. Magne ou je te fume.

Maxime se leva, s'avança. Ses pas ressemblaient à ceux d'une danseuse ivre morte. Il était pathétique. Il s'arrêta à deux mètres d'Alban.

— C'était bien, avec ma sœur ?
— Ta sœur, mais...
— Oui, ma sœur. Elle s'appelait Aurore, tu l’as déjà oubliée ?
— Non ! Mais...

Alban pressa la détente. Une balle en pleine poitrine. Qui ressortit dans le dos de Maxime, en y faisant un énorme trou. Il s'effondra d'un bloc sous les hurlements hystériques de ses camarades de classe. Certains se mirent sous les tables, d'autres fondirent en larmes. Au rez-de-chaussée, les fenêtres étaient équipées de grilles. Ils étaient tous prisonniers. Personne ne pouvait lui échapper.

Le canon de l’arme se déplaça en direction de Natacha qui s'était planquée derrière une chaise et tremblait de tout son corps.

Si je te prenais en photo maintenant et que je la postais sur Facebook ? menaça Alban. Tu verrais comme tu es laide et ridicule !
— C’était juste pour se marrer ! gémit la jeune fille en érigeant ses bras en bouclier. — Mort de rire.

La balle l'atteignit à l'épaule. Mauvais tir. Forcément, elle n'arrêtait pas de bouger. Alors Alban s’approcha, la colla au sol et posa le canon du Glock sur son front.
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"Ce n'était plus des mots doux, des mots d'amour.
Un cri, un hurlement qu'elle croyait entendre.
Un frisson dans la nuque, des fourmis dans les jambes.
Déstabilisée, Jeanne reprenait ses esprits.
Elle pressentait que cette lecture la conduisait vers un monde dangereux, que ces lettres n'étaient pas inoffensives.....
Qu'elle allait peut- être souffrir...."
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C’est pas parce qu’on ne pleure pas qu’on ne souffre pas.
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Mais, soudain, elle remarqua quelque chose d’inhabituel: un morceau de papier avait glissé à côté de son siège. Elle l’attrapa et constata qu’il s’agissait d’une enveloppe blanche. En la retournant, elle resta stupéfaite de voir son prénom inscrit dessus. Un message pour elle. A moins que ça ne soit pour une autre Jeanne ? Non, ridicule ! Elle était sans doute la seule Jeanne à s’asseoir toujours à la même place, dans le même train.
Elle demeura perplexe de longues minutes, redoutant un piège. Elle avait posé la missive sur ses genoux et la regardait sans faire le moindre mouvement.
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La ville s'éveillait à peine, il devait être 6 heures du matin, pas plus. Une douce lumière et peu de bruit encore. Le calme avant l'explosion de vie. Esposito laissait son esprit voler au-dessus des toits. Les pêcheurs avaient déjà pris la mer depuis longtemps pour rapporter leur butin à l'heure dite. les hommes du Port Autonome s'activaient sur les docks aidés de grues titanesques... Tout ça, sous le regard bienveillant de la Bonne-Mère, juchée en haut de son piédestal. Marseille, immense, chamarrée, cosmopolite. Généreuse. Exubérante et indisciplinée. Un caractère bien trempé, des saveurs particulières entre mer et collines provençales. Selon son humeur, on pouvait s'y perdre ou s'y retrouver. Mais toujours s'y attacher.
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Où Jeanne travaille-t-elle ?

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