L'empreinte de toute chose

Lu en 2015. Une ambiance et un style d'écriture totalement différents de "Mange, prie, aime" (que je n'avais lu qu'après).
Au départ, j'avais cru que je n'irai jamais au bout de ces 803 pages, puis chaque chapitre en appelant un autre, je me suis plongée avec engouement dans l'histoire de cette botaniste américaine du XIXème siècle.

J'ai dévoré ce pavé de 800 pages alors que j'essayais de me remettre à lire des romans, pensant que j'étais devenue incapable de me concentrer.
La vie d'Alma à travers les années 1800 sur fond de voyages, de botanique, racontée avec humour, m'a passionné ! L'autrice nous tient en haleine avec plusieurs petites intrigues.
Maintenant je cherche déséspérement le prochain roman qui saura m'embarquer comme celui-ci.

Cette histoire d'explorations , d'expéditions, de botanique n'est pas inintéressante. (elle se passe en 1760). Cela dit ça m'a quand même un peu ennuyé. J'ai trouvé que les personnages manquaient de charisme. Dommage car cette thématique est passionnante.

Je n'ai jamais lu Mange, prie, aime, un roman qui ne m'a jamais attiré. Mais ce livre de la même autrice m'a enchantée. C'est l'histoire d'une femme du 19e siècle qui se passionnait pour les sciences. Elle s'est mise à regarder la nature avec ses yeux de scientifiques et à étudier un élément que tous avaient ignorés jusque là: les mousses. Sa passion lui fera vivre toutes sortes d'aventures, et lui permettra de trouver l'amour, un sentiment bien plus compliqué que la science, découvrira-t-elle.

Il y a mille et une vies dans ce prodigieux roman, qui met en scène la vie d'une famille férue de botanique et de science naturelle, pendant plus d'un siècle. Débutant dans le légendaire jardin botanique royal de Kew Garden en Angleterre, l'histoire va se poursuivre entre différents pays et sur plusieurs continents, Etats-Unis, Europe, Inde, Tahiti...On voyage en compagnie de naturalistes, de scientifiques, d'herboristes, d'explorateurs. On rencontre des spécialistes de plantes tropicales et d'orchidées, des passionnés de mousses, d'arbres ou de vanille, des découvreurs de plantes aromatiques...C'est un étourdissant livre à tiroirs, un roman riche et foisonnant, on observe les innovations technologiques, les découvertes, les transformations de la société, l'évolution du commerce et de la politique internationale en passant par le sort des esclaves. La science tente de percer les secrets de la nature et les origines de la vie, mettant ainsi à mal les croyances séculaires et les convictions bibliques, et peu à peu, les connaissances scientifiques éclipsent l'obscurantisme religieux. Elizabeth Gilbert livre un roman de grande envergure, une fresque considérable qui met en lumière tout un siècle d'acquis scientifiques à travers l'espace et le temps. Passionnant et ambitieux, ce roman d'une formidable vivacité est une remarquable immersion dans le domaine de la botanique, mais aussi une plongée dans un monde à part, merveilleux et fascinant. L'Empreinte de toute chose est un roman magistral, alliant profondeur et érudition sans jamais être pédant, servi par un style pétillant. L'intrigue tient à la fois du récit d'aventure, du roman historique et du conte initiatique, portée par une incontestable force narrative. C'est beau, brillant, maîtrisé et profond, jalonné de messages spirituels. La plume de l'auteur est vive, effrontée, savante et non dénuée de romantisme, à l'image de son héroïne, Alma, une femme attachante, remarquablement intelligente et courageuse au destin exceptionnel. Les autres personnages sont aussi fort sympathiques, c'est un vrai plaisir de les suivre. Elizabeth Gilbert signe là un roman captivant et enchanteur qui me restera longtemps en mémoire !

Alors que ce gros pavé de 600 pages ne comporte pas d'intrigue véritable, que le personnage d'Alma Whittaker n'est ni belle, ni humoristique et n'a pas une vie passionnante, j'ai pourtant lu tranquillement ce roman qui balaye l'époque des découvertes incroyables de nouvelles routes de navigations et avec elle des nouveaux combats. le père d'Alma a construit sa richesse en s'engageant avec le capitaine Cook, en serrant les dents, en écoutant, apprenant les rouages du commerce et en récoltant des plantes qui feront sa fortune quand il va décider de s'installer dans la balbutiante ville de Philadelphie. Il va y construire la splendide demeure de White Acre avec ses serres chauffées qui lui feront une réputation mondiale et alimenteront somptueusement son compte en banque.
L'ombre du père est forte mais celle de la mère Béatrix aussi, femme rude, formidablement cultivée qui va apprendre à sa fille Alma le grec, le latin et les mathématiques dès l'âge de 3 ans. Pas d'enfance pour Alma, ni pour Prudence qui va devenir sa demi-soeur, si opposées l'une et l'autre et pourtant…Nous nageons dans la botanique, dans le rigorisme, dans ces acres de terres préservées où il n'y a de place que pour le savoir, malgré les désirs corporels qu'Alma ressentira en cachette. Alma, si savante mais si ingrate physiquement qui va vivre pourtant sa passion pour les plantes, les mousses et pour Ambrose dont elle va suivre à la fin de sa vie, les pas jusqu'à Tahiti. Très belles pages d'ailleurs de sa vie sur cette île où la colonisation chrétienne fait rage sans réussir à s'implanter. Alors, sans qu'il ne se passe grand-chose, ce destin de femme confinée dans l'étude mais qui ne renonce pourtant pas au désir, qui a été élevée dans le Savoir mais qui sait si peu de chose sur la nature humaine, beaucoup moins que l'inculte Hanneke, la gouvernante, comme quoi, l'érudition ne donne pas les clés pour comprendre les êtres, ce destin donc croise des personnages forts et montre la société de cette époque en pleine découverte de toute nature.

J'ai commencé à être vraiment captivée par l'histoire d'Alma à partir de la 400e page, soit aux 2/3 du livre. Pendant 400 pages, j'ai trouvé que les personnages étaient figés, n'évoluaient pas. Je ne me suis pas vraiment ennuyée - ça se lit bien-, mais pas passionnée non plus. À partir du départ d'Alma (non je n'ai pas de scrupules à divulguer étant donné que l'intégralité du livre est résumé en 4e de couverture, ce qui ne laisse place à aucune surprise de toute façon, merci les éditions Calmann-Lévy), là c'est devenu captivant, immersif, je me suis enfin attachée aux personnages et me suis sentie touchée par leur destinée. Pas de regrets donc d'être allée au bout, mais pas de coup de coeur non plus.

Elizabeth Gilbert est surtout connue pour "Mange prie aime" et c'est bien dommage !
"L'empreinte de toute chose" est un très beau roman, à la fois un portrait et une épopée...

Livre qui laisse une empreinte.

J'ai tenté ma chance en lisant ce livre, l'histoire de cette botaniste m'a vraiment plu. Les orchidées furent les premières images qui m'ont attirées. Mais peu à peu je me suis attachée à cette femme et cette grande aventure. Je suis enchantée d'avoir lu ce livre.