Les ateliers de Dame Alix - Editions du 38, tome 1 : Les broderies de la cour

Alix est une fillette âgée de huit ans, et elle n'a qu'un rêve : devenir lissière. Elle voudrait travailler dans un atelier de tissage, sur cette impressionnante machine appelée la haute lisse, et créer ces magnifiques tentures, broderies qui illuminent et réchauffent les murs des châteaux des rois et des reines.

Mais Alix est orpheline et est destinée à passer sa vie dans un couvent où les religieuses prendront soin d'elle. Elle tente d'échapper à son sort. Au début du roman, elle rencontre Jacquou, un apprenti-lissier, âgé de quelques années de plus qu'elle. Elle tombe immédiatement amoureuse de lui et n'a plus que deux souhaits : devenir lissière et épouser Jacquou.

Mais les événements vont se bousculer et se liguer contre elle et Jacquou. Au fil des mois et des années riches en rebondissements nombreux (et parfois peu vraisemblables), Jacquou va lui aussi tomber amoureux de la jeune Alix. Mais le maître Coëtivy, celui pour qui il travaille et dans l'atelier duquel il prépare son futur de grand lissier, ne veut pas entendre parler d'un mariage entre les deux jeunes gens. Il fera tout pour les en empêcher, usant de toute son influence et même de violence.
Parallèlement, dans la noblesse, on suit également l'histoire de Louise, la mère du peut-être futur Roi de France selon les jeux de successions. Il y a aussi Isabelle, la comtesse de Trémoilles, et d'autres personnages issus de la noblesse, qui vont tous à un moment ou à un autre, avoir une interaction avec Alix.

C'est un roman riche en rebondissements mais, à mon sens, mal construit. J'ai eu plusieurs fois l'impression de lire un tome deux, d'avoir loupé des informations, mais non, c'est bien le premier tome de la série, les infos importantes arrivant en une ou deux phrases. Alors que d'autres scènes sont très détaillées mais n'apportent absolument rien à l'intrigue. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à tous ces personnages tant ils sont à peine esquissés et tant certaines situations paraissent parfois complètement improbables.

Le temps lui-même ne s'écoule pas toujours à la même vitesse, on a beaucoup de mal à se situer dans le temps et dans l'action. Pour ma part, ce n'est pas une série que je continuerai à lire. Ce roman a tout de même des points positifs, notamment quand l'autrice détaille avec minutie le travail de chacun dans un atelier de tissage, et décrit les magnifiques tapisseries (dont certaines sont encore visibles dans certains musées) qui ornent les murs des châteaux.

(Chronique de Marquise)
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