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Citations sur La trilogie des gemmes, tome 1 : Rouge rubis (149)

-Pour lady Arista, tous ceux qui ont les cheveux plus longs qu'une allumette ressemblent à des filles. Ce serait vraiment dommage de couper tes belles boucles.
-Elles repousseront. Tu me les coupes toutes, hein ?
-Je n'y arriverai pas avec des ciseaux à ongles. Il faut que tu ailles chez le coiffeur.
-Mais si, tu sauras le faire, dit Nick, plein de confiance.
Il ne se rappelait manifestement plus que je lui avais déjà coupé les cheveux avec des ciseaux à ongles et qu'il ressemblait ensuite à un poussin vautour tout frais éclos.
J'avais sept ans et lui trois. Je voulais ses boucles pour me faire une perruque.
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— Quand il me regarde avec ses grands yeux bruns, j'ai envie de lui donner des noisettes.
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La limousine était devant la porte. Mon coeur se mit à battre un peu plus fort.
Le souvenir de la soirée précédente me troublait encore.
- Wouahhh ! Qu’est-ce que c’est que cette caisse ? s’exclama Gordon avec un petit sifflet d’admiration. Alors c’est peut- être vrai ce qu’on raconte : il paraît que Madonna a mis sa fille dans notre école... incognito, of course, et sous un faux nom.
- Sûr, dit Leslie en clignant des yeux au soleil. C’est pour ça qu’on vient la chercher en limousine. Pour que personne ne la remarque...
La limousine avait été repérée par d’autres élèves. Cynthia et sa copine Sarah se tenaient aussi dans l’escalier, les yeux écarquillés. Elles ne regardaient pas la voiture, mais un peu plus loin vers la droite.
- Et moi qui pensais que cette affreuse bûcheuse se fichait pas mal des garçons, dit Sarah. Surtout de ce genre de modèle de luxe.
- C’est peut-être son cousin, avança Cynthia. Ou son frère.
J’agrippai Leslie par le bras. Gideon était là, dans notre cour, plus cool tu meurs, en jean et tee-shirt. Et il parlait avec Charlotte.
Leslie comprit tout de suite.
- Ben, je croyais qu’il avait les cheveux longs, me dit-elle sur un ton réprobateur.
- Ils sont longs, non ?
- Mi-longs, précisa Leslie. Ça fait toute la différence. Super cool !
- Il est pédé, Je parie cinquante livres qu’il est pédé, lança Gordon.
Il appuya son bras sur mon épaule pour pouvoir mieux voir entre Cynthia et moi.
- Oh, mon Dieu, il la touche, s’affola Cynthia. Il lui prend la main !
Le sourire de Charlotte se devinait d’ici. Elle ne souriait pas souvent (mis à part son sourire à la Mona Lisa), mais quand elle le faisait, elle était ravissante.
Avec une petite fossette au coin de la bouche. Gideon devait la voir aussi et il ne la trouvait très certainement pas du tout banale.
- Il lui caresse la joue !
Oh, mon Dieu. Vraiment ! Je ne pouvais plus ignorer le pincement au coeur que je ressentais.
- Et maintenant il l’embrasse !
Nous retînmes toutes notre souffle. On avait véritablement l’impression que Gideon allait embrasser Charlotte.
- Mais seulement sur la joue, dit Cynthia, soulagée. C’est tout de même son cousin. Gwenny, s’il te plaît, n’est-ce pas que c’est son cousin ? !
- Non, dis-je. Ils n’ont aucun lien de parenté.
- Et il n’est pas homo non plus, ajouta Leslie.
- Tu paries quoi ? T’as qu’à regarder sa chevalière !
Charlotte fit encore un grand sourire à Gideon et partit d’un pas léger. Sa mauvaise humeur s’était visiblement envolée.
Gideon se retourna vers nous. Je me doutais bien du spectacle que nous lui offrions : quatre filles et Gordon en train de le regarder en gloussant.
Des filles de ton genre, j’en connais.
Pile poil ce qu’il pensait. Bravo.
- Gwendolyn, cria Gideon. Te voilà enfin !
Cynthia, Sarah et Gordon s’arrêtèrent de respirer en même temps. Moi aussi, pour être honnête. Leslie fut la seule à rester zen. Elle me poussa légèrement en avant.
- Presse-toi un peu. Ta limousine t’attend.
En descendant l’escalier, je sentais les regards des trois autres dans mon dos.
Ils étaient sans doute tous restés bouche bée. Gordon surtout.
- Salut, dis-je à Gideon.
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Ex hoc momento pendet aeternitas ( De ce moment dépend l'éternité)
Inscription sur un cadran solaire, Middle temple, Londres.
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- James, est-ce que tu as déjà embrassé une fille?
- Pardon?
- Est-ce que tu as déjà embrassé?
- Ce n'est pas convenable de parler ainsi, miss Gwendolyn.
- Alors tu n'as jamais embrassé?
- Je suis un homme, dit James.
- Qu'est-ce que c'est que cette réponse?
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Parfois, il faut battre les gens avec leurs propres armes. Le truc, c'est de ne jamais montrer la moindre hésitation dans la conversation et de glisser en passant le nom d'un auteur de best-seller reconnu, au mieux l'un de ceux dont on a vraiment lu le bouquin. D'autre part : plus les noms ont une consonance exotique et étrangère, et mieux c'est.
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Dehors, dans le couloir, des voix se firent entendre.
- Où tu vas ? demanda une voix d’homme, d’un ton plutôt furieux.
- N’importe où ! loin de toi ! répondit une autre voix.
C’était celle d’une jeune fille... d’une jeune fille en pleurs, plus exactement. À ma grande frayeur, elle entra dans la pièce en courant. Et le type à ses trousses. J’aperçus leurs ombres flottantes à travers le rideau.
Ah, évidemment ! Parmi toutes les salles disponibles à l’étage, il fallait justement qu’ils choisissent la mienne !
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On sait bien que c'est toujours l'espoir qui meurt en dernier.
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- Prête ?
- Prête, si tu es prêt.
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Ex hoc momento pendet aeternitas
(De ce moment dépend l’éternité).
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