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En 2016, Karine Giebel a profité de la réédition de son premier polar chez Belfond pour ajouter une cerise au gâteau et offrir « Aurore », une nouvelle qui condense en quarante pages les thèmes de « Terminus Elicius » et s'attaque aux bizutages, aux harcèlements à l'école et sur les réseaux sociaux et dénonce le lâche silence des enseignants et la complicité de certains chefs d'établissement. Alban est un adolescent victime d'une double peine : obèse et bègue… il est la cible de toute sa classe. Aurore est une adolescente belle et candide : une proie pour le don Juan de sa classe puis une victime les réseaux sociaux. Ils en sortent essorés et détruits, mais Karine Giebel nous régale d'un final destructeur, impitoyable et sanglant … Une nouvelle salutaire, qui transmet et quelques pages un message aussi efficace que les trois cents pages du long « Terminus Elicius » qui ne nous épargne aucune gare de la ligne Marseille Miramas. Une intrigue qui éclaire nos ados sur les ravages de ces harcèlements dont ils ne mesurent pas toujours la brutalité et qui valorise les personnes « différentes ». Un réel chef d'oeuvre. + Lire la suite |