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Citations sur La trilogie des gemmes, tome 1 : Rouge rubis (149)

- Joli ruban de velours, dis-je avec toute la moquerie dont j’étais capable. Mrs Counter, notre prof de géo, a exactement le même !
Au lieu de se fâcher, Gideon afficha un sourire en coin.
- Oh, ce ruban n’est encore rien. Attends de me voir avec une perruque.
À vrai dire, c’était déjà fait.
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"La première chose que je vis en retirant mon bandeau fut Gideon, un haut-de-forme sur la tête. J'éclatai aussitôt de rire.
Ah ! Cette fois c'était lui l'idiot au chapeau !"
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- C'est une gamine! l'interrompit Gideon. Elle ne sait rien de rien.
Je rougis. Non mais, quelle insolence! Cet idiot, ce prétentieux... joueur de polo!"
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Ayant vu les deux premiers films, j'étais assez curieuse de lire les livres. Habituellement je n'aime pas lire l'histoire en l'ayant déjà vu an adaptation cinématographique mais je dois dire que cette fois ci cela ne m'a pas posé de problème.
Le livre est prenant, et les pages défilent...On ne voit pas le temps passer, on entre sans problème dans l'histoire ! Je le recommande vivement !!
Cependant concernant le film, je ne suis pas d'accord avec certains commentaires, il n'est pas vraiment fidèle au livre ! Les passages clés sont inversés, Je pense qu'il faut apprécier le livre et le film séparément.
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-Le secret, c'est le secret du secret, réussit-elle à sortir entre deux salves de rire.
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- Et ça ne fait rien à votre mari de savoir que vous travaillez pour une loge secrète qui garde dans sa cave une machine à remonter le temps ?
Mrs Jenkins éclata de rire.
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Mais je n’avais guère le choix. Il ferait bientôt nuit noire et il fallait bien que je passe la nuit quelque part au chaud. Et sans me faire découvrir par Jack l’Éventreur. Mon Dieu !
Quand est-ce qu’il circulait celui-là, au fait ? Et où traînait-il ? Espérons que ce n’était pas par ici, dans cet honnête Mayfair !
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- Demande-lui s’il n’aurait pas enterré un trésor quelque part, fut en revanche la première chose à laquelle pensa Leslie quand je les présentai l’un à l’autre.
Malheureusement, James n’avait enterré aucun trésor nulle part. Il s’était trouvé plutôt vexé que Leslie l’en crût capable.
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_ Si tu veux, tu peux aussi tartiner ton chemisier avec mon assiette, ajouta Leslie.
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Je cherchai une cachette, mais la pièce était sobrement meublée. Il y avait une sorte de canapé sur des pieds arqués dorés, un bureau, des chaises rembourrées, rien derrière quoi se dissimuler à moins d'avoir la taille d'une souris. Je n'avais plus qu'à trouver refuge derrière l'un des rideaux dorés qui tombaient jusqu'au sol... pas vraiment le genre de cache originale. Mais pour l'instant, personne ne me cherchait non plus
Dehors, dans le couloir, des voix se firent entendre.
- Où tu vas ? Demanda une voix d'homme, d'un ton plutôt furieux.
- N'importe où ! loin de toi ! répondit une autre voix.
C'était celle d'une jeune fille... d'une jeune fille en pleurs, plus exactement. A ma grande frayeur, elle entra dans la pièce en courant. Et le type à ses trousses. J'aperçus leurs ombres flottantes à travers le rideau.
Ah, évidemment ! Parmi toutes les salles disponibles à l'étage, il fallait justement qu'ils choisissent la mienne !
- Laisse moi tranquille ! Dit la fille.
- Il n'en est pas question, fit l'homme. Chaque fois que je te laisse seule, tu en profites pour faire n'importe quoi.
- Va-t'en ! Répéta la fille.
- Non, je ne m'en irai pas. Ecoute, je suis désolé pour ce qui s'est passé. Je n'aurais pas dû le tolérer.
- Mais tu l'as fait ! Parce que tu n'avais d'yeux que pour elle !
L'homme rit doucement.
- Tu es jalouse !
- Ça te plairait, hein ?
Eh bien, super ! Deux amoureux en bisbille ! Ça pouvait durer. J'aurais le temps de m'encroûter derrière ce rideau avant de revenir dans le présent et de me trouver face à Mrs Counter en plein cours d'anglais. Je pourrais peut-être lui expliquer que j'avais participé à une expérience de physique. Ou que j'avais été là tout le temps, sans qu'elle me remarque.
- Le comte va se demander où nous sommes passés, dit l'homme.
- Il n'a qu'à envoyer à nos trousses son frère d'âme transylvanien, ton comte. En fait, il n'est même pas comte. Son titre est aussi faux que les joues roses de cette... Comment c'était déjà son nom ?
Dans sa colère, la fille n'arrêtait pas de renifler.
Tout ça m'avait un air connu. Bien connu, même. Je risquai discrètement un oeil derrière le rideau. Ils se trouvaient de profil juste devant la porte. La fille était vraiment une fille et elle portait une robe fantastique, de soie bleu nuit et de brocart brodé, dont le bas était si large que ça devait être coton de passer par une porte normale avec ça. Elle avait des cheveux blanc neige, qui formaient une montagne étrange sur sa tête et retombaient en boucles sur ses épaules. Ce ne pouvait être qu'une perruque. L'homme avait aussi les cheveux blancs, retenus sur la nuque par un ruban. Malgré leurs cheveux de vieux, ils paraissaient très jeunes, et très beaux aussi, surtout l'homme. En fait, c'était plutôt un jeune homme, dans les dix-huit ou dix-neuf ans, peut-être. D'une allure à couper le souffle. Un parfait profil de mâle, je dirais. Pour le voir encore mieux, je me penchai beaucoup plus que je ne le voulais.
- J'ai déjà oublié son nom, dit le garçon en continuant à rire.
- Menteur !
- Le comte ne peut rien au comportement de Rakoczy, dit le garçon, redevenu tout à fait sérieux. Il va certainement le punir. On ne te demande pas d'apprécier le comte, tu dois seulement le respecter.
La fille émit un reniflement de mépris et elle me sembla de nouveau étrangement familière.
- Je ne dois rien du tout, dit-elle en se tournant brusquement vers la fenêtre.
C'est-à-dire vers moi ! Au moment de plonger derrière le rideau, je me figeai sur place.
C'était impossible !
La fille avait mon visage. Je jetai un regard dans mes propres yeux effrayés !
La fille parut tout aussi stupéfaite que moi, mais elle se remit rapidement de sa frayeur. Elle fit un geste de la main sans équivoque.
Cache-toi ! Disparais !
Oppressée, je rentrai la tête derrière le rideau. Qui était-ce ? Une telle ressemblance, ce n'était pas possible. Il fallait jeter de nouveau un oeil.
- Qui est-ce ? dit le garçon.
- Rien ! répondit la fille.
Est-ce que ce n'était pas ma voix aussi ?
- A la fenêtre.
- Il n'y a rien !
- Et si c'était quelqu'un derrière le rideau, qui nous esp...
La phrase se termina dans un son de surprise. Puis soudain le silence. Que s'était-il encore passé ?
Sans réfléchir, je poussai le rideau sur le côté. La fille qui me ressemblait pressait ses lèvres sur celles du jeune homme. D'abord il se laissa faire, puis il lui enlaça la taille et l'attira vers lui. La fille fermait les yeux.
D'un coup, des tas de papillons se mirent à danser dans mon ventre. C'était étrange de se regarder soi-même en train d'embrasser. En fait, je ne me débrouillais pas si mal. Il était clair que la fille n'embrassait le garçon que pour le détourner de moi. C'était gentil de sa part, mais pourquoi faisait-elle ça ? Et comment passer près d'eux sans me faire remarquer ?
Dans mon ventre, les papillons se muèrent en oiseaux voletants, et l'image du couple enlacé s'estompa à mes yeux. Et puis, je me retrouvai brutalement dans la classe des sixième.
Silence parfait.
Je m'attendais à des cris horrifiés des élèves et peut-être même à voir Mrs Counter tourner de l'oeil. Mais la salle était vide. Je soupirai de soulagement. Cette fois-là, au moins, j'avais eu de la chance. Je me laissai tomber sur une chaise et posai ma tête sur le pupitre. Pour l'instant, ce que j'avais vécu dépassait mon entendement. Cette fille, ce joli garçon, le baiser...
La fille faisait plus que me ressembler.
La fille, c'était moi.
Aucune erreur possible. Je m'étais parfaitement reconnue à la cicatrice sur la tempe en forme de demi-lune, dont tante Glenda avait toujours dit que c'était ma "drôle de petite banane".
Une telle ressemblance, ça ne pouvait pas exister.
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