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3,79

sur 212 notes
Ugh.

A chaque fois que je m'y remettais j'avais une appréhension teintée de fatigue. Les 200 dernières pages m'ont fatiguée et j'ai trouvé le style plein de répétitions et de synonymes usant.

Quant à l'histoire, elle est au mieux malsaine. Il y a certes quelques réflexions intéressantes mais elles ne suffisent pas à rendre ce livre bon.
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un récit documenté. Un style allègre dans une partie de l'histoire qui l'est beaucoup moins. L'auteur nous raconte l'Allemagne des guerres, des juifs allemands qui comme la grenouille se laissent prendre au piège de l'eau qui chauffe doucement. J'aimé le style, la recherche du vocabulaire et l'histoire.
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Comme à l'habitude de FOG (pour les intimes!), dont j affectionne particulièrement l'écriture, ce roman purement fictif s'inscrit lui dans un contexte historique bien réel que celui de l'Allemagne nazie. Au travers des pérégrinations de deux familles allemandes, intégrées et bourgeoises mais juives, FOG essaye de montrer, de comprendre peut être, ce qui peut pousser tout un peuple à vouloir rayer de la surface du globe un groupe de population (je fais une parenthèse car d'autres ont été persécuté pour d autres raisons et qu il convient de ne pas les oubliés). On tire les fils de raisonnement invraisemblable mais malheureusement vrai pour justifier l'injustifiable.
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FOG essaie de livrer ici sa vision des causes de l'accession au pouvoir du Schmock.
Au final, on arrive toujours au même constat sur l'absurdité du destin et la naïveté générale d'une partie d'un peuple qui se disait qu'Hitler était tellement stupide et psychopathe à la fois qu'il n'y arriverait jamais.
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l'histoire de la montée du nazisme me passionne car me ramène à l'histoire de ma propre famille. ce livre m'a boulversée et hanté mes pensées longtemps après longtemps la sa ecture ..
Et je l'ai lu pendant la mise en place du pass sanitaire
L'émotion était à son comble
j'en ai pleuré...
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Dès le début, F-O G donne le ton. Retrouvailles à 118 ans d'un gradé nazi et de Lila, 90 ans, gamine juive qu'il avait sauvée, une amourette platonique qu'ils sont bien décidés à consommer!

L'écriture de F-O G est impériale, un mélange explosif d'horreur et d'humour juif qui au travers de deux familles allemandes retrace intelligemment la montée du Nazisme et d'Hitler.

Je me suis régalé de ses maximes, bons mots célèbres, autodérision juive et en fin de compte ce peuple en ressort grandi!
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Si un jour on vous traite de schmock, prenez l'air fâché, car c'est une pure insulte, juive. Hitler en a écopé, et lui, il faut dire qu'il le méritait !

Ce roman bouillonnant et alerte est parti d'une réflexion que se faisait l'auteur depuis toujours : comment cela se peut-il que des Allemands polis, cultivés, nourris de littérature et de musique par d'illustres maitres, puissent supporter un Schmock tel qu'Hitler, pataud, laid, grossier, malade mental et aux décisions effroyables ?
Il faut dire que l'auteur lui-même compte dans sa famille au sens large des sympathisants nazis et des victimes des camps de concentration.
Alors, je comprends tout à fait qu'il ait voulu mettre les points sur les i et analyser cette situation que beaucoup d'Allemands ont finalement vécue.

Avec l'humour qui le caractérise, Franz-Olivier Giesbert nous entraine dans l'histoire bouillonnante de deux familles (et même trois) d'ascendance juive ou mi-juive, allemandes, depuis l'aube du vingtième siècle jusqu'à des décennies plus tard. C'est vif, vrai et vivant, avec d'innombrables références historiques de toute sorte et plein de personnages connus, aimés ou exécrés, Hitler n'en est pas le moindre et celui-là, je peux vous dire qu'il en prend pour son grade!

Avec son esprit caustique, l'auteur m'a fait sourire tout en me cultivant. Quoi de mieux, finalement, qu'apprendre sans en avoir l'air, tout en avalant les atrocités commises au 20e siècle ?
Hitler ? Ah oui, ce schmock au nez tellement gros qu'il s'est fait pousser la moustache pour ne plus qu'on le voie ! Ce schmock à l'haleine satanique, tellement nauséabonde qu'on en tomberait dans les pommes ! Ce schmock qui fait des gaz à qui mieux mieux et à côté duquel il ne vaut pas mieux se tenir de peur d'être asphyxié ! Ca fait du bien, de lire des choses pareilles, l'auteur s'est défoulé, et je lui donne entièrement raison.
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FO Giesbert n'a décidément pas froid aux yeux pour oser s'attaquer à un sujet comme celui-ci : la résistible montée du nazisme que peu pourtant ont essayé de contrer et quand la lucidité fut venue, l'horreur était déjà totale sur le pire régime que l'humanité ait pu concevoir dans un des pays les plus civilisé au monde.

Par une belle histoire de relations humaines, d'amitiés ou d'amour, FOG a construit un superbe roman, vu de l'intérieur de cette Allemagne méconnaissable, tout comme les autres démocraties d'une inouïe lâcheté. Sa documentation personnelle est forte (cf. la bibliographie en fin d'ouvrage) et lui a permis de construire un roman vrai où le romancier cède souvent sa plume et son encrier au journaliste-historien. Quelques incursions de l'auteur permettent de mieux comprendre le contexte et surtout de tirer les leçons sur une horreur qui pourrait hélas se répéter et le populisme montant lui donnerait raison.

Le récit est captivant de bout en bout et au-delà du plaisir littéraire (le style du journaliste prend régulièrement le dessus sur le style plus strictement littéraire) ce roman a l'énorme mériter d'être instructif et de plaider pour une lucidité et un courage humanistes que seules des démocraties peuvent et doivent porter.

Le rocambolesque début (les retrouvailles des êtres aimés, l'un de 116 ans et l'autre de 90 ans) et la substitution de personnages à la fin du récit n'apportent rien, tirent plutôt la force du roman vers le bas, mais au final, il reste très fort et mériterait de se trouver sur la liste des lectures « obligées » dans l'enseignement secondaire.
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Comment décrire une tragédie avec beaucoup d'humour.
On retrouve ici la caractéristique de Franz Olivier Giesbert, qui dit brutalement les choses c'est son côté salé avec une certaine légèreté, c'est son côté sucré.
Le fil rouge de ce roman est émouvant.
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Dans son avant-propos, F.O.G nous donne la définition du mot schmock. Ce mot yiddish est plutôt obscène et a trois sens : pénis, con, salaud.

L'écriture de ce roman est partie de l'envie de l'auteur de comprendre comment le peuple allemand a pu adhérer aux idées d'Hitler.

Un questionnement qu'il porte en lui depuis l'adolescence : » Ces questions là n'ont plus cessé de me hanter. Par quelle aberration, à cause de quelles complaisances, de quelles lâchetés, le nazisme fut il possible ? Qu'était-il arrivé à l'Allemagne qui, avec l'Autriche avait enfanté J.S. BACH, Hildegarde de Bingen et Rainer Maria Rilke ? Comment cela a-t-il pu advenir ? »

C'est à travers l'histoire de deux familles allemandes prospères et amies que F.O.G. va tenter de répondre.

De la fin de la Première Guerre Mondiale à la fin de la Seconde, nous suivons le destin des Gottsahl et des Weinberger. Ces derniers ont dans leur généalogie une grand-mère juive, ce qui va radicalement changer leur vie au moment de l'arrivée des nazis au pouvoir, alors qu'ils n'ont jamais pratiqué.

Les Weinberger sont de vrais patriotes et ne peuvent croire qu'ils risquent un jour de ne plus être considérés comme des citoyens allemands.

Les Gottsahl, eux, ne peuvent imaginer que cet Hitler, simple caporal, pas très intelligent, puisse un jour diriger un pays comme l'Allemagne.

Et pourtant, l'avenir va leur donner tort.

Franz-Olivier Giesbert explique les mécanismes, les manipulations, les intimidations, l'aveuglement ou la lâcheté qui ont permis à un déséquilibré d'accéder au pouvoir et de tuer des millions d'êtres humains.

On peut trouver dans les situations réelles décrites dans ce roman un parallèle avec certains évènements actuels.

Soyons vigilants…

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