Ce tome fait suite à JLI 3 et il contient les épisodes 23 à 30 de la série. À compter de l'épisode 26, la série est rebaptisée Justice League America, puisqu'il s'ouvre en parallèle une branche européenne de la Justice League.
Épisode 23 (dessins de
Kevin Maguire) - La Justice League doit enlever les décombres d'un vaisseau sur île isolée. Guy Gardner n'hésite pas à enlever tout d'un coup grâce à son anneau de pouvoir, en oubliant les règles de base de la résistance des matériaux. du coup, ce ménage prend beaucoup plus de temps que prévu, surtout pour Mister Miracle (Scott Free). Sur l'île d'en face, 5 supercriminels (de troisième zone, en connaissez-vous un : Major Disaster, Multi-Man, Big Sir, Clue-Master et Clock King ?) et leur technicien essayent de réparer un autre vaisseau pour s'enfuir.
Épisode 24 & 25 (illustré moitié par
Ty Templeton et moitié par
Kevin Maguire) - La première partie se concentre sur la quête de Maxwell Lord pour savoir quel effet a eu, sur lui, la bombe génétique déclenchée pendant Invasion: Secret No More. C'est ici qu'il acquière ses célèbres saignements de nez. Dans la deuxième partie, Oberon a organisé un buffet dans l'ambassade de la JLI pour recruter des nouveaux membres. La réception finit par être interrompue par le retour des mini-Khunds. Cet épisode sert de prélude à la création de la branche européenne de la Justice League (série dérivée).
Épisode 26 (dessins de
Ty Templeton) - Blue Beetle et Booster Gold enquêtent sur des signalements d'activité vampirique. Épisodes 27 à 29 (dessins de
Ty Templeton, puis
Mike McKone) - Lors de leur séjour en Bialya, Ted Kord et Michael Carter ont subi une programmation mentale effectuée par Queen Bee. À New York, Batman fait appel à 2 experts successifs pour essayer de remédier à cet état de fait : Amanda Waller (responsable du Suicide Squad), puis Kent Nelson (à moins que ce ne soit Nabu). Dans le dernier épisode (dessins de
Bill Willingham), Mister Miracle, Big Barda, Fire et Huntress (Helena Bertinelli) essayent de récupérer la megarod de Big Barda.
Oh! Ben ça commence à perdre un peu de rythme et d'intérêt. le premier épisode est assez savoureux avec cette incarnation pathétique de l'Injustice League (International, bien sûr). le deuxième ressemble fort à un scénario artificiel pour rendre Maxwell Lord plus intéressant. La deuxième partie est plus savoureuse avec des superhéros en train de manger des canapés et des petits fours, tout en s'envoyant des vannes plus ou moins vachardes. Pour ces 2 épisodes les dessins de Maguire restent savoureux, mais avec un encrage un peu pataud qui affaiblit l'expressivité des visages. Avec la chasse au vampire, Giffen et DeMatteis tentent de donner un peu plus de sérieux au tandem de Blue Beetle et Booster Gold dans une histoire avec le méchant du mois, vite découvert, vite oublié. Les dessins de
Ty Templeton sont plus simples et plus adolescents que ceux de Maguire. le début de la possession de Blue Beetle n'est qu'un prétexte à de fades scènes de combats entre superhéros avec Batman et Huntress. Il faut donc attendre l'arrivée de Kent Nelson pour que Giffen et DeMatteis retrouvent leur mordant. Ils avaient réalisé la même année une minisérie formidable sur ce personnage (Doctor Fate). La scène où Nabu essaye d'expliquer à Batman son nouveau statut me fait travailler les zygomatiques à chaque fois. Et puis la tension retombe avec un nouveau combat contre le méchant du mois.
Giffen et DeMatteis ont beau essayer de s'insérer dans la continuité de l'époque (avec une référence à Deacon Blackfire de The Cult), il est difficile de voir les conséquences des aventures de la JLI pour les personnages concernés. L'amitié de Blue Beetle et Booster Gold n'évolue déjà plus. Les nouveaux pouvoirs de Fire la font rentrer dans le rang des superhéros basiques, et même ses tentatives de flirt avec Oberon ne lui donnent pas plus d'épaisseur. Batman ne sert plus que d'invité de luxe avec toujours la même blague sur sa mauvaise humeur. À part la participation de Nabu, il n'y a qu'une seule autre pépite : la première sortie romantique de Guy Gardner (Green Lantern de l'époque) et de Tora Olafsdotter (Ice) pendant laquelle Gardner redéfinit le mot "rustre" à lui tout seul.
Après le départ de
Kevin Maguire, les illustrations retombent à un niveau passable, moyen pour l'époque, assez fade, plutôt enfantin.
Le tome suivant JLI 5 contient les épisodes 1 à 6 de la série dérivée Justice League Europe, ainsi que les numéros annuels 2 et 3 de la JLI.