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4,24

sur 480 notes
Je vais aller un peu à contre-courant des avis élogieux lus sur ce livre, mais c'est un peu le deal/babelio, non ? Je suis passée à côté de cette histoire que j'ai trouvé très formelle, malgré la thématique. Les personnages ne m'ont pas touchée et les digressions/explications sur la rééducation et la naissance du handisports m'ont parues bien longues. Belle écriture cependant.
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Entre une histoire tirée par les cheveux et un style insupportable, j'abandonne.

Hiver 56, François est perdu en pleine campagne. Il est victime d'un arc électrique alors qu'il vient de monter sur le toit d'un train. Une petite fille qui joue dans la neige (par -10 dehors quand même) le trouve et prévient son père. François ne meurt pas mais sera très lourdement handicapé.

Deux incohérences qui me dérangent dès le départ: cette gosse qui joue dans la neige à des kilomètres de chez elle au cours de l'hiver le plus froid du XXe siècle et la survie de cet homme: un arc électrique d'une caténaire vous transforme en torche vivante. le corps n'est pas propulsé dans la neige pour s'éteindre, il est juste consumé instantanément. Notre François c'est pas un miraculé, c'est Jésus en personne.

Le pré-texte me fait grincer des dents donc. Mais ce qui achève de me dégouter, à chaque fois que je reprends le livre, c'est le style. L'autrice ne veut tellement pas rentrer dans le pathétique larmoyant sur le handicap qu'elle transforme son récit et ses personnages en blocs de glace. Zéro émotion, zéro substance. Lisse, lisse, lisse…

Pour cela, elle utilise à outrance l'accumulation et la phrase non verbale. L'usage abusif des figures de style me lasse. Valentine Goby est une monomaniaque de la liste. Il y en a quasiment à toutes les pages, ce qui rend le récit froid, les personnages distants, l'histoire piétinante et ma lecture insupportable.

Tant pis pour le handicap, tant pis pour la résilience et, certainement, tant pis pour moi. Mais, il y a d'autres autrices et Valentine Goby semble avoir son public.
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Ce roman m'a fendu le coeur.
Sous la plume pleine d'humanité de Valentine Goby, la voix de François s'élève. Colosse d'1m90, ce jeune homme est fauché par un accident électrique en plein hiver dans les Ardennes. Il perd ses deux bras. Comment se relever, se reconstruire, reprendre des repères quand on ne peut plus serrer, attraper ou tenir simplement un objet ou un être. Roman de résilience qui apprend le temps, l'observation des silences, les désillusions et la consolation. Mère, père, soeur, ami, infirmière, médecin, amoureuses, anonymes... Autant de voix et de regards autour de François qui devra à son tour accepter ce destin non choisi, cette part devenue fantôme et accéder à la métamorphose.
Ce roman documenté évoque également les avancées de la médecine, de la sécurité sociale et des mentalités.
Bref un régal une fois de plus avec cette auteur.
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François, jeune homme de 22 ans, beau, plein de vie, a un accident terrible et est amputé des deux bras jusqu'à l'épaule. Dans les années 50... Prothèses en balbutiement, François doit tout réapprendre. Avec le héros, on passe par l'abandon, le dégoût, l'envie de se débrouiller tout seul, les essais, les ratés, les réussites, et l'envie de savoir nager. Malgré quelques longueurs et un début au style - à mon avis assumé- décousu, j'ai apprécié le fait qu'il n'y ait pas de pathos, et j'ai beaucoup aimé les multiples émotions ressenties à travers François au fur et à mesure de l'histoire.
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J'ai été ravie de retrouver la plume de Valentine Goby !
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Un livre bluffant . Fort .
qu'on emporte au fond de soi pour longtemps .

Un regard neuf sur le handicap
Dans chaque detail du quotidien
Un regard Decomplexé .
Dans une sociéte .. qu'il l'est moins
Un ecriture au plus prêt
Juste
Ciselé .
Humaine
Terresstre.
La mutalisation sans posie
Le regard clair .
qui nous aide ... nous, .. à grandir

Un livre qui nous prend
De force
doucement
Et que l'on garde avec soi longtemps après
Precieux.


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Je n'ai pas tout de suite su que j'allais aimer ce livre.

Il m'a fallu un peu de temps pour accepter de l'aimer.

Je me disais : pourquoi les années 50 ? Je me disais : pourquoi l'anglais ? Je me disais...

Et lorsque l'auteure est apparue dans le livre à mi-parcours, sans prévenir, cela m'a d'abord interloquée, puis j'ai souri et je l'ai remerciée de cette intrusion.

Enfin, j'ai plongé dans la vie de François, et moi qui n'ai jamais connu de près ou de loin le handicap, j'en suis sortie plus riche.

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Dans ce roman, Valentine Goby décortique le handicap. Tel qu'il soit... La différence, le désespoir, l'espoir, la naissance, la renaissance, la reconstruction... La famille, le regard de soi sur soi, le regard de soi sur les autres, le regard des autres. Valentine dissèque, approfondit le sujet, les sentiments, les valeurs. Elle nous emporte, elle nous émeut.

Lire Valentine Goby, c'est prendre son temps. C'est profiter de chaque mot, de chaque rythme...
C'est du bonheur littéraire, tout simplement, même si l'histoire est dure.
Une écriture majestueuse. J'adore...
Encore une fois, bravo à elle. C'est une des plus belles auteurs françaises. Quelle écriture, quel littérature.
Je recommande, j'encourage chaque lecteur à la découvrir... et en même temps, j'aimerais égoïstement la garder juste pour moi, car c'est un tel régal de découvrir son écriture et un supplice d'arriver à la fin d'un de ces romans.
Bravo Mme Goby pour ce magnifique roman !
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Belle écriture bien documentée pour cette histoire hors du commun. Elle nous donne à réfléchir sur la force et la résilience des personnes qui ont un handicap.
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Des descriptions insoutenables des souffrances d'un grand brûlé et qui durent en longueur. J'ai refermé le livre a la page 80 et dommage pour la partie resilience que je n'ai pas atteinte. Encore une déception chez Actes Sud. Dommage.
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