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4,42

sur 3717 notes
Comment résumer cette histoire ? Pour moi il s'agit d'un livre documentaire en tout cas le début. On rentre dans le sordide dans l'horreur de l'esclavagisme comme on imagine qu'il existe de nos jours, de maniere cachée à huis clos. On rencontre Tama qui est vendue à 8 ans. Les chapitres sont durs, angoissants, glauques à lire. Les détails des souffrances endurées (physiques et morales) intolérables à imaginer.
La seconde partie du livre est à mon sens un peu trop Etait il utile de lui faire revivre tout ça ????
Vient se greffer une histoire d'amour qui finie mal.... Mme Giebel n'a pas pitié de ces lecteurs et parfois c'est dommage car j'aurais voulu une fin heureuse.
Pour les connaisseurs de l'auteure on a un mixe de plusieurs romans sur l'histoire d'amour. Des gens bousillés par la vie.
En parallèle on découvre Gabriel qui aura son rôle à jouer.
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Je tiens à remercier énormément Agnès Chalnot Communication pour sa confiance ainsi que les Editions Belfond pour l'envoi de ce service-presse qui pour moi sera l'un de mes coups de coeurs de l'année 2018 ! Un conseil : ne passez pas à côté !

L'an passé, je vous avais fait part de mon coup de coeur pour le recueil de nouvelles de Karine Giebel, « D'ombre et de silence ». Cette année ne dérogera pas à la règle car j'ai tout simplement A-D-O-R-é son dernier - « pavé » si je puis dire – « Toutes blessent, la dernière tue ». Surtout, ne vous effrayez pas par le nombre de pages car ce serait vraiment dommage. Malgré ces 740 pages, je l'ai dévoré en à peine deux jours. Une fois commencé, il est difficile de déposer ce livre, au risque de se désociabiliser totalement du monde extérieur. Les chapitres sont courts et filent à toute allure, trop vite pour moi.

M'émouvoir par des mots, au contraire des images, n'est vraiment pas chose aisée. Pourtant ici, je dois me confesser et avouer : l'auteure y parvient et ce, à plusieurs reprises en plus. Si j'ai un jour la chance que Karine Giebel lise une de mes chroniques, je souhaiterais qu'elle sache que pour cela - car ce n'est vraiment pas chose aisée - elle est une de mes auteures favorites et pour lesquelles j'ai le plus de respect. Si j'avais pu être écrivaine, j'aurais aimé avoir la plume qu'elle déploie dans chacun de ses romans. Autant, on peut parfois être un peu sceptique par l'unanimité de très nombreuses critiques allant toutes dans le même sens (pour ce titre par exemple) autant c'est plus qu'amplement mérité.

On découvre en parallèle deux histoires. D'abord, celle de Tama, depuis sa naissance dans un petit et pauvre village marocain jusqu'à sa vente à une famille franco-marocaine de la banlieue parisienne où elle sera utilisée à titre d'esclave et où aucun cadeau ne lui sera jamais fait. A côté, il y a celle de Gabriel, homme torturé et vivant en reclus, pour lequel non plus la vie n'a pas été tendre. Bien entendu, on se doute que leur destin sera de se rencontrer d'une manière ou d'une autre. Pourtant, vous serez surpris car les apparences sont parfois trompeuses et surtout, dans les livres de Karine Giebel.

Ce qui est dur et effrayant dans ce livre, c'est de se dire que la réalité n'est pas si éloignée de la fiction ; combien d'enfants (!) et jeunes femmes sont vendues chaque année pour être utilisées comme esclave auprès de familles européennes ou autres, pas forcément fortunées pour autant ? Les chiffres en feraient frémir plus d'un et pourtant, c'est le quotidien de ces trop nombreuses jeunes filles et femmes.

La justesse des émotions et de son écriture en fait un grand roman, difficilement classable mais qui ne s'oublie pas facilement. Une fois les dernières pages tournées, il est vraiment pénible de se séparer de ses personnages, auxquels on n'a pu que s'attacher et qui m'hanteront sûrement encore quelque temps…
Lien : http://musemaniasbooks.blogs..
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Quel pied de retrouver enfin LA plume de l'une de mes auteurs favorites…..après ses 2 dernières sorties qui ressemblaient plus à des obligations de rendement qu'autre chose à mes yeux, je commençais à désespérer mais l'enfant prodigue est toujours en présente et bien présente, je vous le garanti. Voici un roman qui restera dans votre tête et qui vous marquera
En revanche, avant d'entamer ma lecture, j'avais lu quelques avis en travers et j'avais remarqué que la comparaison avec Meurtres pour rédemption était légion. Après lecture, je confirme mon étonnement et ne comprends le pourquoi du comment : Evidemment que ce dernier roman ne lui ressemble pas et que les ressentis de lecture ne sont pas les mêmes. Il ne manquerait plus que ça!!! Je suis membre du fan-club de Marianne et j'aurais été très déçu de ressentir des choses similaires en lisant son dernier roman.
Il y a juste une seule chose qui m'a profondément choqué à l'issue de ma lecture qui traite comme tout le monde le sait, de l'esclavage moderne sous toutes ses formes et sous toutes les coutures : Comment, Mme Giebel peut-elle traiter d' un tel sujet et rendre ses lecteurs esclave de sa plume de cette manière? Il n'y a que moi que ça interpelle? C'est quand même un tantinet paradoxal non….
En tout cas, je ne peux que vous conseiller la lecture de ce roman, c'est un beau et grand retour de Maître Giebel ;)
Mai - 737
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Coup de coeur pour la plume de cette autrice.

⚠ Je préfère vous prévenir : âmes sensibles s'abstenir. Ce livre est d'une extrême violence et peut parfois donner la nausée.
MAIS, malgré cela, cette lecture était dingue et ultra addictive.
Certains personnages étaient ultra attachants, d'autres dérangeants et d'autres ultra détestables.

Je n'oublierai jamais Tama et Tayri. Ni Gabriel. Ni cette histoire d'amour incroyable qui m'a à la fois dérangée et bouleversée.

Merci Karine Giebel pour votre travail et il me tarde de vous lire à nouveau ❤
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Une plongée en enfer avec ce roman, et une triste réalité. Karine Giebel décrit, à travers l'existence de Tama, le monde sans pitié de l'esclavagisme moderne.

Avec d'horribles détails, elle nous expose le quotidien d'enfants, de jeunes filles et femmes dans notre société où personne ne fait attention à ses voisins. Des voisins qui sont peut-être des tortionnaires.

Les destins croisés de Gabriel et de Tama montrent bien dans quel monde indifférent aux autres, des personnes vivent des horreurs.

L'écriture est incisive, les personnages des tortionnaires glaçants. Mais au milieu de ce sombre, la lumière de celles qui subissent.

Un roman à réfléchir !
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Je me suis lancée dans la première lecture de cette auteure, et ce fut une révélation. Je n'ai qu'une envie, courir m'acheter tous ses autres bouquins.

Tout était réuni dans ce livre. Ne jamais savoir si l'héroïne va s'en sortir un jour, des moments horribles, impitoyables, d'autres qui redonnent espoir... Une noirceur immense, qui m'a (c'est bizarre dit comme ça) fait aimer le livre encore plus!

Je m'attendais un peu à cette fin, mais ça n'enlève en rien la profondeur et l'émotion de ce livre. 5 étoiles !
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Un formidable thriller plein de rebondissements. Jusqu'à la 786 ème et dernière page.
De la haine, de l'amour, de la violence tous ces sentiments décuplés, décrits ,certains avec cruauté d'autres avec tendresse.
Nous nageons dans l'horreur à certains moments car on se demande comment des gamines peuvent subir de la part d'adultes autant de coups, de hargne et de sadisme. Mais tout s'enchaine. On lit ce roman sans en rater une miette et quand on arrive à la fin, on est presque frustrés.
Du bon thriller du bon Giebel.
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Une gamine vendue par sa famille à l'âge de huit ans, et les années de souffrance qui s'en suivent. Louée par une riche famille Française de la banlieue parisienne, Tama est réduite à l'état d'esclave, victime d'actes de torture, tant physiques que psychologiques.

Mais son instinct de survie et une sacrée dose d'espoir décuplent en elle une force de caractère insoupçonnée.

Au fil de ses années de prisonnière, elle se forge une carapace mais aussi une arme redoutable qui sera en partie sa planche de salut : la lecture. Elle apprend toute seule, en cachette de ses bourreaux, avec uniquement la volonté et les capacités d'une enfant de son âge. Elle ne connaît rien du monde extérieur puisqu'elle n'a pas le droit de sortir de la maison, si bien que lorsque les événements l'obligent à quitter cette famille malsaine, Tama est perdue et sa peine est presque incompréhensible.

Le temps passe, et la fillette rencontre Izri, fils de la femme qui l'a arrachée à sa famille paternelle, au gré des maisons dans lesquelles elle est exploitée.

Elle encaisse tellement de coups, de maltraitance et d'acharnements, qu'Izri la sauve de justesse, envers et contre tous.

C'est une histoire poignante, avec des airs de « Princesse Sarah » version trash.

Les pages se tournent vite, les personnages prennent vie rapidement. Les situations, aussi glauques ou terribles soient-elles, sont parfaitement crédibles dans le monde actuel pour peu qu'on ouvre un peu les yeux sur ce qui nous entoure.
Lien : https://clairestoriesblog.wo..
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Le livre que je viens de refermer m'a assommé par sa dureté et surtout on le quitté avec aucune illusion sur le genre humain à notre époque en France où l'esclavage est toujours une réalité cachée.
Impossible d'en dévoiler l'histoire sans livré la trame de ce livre
La lecture est parfois très dure , il faut s'accrocher pour supporter ces scènes de brutalité immondes de la part de femmes, de plus sur une enfant ,dès l'âge de 8 ans ,qui est traitée moins bien qu'un animal .
Mais on s'accroche ,on veut savoir comment cela va se finir,est ce que cette enfant devenue adolescente verra enfin le bout du tunnel
Des personnages, à la fois, êtres de douleur et aussi de tendresse
Un livre coup de poing que j'ai lu effrayée par tant de noirceur et un peu réconfortée de temps en temps par cet amour qui nait entre deux êtres déchirés par la vie
Un livre qui va me rester longtemps en mémoire et qui me donne envie de lire d'autres romans de cette auteure que je ne connaissais pas
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Attention , je préviens ceux qui ne connaîtraient pas encore cette auteure que l'univers des livres de Karine Giebel n'est pas vraiment celui des oeuvres de la comtesse de Ségur  !
Lire «Toutes blessent , la dernière tue» , c'est plonger dans un monde de violence , un monde terrible où les rapports humains ne sont que domination et soumission ; un monde où les cauchemars sont réalité .
Un univers où il faut se battre pour vivre …. ou juste survivre . Heureusement , quelques lueurs d' humanité viennent éclairer
ce sombre tableau .
Dans ce roman , Karine Giebel nous raconte , toujours dans un style incisif , la vie de Tama .
Cette jeune Marocaine est emmenée en France pour y trouver ( soi-disant ) une vie meilleure mais finalement , elle y est réduite en esclavage par d'odieuses familles .
Ce pavé de presque 800 pages se lit très rapidement , sans aucune longueur ( contrairement à «Purgatoire des innocents» ) et accroche le lecteur de bout en bout .
Un des meilleurs de cette auteure .
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