AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 298 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alma Whittaker est une jeune femme qu'une éducation rigoureuse a plutôt isolée et pour qui les relations ne sont jamais simples. Botaniste, elle a hérité de la passion de son père et deviendra une grande scientifique. Mais cela suffira-t-il à faire de tous ses espoirs et ses désirs des projets potentiels ?
Lu dans le cadre de Pioche dans ma PAL grâce à JaneEyre, ce long et lent roman couvre une grande période. le rythme m'a parfois paru un peu mou, les descriptions un peu ennuyeuses, mais j'ai aimé l'ensemble et l'ambiance qui s'en est dégagé...
Commenter  J’apprécie          212
Emportée dès le début de la narration, j'ai été séduite par le personnage peu habituel d'Alma Whittaker, probablement la première femme botaniste connue au XIXème siècle.

D'un caractère trempé et déterminé, sous une apparence stricte et froide, Alma est formée à rude épreuve par sa mère Béatrix, hollandaise de souche et originaire d'une famille de botaniste reconnue. Poussée par l'érudition de sa mère, Alma n'a de cesse d'apprendre et d'emmagasiner des tonnes de connaissances, que ce soit dans le domaine des langues, que celui de la botanique, en passant par l'apprentissage de la tenue d'une jeune fille en société.

Très attachée à son père, qui lui rend un amour profond et sincère, Alma grandit dans une famille peu chaleureuse bien que profondément et sincèrement préoccupée par son éducation,

Confrontée à la présence de sa soeur adoptive Prudence, arrivée dans la famille dans des circonstances douloureuses, elle n'arrivera jamais à nouer avec elle une relation humaine sincère et proche et n'arrivera jamais à comprendre le choix de vie de celle-ci dans sa vie d'adulte.

Son érudition sera le pendant de sa vie de femme, au demeurant bien vide et terne. Se retrouvant contrainte, par la force des choses, de gérer l'immense domaine familial et les sociétés dont son père n'étant plus à même de s'occuper de part la maladie et la vieillesse, elle se consacre entièrement à sa passion : la botanique et notamment l'étude des mousses.

Les hasards de la vie vont l'amener à sortir de cette routine et à connaître le bonheur d'aimer et d'être aimée. Amour à nulle autre pareil, dont elle ne comprendra les tenants et les aboutissants qu'après de longues et patientes recherches qui l'ont amenée sur le sol Tahitien, sur les pas de son époux. Recherches dont le fruit la plongera dans des abîmes de souffrances.

Botaniste reconnue de ses pairs, cette victoire professionnelle ne comblera cependant pas l'abîme personnel dans lequel elle se sera enfermée pendant de nombreuses années.

Personnage hors du commun et hors de son temps, Alma nous entraîne dans une vie tumultueuse, où l'équilibre incertain de ses sentiments et mis en balance avec sa soif de connaissance et sa volonté d'apprendre toujours plus, cette dernière n'étant peut-être que la facette d'une tristesse incommensurable qu'elle n'arrivera jamais, au fond, à conjurer.


L'histoire aurait cependant gagné en intérêt sans le "chapitre" (je mets le mot entre guillemets, car il contient presque 200 pages) dont l'histoire se situe entièrement à Tahiti. Il a été dans ma lecture, un chapitre en trop, qui, tel qu'écrit et présenté, n'amène rien d' intéressant sur l'histoire d'Alma, alors qu'il est évident qu'il est consacré à la recherche d'une "certaine" vérité dont elle a besoin de connaître les tenants et les aboutissants. Les longueurs de cette partie ont presque réussies à me faire arrêter ma lecture.
Souhaitant connaître la fin de cette destinée hors du commun, je suis quand même allée jusqu'à la fin du récit, mais sans la curiosité initiale qui m'avait happée au début.

J'ai lu le livre dans sa version poche dont je trouve la première de couverture magnifique : lumineuse et douce à la fois, bien que le personnage d'Alma me paraisse être beaucoup plus dur que ne le laisse supposer son graphisme.
Commenter  J’apprécie          170
Ce roman nous conte l'histoire de Henry Witthaker, richissime botaniste parti de rien, et de sa fille Alma. le drame d'Alma, n'être ni bête ni belle. Sa famille recueille très tôt une jolie petite fille discrète, Prudence. Tout oppose les deux enfants.
La première partie de l'ouvrage qui évoque le père, l'enfance des deux petites filles est vraiment intéressante, avec un petit côté "Riquet à la Houppe" assez amusant.
J'avoue avoir fini en diagonale, les déboires sentimentaux et fin improbable ne m'ont pas séduit.

Pour ceux qui apprécient les fresques et histoires peu ordinaires.
Commenter  J’apprécie          90
5 semaines . C'est le temps qu'il m'aura fallu pour venir à bout de ce pavé de 800 pages ( pour la version poche). Bon il faut dire aussi qu'il serait bien que je me tienne enfin à ma résolution de lire des livres que je peux finir avant d'en avoir oublié le début , lorsque je suis dans une phase où mon temps de lecture est réduit du fait de mes études. Bref.
5 semaines. Et un avis au final mitigé pour ce premier roman que je lis d'Elizabeth Gilbert.
Il y a des passages magnifiques, flamboyants, où devoir reposer le livre était tout simplement une tristesse, tellement j'appréciais le passage, l'écriture de l'auteure. J'ai adoré les voyages du père d'Alma, les descriptions des mousses, Tahiti , et la théorie de l'avantage compétitif. Mais entre deux il y avait aussi de vraies longueurs, qui ont failli me faire abandonner un certain nombre de fois. Il est vrai que 800 pages pour narrer la vie d'Alma Whittaker, bryologiste de renom du XIXe siècle, qui a bougé pour la première fois de chez elle à plus de cinquante ans, c'était peut être un peu long ... j'ai vu dans les critiques que certains ont adoré justement ce style un peu en longueur, très détaillé. Pour ma part je pense tout de même préférer les biographies qui s'en tiennent aux faits sans passer des pages et des pages sur des détails à priori secondaires de la vie de cette scientifique au parcours incroyable.
Il n'empêche que malgré les défauts que je trouve à ce livre , je suis tout de même heureuse d'avoir fini par le terminer , sans abandonner en chemin , et ravie d'avoir découvert le parcours de cette scientifique dont le nom n'est que rarement cité, et dont je n'avais pour ma part jamais entendu parler avant d'ouvrir ce livre ( en fait pour tout vous dire je pensais carrément que ce livre était une complète fiction en le commençant). Alors que cette femme a découvert grace à ces études sur les mousses ce qui est devenu la théorie de l'évolution devenue Darwin, juste quelques années après ce dernier.
En bref une personnalité à découvrir , et un roman avec quelques passages vraiment très beaux, mais qui s'egare un peu trop dans les détails parfois.
Commenter  J’apprécie          30
Alma Whittaker est une femme qui déjà enfant se passionnait, tout comme son père, pour la botanique et qui fit en grandissant de belles découvertes. Fille d'un pauvre bougre, voleur, devenu un riche marchand parti s'exiler à Philadelphie, Alma ne manque de rien sauf peut être d'un peu plus d'amour maternel remplacé par une rigueur à toute épreuve.
Au fil des années elle cumule les savoirs surtout en botanique, mais l'amour tant espéré, mariage et enfants ne viendront jamais, elle finira par jalouser sa soeur adoptive Prudence puis son amie Retta sans savoir que l'avenir lui réserve de surprenantes surprises et … déceptions.
Cette femme deviendra une grande dame, traversant un siècle mouvementé en découvertes scientifiques, réelles richesses de ce roman qui tire en longueur.
On accroche facilement au roman même si le nombre de pages rebutent un peu au début, et malgré les longueurs l'histoire se déroule tout doucement, la vie d'Henry Whittaker tout d'abord, puis d'Alma, Beatrix la mère, l'arrivée de Prudence dans la famille, Retta la voisine, le grand domaine de White Acre, les explorations par-delà le monde, les fleurs, les plantes, la pharmacologie, les terres inconnues et leurs peuples …. Ce roman est d'un extraordinaire foisonnement d'informations scientifiques qui à aucun moment ne plombent le récit. Et pour ce tour de force je tire mon chapeau à l'auteure.

Amour, liberté, moeurs de l'époque, esclavagisme, espoir, science … autant de thèmes qui pullulent au long de ces 800 pages, il est clair qu'à certains moments ma lecture a été plus laborieuse surtout passées les 600 premières pages, à partir de là le récit m'a un peu moins intéressé, je n'attendais plus vraiment de rebondissements étant donné qu'il n'y en a pas vraiment eu jusque là mais au moins une originalité qui aurait fait redémarré le récit avant qu'il ne finisse en feux d'artifices … mais non l'histoire s'est encore traînée pendant les dernières deux-cents pages, à mon grand désarroi.
Je ne peux toutefois pas affirmer que ce roman ne m'a pas plu ou que je regrette avoir passer autant de temps dessus (dedans) pour la simple raison que cette histoire romanesque apporte au lecteur comme à son héroïne une patience infinie et une leçon, celle de comprendre que le destin ne prend pas forcément la voie que l'on souhaite et que la vie prend bien souvent un tournant des plus improbables.

Lien : http://stemilou.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          31
Voici un livre qui me laisse partagée... En effet, la construction (d'abord l'histoire du père de l'héroïne puis l'évocation de la vie entière de l'héroïne) est plutôt judicieuse . Ensuite, la dimension culturelle est très riche et visiblement bien documentée. On apprend énormément de chose à la lecture de ce roman. Cependant, j'avoue m'être clairement ennuyée et avoir fini le livre par une lecture en diagonale... Il n'est pas évident de savoir quoi rejeter la faute de cette ennui : je ne pense pas que cela vienne d'un trop plein d'érudition mais plutôt de l'évocation de l'histoire du personnage qui tire parfois beaucoup trop en longueur... C'est dommage.
Commenter  J’apprécie          30
J'ai un avis mitigé sur ce livre. le résumé m'a tout de suite donné envie de le lire. J'aime le cadre du 19e siècle associé aux sciences naturelles. Après avoir lu "Prodigieuses créatures" de Tracy Chevalier, je m'attendais à plonger dans le même genre d'histoire et pourtant... Comme d'autres lecteurs l'ont dit, j'ai trouvé la partie sur Henri et sur l'enfance des fillettes assez captivante mais la suite m'a un peu déçu. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs dans ce roman. L'histoire aurait peut être gagné en intensité en étant raccourci de quelques pages. A chaque nouvelle partie sur la vie d'Alma je retrouvais un nouveau regain d'intérêt qui a fini par s'essouffler à chaque fois.
Je trouvais également intéressant de voir abordé le sujet de la découverte du corps adolescent, de la puberté mais je n'ai pas aimé certains passages que j'ai trouvé vulgaires plutôt que crus.
J'ai tout de même apprécié la problématique de fond. La reconnaissance des femmes dans le domaine scientifique au 19e siècle. le fait que son statut social lui ait permis de rédiger des articles et des livres sous son nom et pas sous un nom d'emprunt masculin. Les progrès techniques et scientifiques à cette époque. le roman semble tout de même bien documenté à ce sujet.
Commenter  J’apprécie          20
Ce livre est d'une richesse passionnante ! Une vraie mine d'informations scientifiques et un brin historiques sur les années 1800 à 1880. Essentiellement tourné vers les connaissances sur les plantes, il aborde aussi, au fil des pages, des sujets tels que l'abolitionnisme, et vers la fin, les théories de Darwin et Wallace.

...

Les mots pour : Style, apports scientifiques, apports historiques

Les mots contre : longueurs, lenteur, redondance des thèmes abordés.

notation : 15

Une écriture fine et recherchée, des apports scientifiques et historiques, des personnages fouillés, ce livre aurait tout pour plaire, s'il possédait un peu plus d'action.
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
Commenter  J’apprécie          10
Alma Whittaker est une femme qui déjà enfant se passionnait, tout comme son père, pour la botanique et qui fit en grandissant de belles découvertes. Fille d'un pauvre bougre, voleur, devenu un riche marchand parti s'exiler à Philadelphie, Alma ne manque de rien sauf peut être d'un peu plus d'amour maternel remplacé par une rigueur à toute épreuve.
Au fil des années elle cumule les savoirs surtout en botanique, mais l'amour tant espéré, mariage et enfants ne viendront jamais, elle finira par jalouser sa soeur adoptive Prudence puis son amie Retta sans savoir que l'avenir lui réserve de surprenantes surprises et … déceptions.
Cette femme deviendra une grande dame, traversant un siècle mouvementé en découvertes scientifiques, réelles richesses de ce roman qui tire en longueur.
On accroche facilement au roman même si le nombre de pages rebutent un peu au début, et malgré les longueurs l'histoire se déroule tout doucement, la vie d'Henry Whittaker tout d'abord, puis d'Alma, Beatrix la mère, l'arrivée de Prudence dans la famille, Retta la voisine, le grand domaine de White Acre, les explorations par-delà le monde, les fleurs, les plantes, la pharmacologie, les terres inconnues et leurs peuples …. Ce roman est d'un extraordinaire foisonnement d'informations scientifiques qui à aucun moment ne plombent le récit. Et pour ce tour de force je tire mon chapeau à l'auteure.

Amour, liberté, moeurs de l'époque, esclavagisme, espoir, science … autant de thèmes qui pullulent au long de ces 800 pages, il est clair qu'à certains moments ma lecture a été plus laborieuse surtout passées les 600 premières pages, à partir de là le récit m'a un peu moins intéressé, je n'attendais plus vraiment de rebondissements étant donné qu'il n'y en a pas vraiment eu jusque là mais au moins une originalité qui aurait fait redémarré le récit avant qu'il ne finisse en feux d'artifices … mais non l'histoire s'est encore traînée pendant les dernières deux-cents pages, à mon grand désarroi.
Je ne peux toutefois pas affirmer que ce roman ne m'a pas plu ou que je regrette avoir passer autant de temps dessus (dedans) pour la simple raison que cette histoire romanesque apporte au lecteur comme à son héroïne une patience infinie et une leçon, celle de comprendre que le destin ne prend pas forcément la voie que l'on souhaite et que la vie prend bien souvent un tournant des plus improbables.

Lien : http://stemilou.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          10
Dès les premiers chapitres, dans les cent premières pages, on peut assister à une enfance anglaise misérable, des larcins botaniques, un tour du monde avec le capitaine Cook, une fortune due au quinquina, un mariage de raison, une installation en Pennsylvanie, une naissance. Ces chapitres concernent tout d'abord Henry, le père d'Alma Whitaker, dont le destin semble sorti d'un roman de Dickens.
Quant à Alma, elle est née au tout début du XIXème siècle et le roman va parcourir toute sa vie, en évoquant d'abord celle de ses parents, et la méthode d'éducation originale qu'ils ont pensée la meilleure pour elle. Alma n'est pas belle, mais spirituelle et d'une intelligence hors du commun. Jeune femme, elle prend la suite de son père, en se passionnant davantage pour la botanique que pour le commerce, et notamment pour l'étude des mousses, ces plantes si petites n'ayant guère attiré l'oeil des botanistes l'ayant précédée. Mais ne croyez pas que ce roman cache une somme de pages scientifiques arides, il n'en est rien, il s'attarde bien plus souvent sur la vie privée d'Alma, sur ses rêves et ses désirs, sur la société et notamment l'intelligentsia de l'époque, sur sa famille.
Il faut avouer, mais vous vous en doutiez un peu, que ce roman est tout de même long, mais contient un bon nombre de passages où l'intérêt se réveille, passages qui ne seront probablement pas les mêmes pour chaque lecteur, mais qui valent vraiment le détour. le style est aisé à lire sans être trop simple, et fait bien passer les quelques longueurs. Alma est un personnage atypique et fort, et si on s'attache à elle, et à son entourage qui ne manque pas d'intérêt non plus, le temps passe vite. Je recommanderai ce roman plutôt à celles et ceux qui se sentent attirés par le XIXème siècle aux États-Unis ou par les découvertes scientifiques, telles le début du darwinisme.

Lien : https://lettresexpres.wordpr..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (651) Voir plus



Quiz Voir plus

Voyage en Italie

Stendhal a écrit "La Chartreuse de ..." ?

Pavie
Padoue
Parme
Piacenza

14 questions
600 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , voyages , voyage en italieCréer un quiz sur ce livre

{* *}